La descente aux enfers pour Aurélie

Catégories : FANTASME Femmes soumises sexuelles
il y a 5 ans

Je me présente, Aurélie, vingt-cinq ans, brune, un mètre, soixante-sept, quatre-vingt-cinq A, soixante-deux, quatre-vingt-cinq, vivant maritalement depuis trois ans à Frank. Peu portée sur le sexe, je me f o r c e au « devoir conjugal ». Frank semble s’en accommoder car nos relations sont rapides et espacées. Quelques semblants de caresses, puis il me pénètre dans la position du missionnaire et fait « sa petite affaire ». Je suis plus épanouie côté professionnel. Chargée de projet, je dirige une équipe de cinq personnes.

C’est au mois de septembre, au retour de vacances que ma vie a basculé. Je suis convoquée par le directeur des ressources humaines qui me signifie une procédure de licenciement pour faute grave. En effet, un document rédigé par mes soins a disparu et a coûté vingt mille euros à ma société.

Malgré toutes mes tentatives de justification, je suis licenciée le vingt-cinq septembre. Au cours des six mois qui suivirent, je me lançai à corps perdu dans la recherche d’un nouveau travail, mais je dus me faire une raison, il n’y avait rien pour moi. Au fur et à mesure du temps, je diminuai mes prétentions, en vain.

Ce soir du trois avril, Frank me dit :

Je me demande si tu retrouveras un jour du travail.

Mais si chéri, je continue à chercher.

On ne veut même pas de toi comme femme de ménage.

Cette assertion, véridique, me laissa sans voix et me fit monter les larmes aux yeux.

En attendant, nous allons devoir restreindre notre train de vie. Puisque tu ne travailles pas, tu devrais pouvoir faire le ménage et la cuisine.

Mais chéri, tu sais bien que je suis nulle en cuisine.

Tu apprendras. J’ai d’ailleurs donné son congé à Consuelo.

Tu as quoi ?

Consuelo ne viendra plus, tu la remplaceras, compris ? lança-t’ il d’une voix impérieuse.

Bien, mon chéri. Comme tu veux.

Ce soir-là, je pleurai mais il ne fit aucun geste pour me consoler. Il partit le lendemain en m’embrassant distraitement. Je me mis au travail. Le ménage ne me causa pas beaucoup de soucis, mais les problèmes surgirent lors de la préparation du repas du soir. Tout ce que je faisais échouait et lorsque Frank revint du travail, le dîner était brûlé, immangeable. Frank quitta l’appartement en maugréant, me laissant en pleurs. J’étais déjà couchée lorsqu’il rentra.

Cette scène se reproduit tous les jours de la semaine, et le vendredi matin, Frank me lança :

Si le dîner est encore mauvais ce soir, tu seras punie, compris ?

Mais …

Compris ?, me coupât’ il.

Oui mon chéri.

J’eu beau m’appliquer, lorsque Frank revint, le dîner avait l’air toujours aussi misérable. Assis à sa place, je le vis serrer les dents et c’est d’une voix vibrante de colère qu’il m’apostropha :

Viens ici !

Je me levai et me rendit près de lui, baissant la tête, les mains jointes devant moi.

Qu’est-ce que c’est que çà, fit-il en désignant son assiette.

Je ne répondis pas, sachant que ce serait inutile. Avant que je puisse réagir, il avait reculé sa chaise, m’avait empoigné le bras et basculée sur ses genoux. Je dus poser les mains au sol pour ne pas heurter le plancher du visage. Aussitôt, il retroussa ma jupe, baissa ma culotte et entreprit de me fesser. Chaque claque retentissait fortement et mes fesses se mirent à rougir très vite. J’avais beau me trémousser pour lui échapper, il me tenait trop bien. Et je ne pouvais me servir de mes mains, obligée de les garder à terre. Sous la douleur et la honte, je me mis à pleurer. Frank n’en avait cure et continuait à me fesser. Soudain, contre toute attente, je sentis une douce chaleur irradier mon sexe. Montant crescendo, je sentis un plaisir jamais ressentit, m’envahir. Et bientôt, mes trémoussements tentaient de cacher l’orgasme dévastateur qui m’emporta. Frank s’en aperçu-t-il ? Je ne sus pas mais il cessa de me fesser. Me redressant brutalement, il m’ordonna :

Retourne-toi, les mains sur la tête.

Anéantie, j’obéis. Il prit le bas de ma jupe, le roula jusqu’à la taille et coinça le tout dans la ceinture. Puis il me dit :

Tu vas aller au coin, comme cela, à genoux et les mains sur la tête. Tu y resteras jusqu’à ce que je rentre.

Entravée par ma culotte tombée sur mes chevilles, je me rendis en clopinant dans le coin et pris la position demandée. Je savais que j’avais l’air particulièrement ridicule, à genoux, la culotte sur les chevilles, le cul rougi, les mains sur la tête. Mais il ne me serait pas venu à l’idée de désobéir. J’étais matée.

J’étais toujours dans la même position quand il revint. J’avais mal aux genoux et aux bras, mais j’étais fière. J’avais résisté.

Lève-toi et suis-moi.

Je me levai tant bien que mal et le suivit dans le salon. Je marchais plus librement, ma culotte m’ayant abandonnée lors du trajet. Ma jupe était toujours relevée et j’avais gardé mes mains sur la tête.

Il s’assit dans son fauteuil et me dit :

Reste debout devant moi. Tu n’es bonne à rien et je pense que tu le resteras. Tu n’es qu’une souillon. Voilà ce que je te propose : tu vas devenir ma boniche. Voici ce que tu devras respecter :

Premièrement, une boniche ne tutoie pas son patron. Donc, tu me vouvoieras et m’appelleras maître.

Deuxièmement, tu feras le ménage, entretiendras la maison, laveras et repasseras le linge.

Troisièmement, tu vas prendre des cours de cuisine, ainsi cela ira déjà mieux.

Quatrièmement, tu t’occuperas de moi. Tu me serviras mes repas, sans jamais t’asseoir avec moi. Si je te le demande, tu me laveras, m’habilleras.

Cinquièmement, je te baiserai quand et comme bon me semblera et tu ne pourras refuser. Tous tes trous devront m’être accessibles. Après, tu me nettoieras avec ta bouche.

Sixièmement, je pourrai amener à la maison qui je voudrai et tu devras leur obéir comme à moi.

Septièmement, sache qu’un maître de maison peut baiser sa boniche, mais ne dort pas avec. En conséquence, tu dormiras cette nuit dans la petite chambre, qui deviendra la tienne si tu décides de rester.

Huitièmement, si tu es encore là demain soir, tu m’attendras dans le couloir, à genoux, cuisses largement écartées, tête baissée, mains dans le dos. Ce sera ta position d’attente pour chaque jour.

Si tu n’es pas d’accord, tu fais ta valise et tu quittes l’appartement. A toi de choisir. Je te laisse jusqu’à demain soir pour te décider. Bonne nuit, boniche.

Et il quitta la pièce, me laissant seule, abasourdie, en larmes. A aucun moment je n’eus l’idée de rabaisser ma jupe qui découvrait mes fesses. J’étais là, au milieu de la pièce, immobile, incapable de faire un mouvement. Quand enfin je me décidai à gagner la chambre, une demi-heure avait passé. Je faillis oublier ses recommandations quant au fait que je ne partagerais plus son lit et je faillis entrer dans la chambre conjugale. Au dernier moment, je me ressaisis et, alors que j’allais repartir, j’entendis la voix étouffée de mon mari. Il téléphonait à quelqu’un. Je l’entendis parler de moi avec une autre personne. Il disait :

Elle est à point… Oui, je pense qu’elle va rester … Où veux-tu qu’elle aille ?...

Je n’entendis pas le reste car il baissa le ton. Ainsi, il avait combiné le tout avec quelqu’un, mais qui ?

Toutes ces questions trottèrent dans ma tête toute la nuit et je ne dormis pas beaucoup. J’entendis Frank se lever, prendre sa douche et s’en aller. Je me levai à mon tour, toujours indécise. Je me disais que je ne devrais pas accepter d’être traitée ainsi et que je devrais m’en aller. Mais pour aller où ? Frank avait raison. Et puis, il y avait ce que j’avais ressenti hier au soir, pendant la fessée, cet orgasme v i o l ent, dévastateur, cette honte excitante d’être traitée comme une gamine et rester pendant des heures (deux ?) au coin, le cul nu. Je ne pouvais nier que tout cela m’avait plu.

Toute la journée je ressassai et soupesai le pour et le contre. Un trouble étrange s’empara de moi, au fur et à mesure que le temps passait et je sentis le fond de ma culotte s’humidifier. Jamais encore je n’avais ressenti une telle sensation. Je la retirai même et je humai mon odeur. Je sus alors que je devais rester.

Peu de temps avant que Frank ne rentre, j’eus l’intention de changer de culotte, mais je m’en gardai bien. Je voulais qu’il sache, s’il le désirait, quelle salope j’allais devenir. Je me dirigeai vers le couloir et pris la position. Je ne tardai à sentir ma culotte se mouiller. Lorsque j’entendis la clef dans la serrure, je faillis jouir.

Frank entra, et sans me jeter un regard, posa ses affaires sur la console. Enfin, il jeta un regard vers moi. Ma jupe, très courte, remontée haut sur mes cuisses, laissait voir ma culotte. Et il ne faisait aucun doute qu’il pouvait voir l’entrejambe trempé.

Alors, tu es restée, boniche, me lançât’ il d’un ton amusé.

Oui, maître, répondis-je d’un ton humble.

Tu sais ce qui t’attend ?

Oui, maître. Je vous servirai de tout mon cœur. Je serai votre boniche, votre esclave, votre vide-couilles, comme il vous plaira. Je ne demanderai qu’une faveur…

Crois-tu être en position de demander une faveur ?

Non maître. Toutefois, je sollicite l’autorisation de la soumettre. Il vous appartiendra ensuite d’y consentir ou de refuser.

D’accord, expose ta demande.

Je vous demanderai, pour tout ce qui est sexuel, de m’éduquer progressivement.

C’est tout ?

Oui maître. Pour le reste, il vous appartient de me dresser sévèrement, ne laisser passer aucune incartade.

Ne t’inquiète pas, ce sera fait. As-tu préparé le repas ?

Non, maître, j’ai oublié.

Oublié ! j’ai l’impression que tu veux être punie. Dis-moi, je rêve ou ta culotte est trempée.

Non maître, vous ne rêvez pas.

Donne-la-moi !

Je me contorsionnai pour faire glisser le sous-vêtement le long de mes jambes et le tendit à celui qui était devenu mon maître. J’entendis le froissement du tissu dans sa main puis une inspiration. Il devait en sentir l’odeur.

Jamais encore je n’avais eu l’occasion de sentir ton odeur, espèce de salope. Tu as toujours été frigide avec moi. Mais je pense que cela va changer, n’est-ce pas ?

Oui maître. Je vous appartiens.

Bien, alors tu vas te déshabiller entièrement, tu iras dans le hall, tu claqueras la porte et tu m’attendras.

Oui maître.

Toujours à genoux, je fis glisser ma jupe, déboutonnai mon corsage et dégrafai mon soutien-gorge. Je me retrouvai entièrement nue. Je me relevai, gardant toujours la tête baissée et j’ouvris la porte. J’eus un moment d’hésitation, bien vite réprimé par un raclement de gorge de mon maître. Je sortis donc et refermai la porte sur moi. Je restai seule dans le noir.

Combien de temps dura mon attente, je ne saurais le dire mais je poussai un soupir de soulagement lorsque j’entendis la porte s’ouvrir. Mon maître me tendit une robe que je ne mettais plus car trop courte. Je la passai. Elle m’arrivait à ras des fesses et je savais que le moindre mouvement en avant ou en arrière dévoilerait tout. Mon maître ne semblait pas s’en soucier et il appuya sur le bouton de l’ascenseur. Je marchais à ses côtés lorsqu’il me reprit :

Désormais, tu marcheras et te tiendras toujours à deux pas derrière moi, tête baissée et mains dans le dos, même dans la rue.

Bien maître.

Lorsqu’il entra dans l’ascenseur, je me mis derrière lui, comme demandé. Nous pénétrâmes dans le parking et il me réprimanda lorsque je passai de mon côté.

Tu dois m’ouvrir la porte. N’oublie pas que tu es ma boniche.

Oui maître.

Je fis donc le tour de la voiture et lui ouvrit la porte. Il monta, je refermai et vint m’installer à côté de lui. En sortant du parking, il me dit :

Aujourd’hui, nous allons fêter ta décision. Je t’emmène au restaurant. Mais dès que nous serons rentrés à la maison, tu reprendras ta condition de boniche.

Oui maître.

Nous allâmes dans un restaurant inconnu de moi, mais pas de Frank, puisque le maître d’hôtel le salua comme un habitué et le conduisit à sa table. Il y avait peu de monde et à côté de nous, deux hommes dînaient en bavardant joyeusement. Mon maître remarqua l’intérêt que portait l’un d’eux à mes cuisses puisqu’il me demanda de les écarter, ce que je fis. La couleur pivoine du visage de l’homme me renseigna sur ce qu’il avait vu et mon maître me demanda de resserrer les cuisses afin que le pauvre homme puisse finir de manger et ne meure pas d’apoplexie. De mon côté, je me sentis couler.

Au retour, vers vingt-deux heures trente, mon maître me convoqua dans le salon :

Demain matin, tu me réveilleras à 7 heures. Tu me prépareras le petit déjeuner et tu feras le service.

Bien maître. Bonne nuit maître.

Bonne nuit, boniche.

En me couchant, je m’aperçus que j’avais passé une bonne soirée auprès de mon maître. Le lendemain, je me levai à 6 h 30, fit ma toilette et m’habillai. Puis je préparai le petit déjeuner de mon maître et allai frapper à sa porte.

Entrez, me dit-il d’une voix claire.

Lorsque j’ouvris la porte, il repoussa les draps. Il était nu, ce qu’il n’avait jamais fait auparavant, et une superbe érection ornait son bas-ventre.

Je crois que tu vas prendre ta première leçon. Suce-moi, me dit-il en mon présentant son sexe.

Je m’agenouillai sur le lit et pris la verge dans la main. Je ne l’avais jamais vue d’aussi près. Elle était chaude entre mes doigts. Impatient, mon maître fit pression sur ma nuque pour que je le suce. J’embouchai maladroitement la queue de mon maître et commençai à le sucer. Cela dut lui plaire car bientôt, je sentis de puissantes giclées dans ma bouche. Je me mis à tousser et je recrachai la plupart de ce qu’il m’avait envoyé dans la gorge. Mon maître me repoussa et dit, en colère :

Tu seras punie pour cela. Il faut que tu acceptes le sperme que l’on te donne et tu ne dois rien recracher. Maintenant, dehors, et attends moi pour me servir.

m o r t ifiée, je sortis de la pièce et allai attendre mon maître dans la salle à manger. Lorsqu’il s’assit, je lui servi son petit déjeuner, qu’il avala sans un mot et sans me regarder. Au moment de partir, il me lança :

Je rentrerai tôt, aujourd’hui. Vers 14 heures. Nous irons faire quelques achats pour toi. Il n’est pas concevable qu’une boniche s’habille en Chanel ou autre.

Bien maître, je serai prête.

Tu as intérêt.

Bonne journée, maître.

Il sortit sans même répondre et je sus qu’il était fâché. Je me pris à redouter et à espérer la punition qu’il m’avait promise. La matinée passa trop lentement. Pour la première fois, je venais de réussir à préparer un repas correct, même si mon maître n’en profiterait pas, puisqu’il ne devait pas rentrer avant 14 heures.

CHAPITRE 2

Le lendemain soir, j’attendais avec impatience et appréhension l’arrivée de mon maître et de celle qui allait devenir ma maîtresse. Vers dix-neuf heures, je me mis en position dans le couloir et attendis leur arrivée. Je faillis jouir lorsque j’entendis la clef dans la serrure. Puis ils furent là. Je ne vis que deux pieds chaussés d’escarpins de bonne facture. Je tressaillis et faillit jurer lorsque j’entendis la voix de ma maîtresse.

— Bonsoir, boniche.

Véronique, ma gentille assistante. Véronique allait devenir ma maîtresse. J’en restai sans voix. Elle reprit impérieusement :

— Je t’ai dit bonsoir, il me semble.

— Bon… bonsoir, maîtresse.

— Lève-toi et aide-moi à me débarrasser.

Je n’avais d’autre choix que d’obéir. Je sentais leurs regards sur moi, un goguenard et triomphant, l’autre inquiet et inquisiteur. Je la débarrassai de son manteau et elle apparut en tailleur très chic. Jamais encore je ne l’avais vue si bien habillée. Je pensais que c’était grâce à l’argent de mon maître.

— Porte ma valise dans la chambre et reviens nous servir à boire, souillon.

— Bien maîtresse.

Je pris la valise, vaincue par le sort, et je la déposai dans la chambre. Je revins ensuite servir des rafraîchissements à mes maîtres. Lorsque je les eus servis, je me mis à genoux près d’eux. Je sentais le regard de Véronique sur moi. C’était un regard de triomphe. Après un instant de silence, elle demanda à Frank :

— Chéri, tu ne le lui as rien dit ?

— Non, je te laisse ce plaisir.

— Tu n’as pas compris, souillon ? me demandât’ elle joyeusement.

— Compris quoi, maîtresse ? répondis-je interloquée.

— C’est bien ce que je pensais, tu n’as rien compris, tu n’as rien vu venir. Je t’ai pris ton travail. Je t’ai pris ton mec et tu ne t’es rendu compte de rien !

— Pris … pris mon travail ?

— Bien sûr. Pourquoi crois-tu qu’il manquait un document dans ton dossier ? pourquoi crois-tu que tu n’as pas retrouvé de travail ? parce que je suis intervenu. C’est moi qui ai égaré le document. C’est moi qui ai pris contact avec celle qui gérait ton dossier ANPE afin que tu ne trouves pas de travail.

— Pour… pourquoi ?

— Pourquoi ? tu nous a toujours snobé, nous tes subordonnés. Tout juste un bonjour, et encore, du bout des lèvres. Pas un mot de remerciement, jamais. Pour toi, nous n’existions que pour te permettre de te faire mousser auprès des patrons. Et ton mec ? C’est moi qui l’ai dragué, ton mec. Je l’ai rencontré aux cocktails de la boîte. Ça n’a pas été trop difficile d’ailleurs, le pauvre était en manque de tendresse. Et puis, j’avais tous les atouts de mon côté. Regarde-toi. Un beau cul, mais pas de nichons. Froide comme la pierre. Alors je n’ai eu aucun mal à le conquérir. Lorsque je l’ai eu dans mon lit, j’ai pensé à toute cette mise en scène pour te convertir à la soumission. Pas trop mal réussi. D’ailleurs, je trouve que ton maître est trop cool avec toi. Avec moi, cela va changer. Je vais te dresser. Tu ne seras plus qu’une esclave, une salope. Ton maître partira lundi, pour un mois, peut-être plus. Lorsqu’il rentrera, je te jure que tu seras une parfaite salope. Je n’hésiterai pas à te fouetter si je ne suis pas satisfaite, et même alors, je le ferai pour mon plaisir. Tu as compris ?

— Oui maîtresse.

Pendant toute cette diatribe, j’étais restée muette. Je n’avais plus envie de révolte, j’étais abasourdie, matée. Entre mes cuisses, je sentais ma chatte mouiller ma culotte. J’espérais seulement qu’elle ne s’en rendrait pas compte. Que m’arrivait-il ? Je venais d’apprendre que Véronique m’avait trahie, trompée, qu’elle m’avait mise dans la situation dans laquelle je me trouvais et pourtant, je ne pouvais lui en vouloir. Tout cela m’avait fait voir ma véritable condition, celle d’une esclave, qui jouissait de se voir dominée.

— Demain soir, je donne un cocktail en l’honneur de mon départ, dit mon maître, tu n’auras rien à préparer, seulement à faire le service. Nous serons sept. Tu les connais tous. C’est toi qui les accueilleras et les servira. Il est de ton intérêt que tout se passe bien. Et n’oublie pas les consignes.

— Oui maître.

— Maintenant, à poil, lança Véronique.

Je me déshabillai donc entièrement. Elle sourit lorsqu’elle vit la culotte de coton que je portais, et déclara :

— Eh bien, chéri, tu as fait tout ce qu’il fallait pour qu’elle comprenne sa condition.

— Bien sûr, c’était nécessaire.

Lorsque je fis glisser le sous-vêtement sur me cuisses, elle fit une grimace à la vue de ma toison.

— Elle n’est pas épilée ?

— Tu le vois bien. Ce sera à toi de gérer cela.

— Si je peux, pas plus tard que demain matin. Lève les bras. Donc, épilation totale et définitive. Attend ici.

Je l’entendis téléphoner et lorsqu’elle revint, elle dit :

— Ok ! elle a rendez-vous à 7h30, demain matin. Je l’emmènerai chez mon esthéticienne. Inutile de te rhabiller. Tu vas venir me déshabiller et faire ma toilette.

Sur le chemin de la chambre, elle s’arrêta aux toilettes. Quand elle sortit, elle tenait son string à la main.

— Ouvre la bouche, m’ordonnât’ elle.

Elle me fourra le sous-vêtement dans la bouche et se dirigea vers le fond de l’appartement. Je la suivi jusqu’à la pièce où elle me dit :

— Défait ma jupe, boniche.

Je passai derrière elle, déboutonnai la ceinture et fit glisser le zip. Je me baissai pour qu’elle puisse enjamber le vêtement. Je contemplai ses fesses et ses cuisses. Elle avait des fesses rondes, dodues, des cuisses fermes, bien qu’ayant un peu de cellulite. Je me redressai et posai la jupe sur le lit. En la voyant de face, je vis qu’elle était entièrement épilée. Sa chatte, un peu grasse, laissait entrevoir deux grandes lèvres charnues. Je n’étais pas étonnée qu’elle ait pu attirer mon ami dans son lit, elle possédait tout ce que je n’avais jamais eu.

Elle s’assit sur le lit, juste au bord, écarta les cuisses et me dit :

— Nettoie-moi la chatte. Et tâche de faire çà bien.

Je n’avais encore jamais léché une femme et c’est avec appréhension que je m’approchai de celle de ma maîtresse. Je sortis la langue et commençai à la lécher doucement. Elle apprécia car elle poussa de petits soupirs d’aise. J’avais dans ma bouche son goût salé et dans mon nez son odeur musquée, pas désagréable. J’aurais continué comme cela longtemps si elle ne m’avait repoussée en disant :

— Assez, tu dois me nettoyer, pas me faire jouir. Allez, viens me laver.

Elle se leva et je la suivi dans ce qu’il y avait encore peu, ma salle de bain. Toute trace de moi avait disparue. Mes produits de beauté avaient, comme mes serviettes, mes gants de toilettes, rejoints la cave. A la place, Véronique installa les siens et m’envoya chercher une serviette dans sa valise. Je finis de la déshabiller, m’extasiant silencieusement sur la grosseur et la lourdeur de ses seins.

Je pris plaisir à laver, à sécher, puis à hydrater cette peau laiteuse, si douce. Malgré ce qu’elle venait de m’avouer, je ne la détestait pas. Tout au long de la toilette, je sentais mon intimité s’humidifier et il ne lui aurait pas fallu insister beaucoup pour que je la fasse jouir avec ma langue. Mais elle ne le demanda pas. La toilette terminée, elle passa une robe d’intérieur et m’intima l’ordre de préparer un repas léger.

Je m’habillai avant d’aller en cuisine exécuter l’ordre donné. Lorsque j’eu fini, je me rendis dans la salle à manger afin de mettre la table. Quelle ne fut pas ma surprise de les voir faire l’amour. Elle était à califourchon sur lui, avait la robe retroussée et je voyais ses fesses monter et descendre en rythme sur le membre de Frank. C’était un si beau spectacle que j’en oubliai de mettre la table. Frank s’aperçut de ma présence et me lança :

— Viens ici, puisque tu joues les voyeuses.

Je m’approchai d’eux et pris la position à genoux. De là où j’étais, je voyais nettement la queue luisante et dure de mon ami entrer et sortir de la chatte distendue de Véronique. Je sentais aussi une odeur de rut et entendais les bruits de succion que la chatte faisait à chaque mouvement de Frank. Ma culotte se mouilla instantanément et j’eus envie de me masturber. Je ne bougeai pourtant pas, sachant ce que me vaudrait une telle incartade. Il ne leur fallu pas longtemps pour jouir simultanément. Véronique se glissa à côté de son homme et me dit :

— Viens ici, souillon, tu vas nettoyer sa queue. Et applique-toi. Après, tu feras pareil avec ma chatte.

Je m’emparai de la verge de Frank et commençai à la lécher. Je retrouvai le goût de son sperme et un goût que je venais juste de connaître. Lorsqu’elle jugea que le sexe de son homme fut assez propre, elle écarta les cuisses et me demanda de la nettoyer à son tour. Je commençai par lui lécher l’intérieur des cuisses, poisseuses des secrétions qui s’échappaient de son vagin, puis, remontant doucement, insinuai ma langue dans sa conque. Je bus tout le sperme et toute la mouille qui s’y trouvait, avec beaucoup de conscience. J’avais envie de me caresser, mais je m’en gardai bien. Lorsqu’elle jugea que ce fut assez, elle m’intima l’ordre de mettre la table et de servir le dîner.

Tout au long, du repas, je dus subir leurs railleries, les caresses insistantes sur mes fesses ou mes seins et je dus me prêter à ce jeu sans me plaindre. D’ailleurs, je n’en avais pas envie. Je me complaisais dans ce rôle d’objet, d’esclave et de bonne.

Lorsqu’ils sortirent de table, je débarrassai le couvert et fit la vaisselle. Lorsque je regagnai ma chambre, la lumière était déjà éteinte dans la leur. Je m’étendis sur le lit et sans même me déshabiller, j’ouvris les jambes, écartai ma culotte et commençai à me caresser. Il ne me fallut pas longtemps pour parvenir à l’orgasme. Assouvie, je me levai, me déshabillai, lavai ma culotte poisseuse et pris une douche. Il était vingt-trois heures trente lorsque je me couchai. Je m’endormis aussitôt.

Le réveil me tira d’un sommeil lourd. Je regardai l’heure, six heures trente. Je me levai difficilement, m’habillai et allai dans la cuisine préparer le petit déjeuner de mes maîtres. Lorsque je frappai à le porte, portant le plateau, elle me répondit d’entrer, et de poser le plateau sur le lit. En me fixant, elle me dit :

— Là où nous allons, tu n’auras pas besoin de vêtements. Alors, tu quittes tout. Tu ne mettras que ta cape sur le dos.

— Bien maîtresse.

— Laisse-nous maintenant.

Je sortis et refermai la porte. Je me rendis dans ma chambre, quittai mes vêtements, pris ma cape et mes chaussures, me rendis dans le couloir et attendis ma maîtresse dans la position d’attente. Lorsqu’elle arriva, elle tenait à la main une fine cordelette. Elle me fit me lever et me lia les mains dans le dos. Je la suivis, à deux pas derrière elle, comme avec mon maître. Comme ma cape ne se fermait qu’avec un bouton en haut, à chaque pas, elle s’ouvrait, dévoilant ma nudité. Ce fut encore pire dans la voiture. Tout le bas de mon ventre était découvert par la position assise et ma maîtresse m’ordonna d’écarter les cuisses. Le voyage se passa ainsi, Véronique roulant presque au pas. Tous ceux qui plongeaient du regard dans la voiture ne pouvaient manquer de voir ma nudité révélée. Elle se gara à 100 mètres de l’institut et me fit la suivre. Le spectacle qu’offrait ma cape à chaque pas captiva beaucoup de passants.

Nous entrâmes dans le salon de beauté par l’arrière et Véronique embrassa la propriétaire qui l’attendait.

— Voilà, je t’amène ma boniche. Je veux une épilation intégrale. Plus aucun poil.

— Aucun problème. Montre-toi.

Ma maîtresse fit glisser la cape et me détacha les mains. Je me retrouvai nue devant l’esthéticienne. Celle-ci hocha la tête en regardant ma toison, examina mes aisselles et mes jambes puis dit à ma maîtresse :

— Tu me la laisses deux heures, cela ira.

— Bien sûr, chérie. A tout à l’heure.

Je restai seule, nue avec la femme. Celle-ci me fit signe de la suivre et m’installa sur une table. L’épilation commença par les aisselles, continua par les jambes et se termina par le pubis et la raie des fesses. Lorsqu’elle eut terminé, ma peau était aussi lisse qu’à ma naissance. Ma maîtresse, revenue depuis 10 minutes, inspecta le travail et paya. Elle me rattacha les mains dans le dos et remit ma cape sur les épaules. Il était neuf heures quarante-cinq lorsque nous sortîmes de l’institut.

— Je crois qu’il est temps de faire quelques emplettes pour toi. Suis-moi.

— Oui maîtresse.

— Sache qu’à aucun moment, tu ne dois cesser de m’appeler maîtresse. Si d’aventure, tu l’oubliais, je saurais te punir, compris ?

— Oui maîtresse.

Une nouvelle fois, je déambulais, encore plus nue sous ma cape, maintenant que j’étais épilée intégralement. Je sentais l’air s’engouffrer entre mes jambes et caresser mon pubis glabre. Je savais que chaque pas découvrait ma chatte rasée et que les passants pouvaient se régaler de sa vue. J’en mouillais mes cuisses. A un moment, ma maîtresse s’arrêta, passa un doigt sur mes lèvres intimes et le ressortit tout poisseux.

— Espèce de salope. Ça t’excite d’exhiber ta chatte comme ça ?

— Oui maîtresse.

— Lèche mon doigt.

Je fis ce qu’elle me commandait, sous le regard surpris d’un couple qui passait. Sans autre commentaire, ma maîtresse se remit en route et entra bientôt dans un magasin étrange. Il avait pour nom « FETIS’H ». Tout à l’intérieur reflétait parfaitement l’enseigne. Tous les fétichismes se trouvaient réunis dans ce magasin. Pantalon, jupes, robes, chemisiers en Cuir, latex, dentelles 1900, il y avait profusion de vêtements et même de sous-vêtements, dans le fond. C’est vers ce rayon que se dirigea ma maîtresse. Une vendeuse nous rejoignit bientôt.

— Puis-je vous aider, mesdames ? demandât’ elle avec le sourire.

— Je cherche des corsets pour ma boniche. Je viens de la part de Fiona. Le mot de passe est « marquis de Sade »

— Ah, Fiona, bien sûr. C’est pour mademoiselle ! peut-on voir comment elle est ?

Ma maîtresse déboutonna la cape qui tomba à mes pieds. Sans un mot, la vendeuse me détailla des pieds à la tête en faisant la moue.

— Pas de seins, menue, ça ne va pas être facile, fit-elle ensuite, à l’adresse de ma maîtresse, et jetant un œil vers la porte, mais je pense que nous allons trouver. Suivez-moi.

Nous la suivîmes dans l’arrière-boutique où elle ouvrit une porte dérobée, qu’elle referma après nous avoir faites entrer. Là s’étalaient d’autres vêtements, beaucoup plus petits. La vendeuse reprit.

— Nous avons cet endroit, réservé aux initiés. Voyons voir, faîtes votre choix, regardez.

— Attends-moi, ici, boniche, en position me lança ma maîtresse, avant de suivre la vendeuse.

— Bien maîtresse, répondis-je d’une voix claire en m’agenouillant.

— Elle semble bien dressée, fit la vendeuse.

— Oh, non, son dressage commence juste, rétorqua ma maîtresse, en se dirigeant vers les présentoirs.

Elles déambulèrent pendant au moins dix minutes dans les différentes allées, ma maîtresse choisissant des pièces de lingerie que décrochait la vendeuse. Pendant tout ce temps, je restai là où m’avait placé ma maîtresse, dans la position demandée.

— Lève-toi, que l’on puisse t’essayer ce que j’ai choisi.

Le regard toujours baissé, je me remis debout. Ma maîtresse me délia les mains et désigna un vêtement. La vendeuse me le passa. C’était un corset rigide, qui soulignait le dessous des seins en les remontant, mais en ne les soutenant nullement. En bas, il s’arrêtait sur les hanches. Il me serait difficile, voire impossible de me pencher. Elle donna ensuite des instructions à ma maîtresse.

— Voyez, c’est bien sa taille. Le laçage s’effectue derrière. Comme cela, elle ne peut pas l’atteindre. Pour resserrer, il suffit de tirer chaque lacet comme ceci, et faire un nœud.

Elle tirait les lacets au niveau de chaque œilleton. C’était une opération fastidieuse, le corset en comportait une trentaine de chaque côté. Lorsqu’elle eut fini, je sentis une pression terrible sur tout mon ventre, et une certaine difficulté à respirer. Mes seins jaillirent au-dessus du corset. Ma maîtresse s’approcha et caressa le vêtement.

— ça te plait, boniche ?

— j’ai du mal à respirer, maîtresse, et cela me serre beaucoup.

— Elle va s’y faire, lança la vendeuse. Avec un tel corset, vous pourrez réduire sa taille de cinq à dix centimètres. Mais il faudra y aller doucement. Pas plus d’un centimètre par semaine, à peu près, en tout cas, pas avant trois jours, qu’elle ait le temps de s’habituer.

— Très bien, je le prends. Essayons-en d’autres.

J’en essayai une bonne dizaine, de toutes formes et de toutes matières. Ma maîtresse en retint cinq. Deux en tissu, y compris le premier, deux en latex et un en cuir. A la fin, elle demanda à la vendeuse de me repasser le corset essayé en premier.

C’est ainsi que je ressortis du magasin. La démarche raide que j’étais obligée d’adopter attirait l’attention sur moi, et ma cape qui ne cachait rien de ma nudité retenait encore plus les regards. J’eus du mal à m’asseoir dans la voiture et encore plus à me relever, ma maîtresse m’ayant rattaché les mains avant de sortir du magasin.

Je dus me présenter à mon maître, uniquement vêtue de mon corset. S’il apprécia mes hanches en forme d’amphore, le bombé exagéré de mon pubis, la remontée de mes seins, il n’en pipa pas mot. On ne félicite pas une boniche.

— On pourrait peut-être l’habiller comme cela pour faire le service, ce soir, commença Véronique.

— Je ne crois pas que ce soit une bonne idée rétorqua Frank. Même s’ils sont au courant pour elle, ils n’ont peut-être pas encore une idée de ce qu’elle va devenir. Je pense qu’il faut la garder en tenue de soubrette.

— Avec une culotte ?

— Oui, une culotte haute en maille fantaisie, cela lui ira très bien. Compris, boniche ?

— Oui maître.

— Tous t’appelleront boniche. Tu devras les appeler « madame ou monsieur », pas par leur prénom. Tu dois savoir rester à ta place. Nous, tu continueras à nous appeler maître et maîtresse.

— Bien maître.

— Allez, va dans ta chambre. Véronique et moi allons déjeuner dehors et faire quelques emplettes. Vers dix-sept heures, un commis viendra livrer des petits fours. Tu l’accueilleras et tu mettras le tout au frigo. Le champagne y est déjà.

— Bien maître.

— Lorsqu’il sera prêt à partir, tu lui feras un pourboire spécial, dit ma maîtresse. Tu le suceras à fond, mais tu n’avaleras pas le sperme. Tu le recracheras dans une soucoupe et tu le mettras au congélateur, compris ?

— Oui maîtresse.

J’eus un pincement au cœur en les voyant partir main dans la main. Je me rendis dans ma chambre, m’étendis sur le lit et finit par m’endormir. La sonnette de la porte d’entrée me réveilla en carillonnant avec insistance. Je me précipitai, les yeux bouffis de sommeil. Un homme était là, avec un chariot contenant les petits fours. Pendant qu’il remplissait le frigo, je détaillais l’homme que j’allais devoir sucer. Il était gros, très gros, mais à priori propre. De toute façon, propre ou pas, il fallait que je m’acquitte de ma tâche. Je l’entraînai dans la cuisine où j’avais déjà disposé une soucoupe. Je m’agenouillai devant lui, fit glisser son pantalon et son slip sur ses chevilles. Il bandait déjà. Il était donc au courant du pourboire que je devais lui donner. Je regardai sa queue. Elle était plus courte mais plus épaisse que celle de mon maître, avec une grosse veine sur le dessus et un gland écarlate d’où suintait déjà un peu de liquide. J’embouchais la bitte et me mis à pomper. Elle m’emplissait la bouche et il donnait de petits coups de reins pour s’enfonce plus encore. Pendant que je le suçais, il faisait ses commentaires :

— Ah, la salope, elle me pompe bien… qu’est-ce qu’elle suce bien … je vais t’en mettre plein ta gueule de salope…

Il ne tint pas longtemps et il jouit dans un râle. Il avait toutefois dit la vérité. Il m’en mit plein la bouche. Pendant qu’il s’essuyait avec un torchon, je recrachai la semence mêlée à ma salive dans la soucoupe, puis mis le tout au congélateur. L’homme s’en alla sans même un au revoir, gêné.

Je fis un peu de toilette et, comme il était encore tôt, je pris mon temps pour préparer le cocktail de mes maîtres. Totalement nue dans l’appartement, je vaquais à mes occupations quand j’entendis l’ascenseur. J’écoutai et me rendis vite compte qu’il s’arrêtait à notre étage. Je regardai l’heure, dix-huit heures. Ce devait être mes maîtres. Je me rendis dons dans le couloir et me mis en position. Bientôt la porte s’ouvrit sur eux. Véronique me lança, sans même me regarder.

— Viens me laver et m’habiller, il est temps.

— Bien maîtresse.

Je me levai et la suivis dans la chambre. Là, elle s’assit sur le lit, me tendant ses pieds. A genoux devant elle, je défis les lanières de ses hauts talons et retirai ses chaussures. Mue par un réflexe, je me penchai alors et embrassai ses chevilles. En souriant, elle me dit :

— N’aie crainte, tu auras bientôt l’occasion de t’en occuper. Pour l’instant, aide-moi à me déshabiller.

Je l’aidai à quitter sa robe, puis son soutien-gorge et sa culotte. Lorsqu’elle fut nue, elle se dirigea vers la salle de bain où je dus la laver. De retour dans la chambre, je l’aidai à passer la tenue qu’elle voulait mettre, un soutien-gorge balconnet, un string assorti, un chemisier en tulle quasi transparent et une jupe ample. Elle me fit lui chausser des ballerines crème. Ensuite, je dus lui coiffer longuement sa longue chevelure blonde. Quand elle estima que cela suffisait, elle me renvoya rudement :

— Va te préparer, souillon, et n’oublie de venir te faire voir auprès de moi.

— Bien maîtresse.

Je traversai le couloir pour me rendre dans ma chambre. Après m’être rafraîchie, j’enfilai la culotte prévue, puis mon chemisier sans manche et ma jupe. En me regardant dans la glace, de côté, je m’aperçus que ma poitrine se voyait lorsque je bougeais le bras. Ainsi, c’était pour cela que mon maître me les avait achetés. Sans plus attendre, je mis en place les seaux à champagne, les coupes. Lorsque ma maîtresse vint dans la pièce, je lui montrai ma tenue, qui sembla beaucoup lui plaire. La forme de ma culotte, dont la ceinture se trouvait au-dessus de ma taille la fit rire, puis elle me congédia :

— Les invités vont arriver. Va les accueillir.

— Bien maîtresse.

J’allai me place près de la porte afin d’entendre l’ascenseur arriver. Je n’eus pas longtemps à attendre. La sonnette retentit aussitôt. Ce furent monsieur et madame Mercier qui arrivèrent les premiers. Puis ce fut le tour de monsieur et madame Merck. Le dernier arrivé fut Philippe Delsol. De tous les hommes, ce fut le seul à me saluer. Autant les femmes n’eurent aucun problème, autant les hommes semblèrent gênés en ma présence. Lorsqu’il fut passé dans le salon, je vins aux ordres.

— Tu peux servir boniche.

— Bien, maîtresse.

Je me rendis à la cuisine et sortis le premier plateau de petits fours. Lorsque je vins les présenter aux invités confortablement assis dans le salon, je faillis oublier la consigne de ne pas plier les genoux pour servir. Mon moment d’hésitation n’échappa pas à Véronique qui me fit les gros yeux. Je me penchai donc pour servir les petits fours. Je savais que derrière moi, tous ceux qui y étaient pouvaient voir ma culotte. Je la sentis s’humidifier au fur et à mesure de la soirée, en même temps que les regards sur mes fesses se faisaient plus insistants. Devant, lorsque je me penchais, le décolleté laissait voir la totalité de mes seins, les aréoles et les pointes tendues comprises. Je remarquai que ma situation semblait plaire davantage aux femmes qu’aux hommes. Ceux-ci semblaient mal à l’aise vis-à-vis de moi.

La soirée s’allongeant, les langues commencèrent à se délier et la conversation vint tout naturellement sur moi. Je dus me mettre à genoux au milieu de l’assemblée, cuisses écartées, mains sur la tête et répondre aux questions.

— Cela vous plait d’être utilisée comme cela ? demanda madame Mercier.

— Oui, madame, répondis-je franchement.

— Mais pourquoi, demanda une autre voix que je reconnu comme celle de monsieur Merck.

— Cela vient de ma petite e n f a n c e , monsieur. J’ai été élevée dans un orphelinat très strict. La moindre incartade nous valait brimade et punition. La fessée était courante et la mise au coin aussi. J’ai enfouis tout cela lors de mes études et mon travail. Mais tout est remonté à la surface lorsque j’ai perdu mon travail. Je me suis sentie inutile, comme lors de mon passage dans ces institutions. Mon maître a su détecter mes dispositions et me remettre à ma place.

— Pourtant vous sembliez à l’aise dans le monde, dit monsieur Delsol.

— Comme vous le dîtes, monsieur, je semblais à l’aise, je semblais seulement.

La conversation continua encore longtemps et se tarit finalement. Les invités finirent par prendre congé. Après les avoir raccompagnés, je revins dans le salon, m’agenouiller aux pieds de mes maîtres.

— C’est très bien, boniche, tu as assuré. Tu vas avoir ta récompense. Déshabille-toi et installe-toi à quatre pattes sur la table, me dit ma maîtresse.

Je me mis dans la position demandée et j’attendis. Ma maîtresse m’enfila la culotte trempée sur la tête, le fond contre mes narines et ma bouche. Je sentis bientôt des doigts me fouiller. Je me mis à onduler sous les caresses. Puis les doigts sortirent et commencèrent à agacer mon œillet. Un doigt, puis deux, puis trois… ce fut quatre doigts qui dilatèrent mon anus, avant de se retirer. Je sentis alors le membre de mon maître me pénétrer lentement le cul. La douleur du début s’estompa bien vite. Puis il accéléra le mouvement. Il me ramona le cul sans douceur, sans tenir compte de mes désirs. Il n’en avait pas besoin, je n’étais qu’une boniche. Mon sphincter commençait à s’habituer à la pénétration et je commençais à aimer, lorsque je le sentis se raidir. Dans un dernier coup de rein, il rugit et se vida dans mes entrailles. Je ressentis une immense frustration. Sans un mot, il sortit et s’en alla. Je restai seule, le cul en l’air, avec l’impression d’avoir l’anus grand ouvert. Ce fut Véronique qui me libéra de ma position.

— Allez, souillon, va te laver le cul. Après, tu viendras me déshabiller et me laver.

— Bien maîtresse.

Je me levai tant bien que mal, essayant de ne pas libérer partout le sperme de mon maître. Je dus serrer les fesses durant tout le trajet et mettre ma main entre mes cuisses. J’eus la main pleine de sperme tâché de matière fécale, car je n’avais pas eu de lavement avant d’être enculée. Je me lavai puis fit ce que ma maîtresse m’avait demandé. J’aimais cette tâche, la déshabiller, être près d’elle, faire glisser sa robe et révéler ses deux globes parfaits, sentir son odeur, toucher le grain de sa peau en la lavant, sentir l’odeur de sa chatte, faire à nouveau glisser un vêtement de nuit vaporeux.

Il était deux heures du matin lorsque je terminai d’enfourner les derniers plats dans le lave-vaisselle et le lançai. J’allai me coucher. Etendue dans mon lit je repensai à cette sodomie sauvage, à cette dernière soirée avec mon maître, avant longtemps, et je finis par m’endormir, la main entre les cuisses.

Le réveil me tira du lit à neuf heures. Je me levai, fis ma toilette, m’habillai et partis chercher les croissants pour mes maîtres. De retour, je préparai le petit déjeuner et allai les servir au lit.

— Vas dans ta chambre, me dit ma maîtresse, tu n’en sortiras que lorsque nous serons partis. Je rentrerai vers vingt et une heures. Tu m’attendras à la porte, totalement nue, nous aurons à discuter, toutes les deux.

— Bien maîtresse.

Je quittai la chambre pour me rendre dans la mienne. Deux heures plus tard, je les entendis quitter l’appartement et je demeurai seule. La journée s’étira interminablement. Je ne savais que faire.

CHAPITRE 3

20h50, je me mis en place. Je ne sais combien de temps se passa avant que j’entende la clef tourner dans la serrure. Ma maîtresse entra, quitta son manteau et me dit :

— Allons au salon.

Je la suivis et, pendant qu’elle s’asseyait dans un fauteuil moelleux, je m’agenouillais à ses pieds. Elle me regarda un moment puis commença à parler.

— Je dois te dire quelque chose que ton maître ne t’as pas dit. Il est parti aujourd’hui, pour un mois, comme annoncé. En partant, il m’a laissé ta propriété. Mais ce n’est pas ce que je veux.

Interloquée, je relevais la tête et croisais le regard de Véronique. Elle semblait désolée. Aussitôt, prise en faute, je regardais le sol.

— Vous ne voulez plus de moi, maîtresse ? m’écriais-je.

— Laisse-moi finir. Si tu m’interromps encore une fois, je te fesse, compris ?

— Oui maîtresse.

— Ce que je veux, c’est que toi, tu me dises que tu veux être ma soumise. Alors, à ce moment-là, et seulement là, j’accepterai. Il faut que tu saches ce qui t’attend, avant. Je serai extrêmement sévère avec toi. Tu me donneras tous tes papiers, carte d’identité, permis de conduire, passeport, carte vitale. Tu clôtureras tous tes comptes en banque et tu verseras l’argent sur un compte dont je te donnerai le numéro. Tu n’auras ainsi plus d’existence légale. Je t’appellerai Cybèle. Je pourrai faire de toi ce qu’il me plaira. Je pourrai te fouetter, par punition ou pour mon plaisir, quand bon me semblera. Je pourrai te faire raser la tête, te faire épiler intégralement, temporairement ou définitivement. Je pourrai t’arnacher avec tout ce qui me plaira. Tu vivras nue en permanence, sauf à certaines occasions. C’est moi, et moi seule qui choisirai tes vêtements. Je pourrai te marquer, te faire faire des piercings, des tatouages. Je pourrai te baiser ou te faire baiser par tous tes trous, par qui je voudrai, sans que tu ne puisses jamais refuser. Tu n’auras pas d’autres orgasmes que ceux que je te permettrai. Tu porteras en permanence un collier et des bracelets de poignets et de chevilles. Tu devras signer un contrat que tu honoreras en tous points. Voilà, tu sais à peu près tout. Si tu ne désires pas être mon esclave, tu seras libre de partir.

Voilà, j’ai terminé. Tu as jusqu’à demain soir pour réfléchir. Tu me donneras ta réponse à ce moment-là. Ensuite, il sera trop tard pour revenir en arrière. Je te laisse réfléchir. Je vais aller me coucher. C’est inutile de venir t’occuper de moi. A demain, souillon.

— A demain, maîtresse.

Sans plus s’occuper de moi, elle se rendit dans sa chambre et j’entendis la porte se fermer. Je me relevais, allais dans la mienne et commençais à réfléchir. Je passais en revue tous les éléments de ma vie. Je ne pouvais nier que j’avais aimé ces instants de soumission, tout en regrettant qu’ils ne soient pas plus durs. A part une fessée, je n’avais guère souffert. Mais voilà que l’on m’offrait la possibilité de me livrer corps et âme à quelqu’un. Allais-je me laisser aller ? Devais-je refuser ?

Je passais une bonne partie de la nuit à me poser des questions. Je finis par m’endormir lorsque je pris la seule décision possible. Je devais accepter sans réserve la nouvelle vie que me proposait ma maîtresse.

Lorsque je me réveillais, il était passé 10h. Ainsi, ma maîtresse ne m’avait pas réveillée avant de partir. J’eue donc toute la journée pour peaufiner ma réponse.

Je me dénudais entièrement et me mis en position d’attente dans le couloir de l’entrée. Lorsque ma maîtresse referma la porte d’entrée, elle me dit :

— Aides-moi à retirer mon ma veste. Ensuite, tu me serviras un rafraîchissement et tu me donneras ta réponse.

Je fis donc ce que ma maîtresse m’avait demandé puis je m’agenouillais devant elle.

— As-tu pris ta décision ?

— Oui maîtresse.

— Sais-tu que si tu acceptes de me suivre, ce sera ta dernière décision ?

— Oui maîtresse.

— Alors je t’écoute.

— Maîtresse, j’ai décidé de vous suivre.

— Tu en es bien sûre ?

— Oui maîtresse. J’en suis absolument sûre.

— Tu sais que dès lors, tu ne peux plus revenir en arrière ?

— Oui, maîtresse. Faites de moi votre esclave. Je veux que vous vous serviez de moi comme vous semble.

— Bien. C’est ton choix. Je t’accepte donc comme esclave. J’ai pris une semaine de congé. Je vais te faire découvrir ta nouvelle vie.

— Merci maîtresse. Je vous servirai de tout mon cœur et de toute mon âme. Je suis votre humble esclave.

— Alors commençons tout de suite. Vas me chercher tous tes papiers.

— Bien maîtresse.

Je me relevais donc pour aller dans la chambre chercher mes documents. Je n’eue qu’à prendre l’enveloppe sur le lit. Je revins dans le salon, m’agenouillais à ses pieds et lui tendit la missive. Sans même la regarder, elle la posa à côté d’elle et me dit :

— Je suis fatiguée et j’ai les pieds en compote. Lèche-les.

Je lui retirai doucement ses chaussures et portais un pied à ma bouche. Il sentait le cuir et la transpiration, mais je m’activais avec ma langue. Je commençais par lécher chaque orteil avant de les sucer les uns après les autres. Puis je léchais le dessus du pied et la cheville. Quand ce fut finit, je passais à la plante. Au bout de dix minutes de léchage, je passais à l’autre. J’entendais ma maîtresse soupirer d’aise. Enfin, elle retira ses pieds et se releva.

— Suis-moi, tu vas me déshabiller et me laver.

Je la suivi dans la chambre et déboutonnais sa jupe de tailleur. Je me baissais pour lui permettre d’enjamber son vêtement et j’eue sous les yeux sa culotte de satin bleu, humide à l’entrejambe. M’approchant imperceptiblement, je pu humer son odeur intime. Je me redressais pour déboutonner son chemisier. Un soutien-gorge corbeille assorti supportait ses globes merveilleux. J’avais envie de les lécher, les prendre dans les mains et le soupeser, les malaxer. Un claquement de langue me rappela à mon devoir. Je fis glisser les manches du chemisier et dégrafais le soutien-gorge. Elle n’était plus vêtue que de sa culotte, que je fis glisser sur ses hanches, non sans caresser cette peau si douce.

Nue, elle se dirigea vers la salle de bain. Je ne pouvais détacher mes yeux de sa croupe qui ondulait devant moi. J’aurai aimé que cela dure des heures. Hélas, elle entra sous la douche, se mouilla et je pris l’éponge pour la frotter. Je m’attardai sur ses courbes délicieuses et je l’entendis soupirer d’aise. Lorsque je commençais à lui écarter les jambes pour lui laver le sexe, elle refusa.

— Tu feras cela avec ta langue, puisque tu aimes tant cela.

— Bien maîtresse.

Lorsque j’eus finit de la laver et de la sécher, elle appuya son pied sur la baignoire et me demanda de la lécher. Je ne me fis pas prier et je plongeais dans sa chatte. Elle ne mit pas longtemps à gémir. Je sentais sa mouille me couler dans la bouche et ses ondulations révélaient son excitation. Elle ne tarda pas à jouir avec un feulement de tigresse, en plaquant ma bouche contre son pubis. Elle se calma un instant, puis, avec un sourire sadique, me lança :

— Après le côté face, le côté pile, souillon.

Je restais un moment interloquée, me demandant ce qu’elle voulait dire. Lorsqu’elle se pencha en avant en écartant ses fesses des deux mains, je compris ce qu’elle voulait. J’insinuais ma langue entre ses deux globes et léchais la raie des fesses. Puis je titillais du bout de la langue son anus. Une nouvelle fois, elle soupira d’aise. Je dus la lécher pendant une bonne dizaine de minutes avant qu’elle ne décide que cela suffisait.

— Relève-toi, m’intimât-elle.

Lorsque je me relevais, elle glissa un doigt dans mon vagin. Elle n’eut aucun mal à se rendre compte de mon excitation.

— Ça te fait de l’effet de me lécher le cul, souillon ?

— Oui maîtresse.

— Tu as envie de jouir ?

— Oui maîtresse.

— Il n’en est pas question. Tu n’es qu’une salope qui a toujours le feu au cul.

— Oui maîtresse.

— Viens m’aider à passer ma chemise de nuit. Cette nuit, tu dormiras dans ma chambre, mais pas dans le lit. Sur la moquette, à côté. Et pour ne pas que tu te masturbes, je vais t’attacher les mains.

Elle sortit une paire de bas de la commode et me fit mettre les mains dans le dos. Je fus bientôt incapable de bouger les poignets. Elle me fit ensuite étendre sur le tapis à côté d’elle et lia mes chevilles de la même façon. Avec un troisième bas, elle relia les deux liens, m’obligeant à me cambrer au maximum en arrière. La position était particulièrement difficile, voire douloureuse. Pour terminer, ma maîtresse me fourra une culotte dans la bouche et me bâillonna avec un quatrième bas.

— Comme cela, je suis sûre que tu ne te branleras pas cette nuit, et que tu ne m’empêcheras pas de dormir. Bonne nuit, souillon.

Et elle éteignit la lumière. J’entendis bientôt le souffle régulier de son sommeil. Moi, je ne pouvais dormir. La position qu’elle m’avait imposée devint bientôt une véritable t o r t u r e . Tous mes muscles s’ankylosaient les uns après les autres. La culotte s’imprégnait de ma salive et semblait gonfler dans ma bouche. Et pourtant, entre mes cuisses, je sentais mon sexe mouiller de plus en plus. Pour rien au monde je n’aurai voulu être ailleurs.

Je ne sais comment je fis pour m’endormir, mais je me réveillais plusieurs fois dans la nuit. Au matin, je me sentais complétement courbaturée et incapable de bouger. J’avais mal partout et pourtant, ma chatte était trempée.

Ma maîtresse se réveilla et alla dans la salle de bain. J’entendis son urine s’écraser sur la faïence des WC et j’eus une bouffée de chaleur en songeant que j’aurais aimé être à la place de la cuvette pour recevoir cette douche dorée. Je l’entendis tirer du papier puis, presque aussitôt, actionner la chasse. Elle revint vers moi et sembla seulement s’apercevoir de ma présence. Elle retira mon bâillon et me demanda :

— Bien dormi, souillon ?

J’eus bien du mal à lui répondre, ayant la mâchoire bloquée par les heures de bâillon. Elle sourit et commença à me délier. Il me fallut pas loin de cinq minutes pour pouvoir bouger enfin. Je me relevais difficilement et me dirigeais vers la cuisine pour préparer le petit déjeuner de ma maîtresse. Lorsqu’elle eut terminé, je débarrassais la table, fis la vaisselle et revins prendre les consignes.

— Aujourd’hui, tu vas signer le contrat, si tu le veux.

— Votre salope le désire plus que tout, maîtresse.

— Tu sais ce que cela voudra dire pour toi ?

— Oui maîtresse.

— Bon, allons-y. je vais installer le caméscope et tu n’auras qu’à lire le texte en regardant l’objectif. C’est compris ?

— Oui maîtresse.

Véronique installa l’appareil et le braqua sur moi. Je m’emparai du papier et je lus :

— Nous sommes le dix-sept mai 2012, il est neuf heures trente.

Je m’appelle Aurélie Segner, j’ai vingt-cinq ans et je suis saine d’esprit. Par cette déclaration, je demande à ma maîtresse, Véronique Meilleux, de m’accepter comme esclave, toute à sa disposition.

Pour marquer mon entière et totale soumission, je remets ce jour, mon passeport et ma carte d’identité à ma maîtresse. Je lui remets également mon chéquier et ma carte bancaire, je lui donne également entière procuration sur mes comptes.

Je désire abandonner mon nom et me nommer Cybèle, comme le désire ma maîtresse.

Je demande à ma maîtresse un dressage sévère. Aucune punition, fut-elle méritée ou simplement due au seul plaisir de ma maîtresse ne devra m’être épargnée. Fouet, cravache, martinet, peu importe, pourvu que la punition soit dure, et longue. Aucune partie de mon corps ne devra être épargnée, si ce n’est le visage, que ce soit les seins, le cul, l’anus, le vagin, les cuisses.

La nudité permanente sera ma règle. Si elle le désire, il lui appartiendra de choisir mes vêtements, si vêtements il y a.

Je désire vivre en permanence mon état d’esclave, en étant toujours attachée et contrainte par tous les moyens qu’elle pourra envisager. Il lui appartiendra de choisir de me priver totalement de liberté ou de la restreindre plus ou moins fortement, à sa seule guise.

Tous mes orifices, bouche, vagin, anus seront en permanence à sa disposition, pour en faire ce qu’il lui plaira : dilatation ou pénétration extrêmes, cunnilingus, toilette après les besoins, tous les besoins, sans exception.

Elle pourra me prêter à qui bon lui semblera, homme ou femme, sans possibilité de refus de ma part.

Tout ce qui reste de ma pilosité est à sa disposition.

Si elle le désire, elle pourra m’imposer tous les piercings et les tatouages qu’il lui plaira. Je voudrais avoir dans la chair le signe de mon appartenance à ma maîtresse.

La lecture terminée, je reposais ma déclaration et me mis en position d’attente. Véronique se leva et éteignit le caméscope. Elle retira la cassette et quitta le salon. Elle revint quelques instants plus tard, les mains vides. Je savais qu’elle était allée ranger la cassette dans le coffre, où se trouvaient déjà tous mes papiers. Ainsi, je n’avais plus d’existence légale. Je n’étais plus qu’un objet, une esclave.

— Mets ta cape, nous partons.

— Bien maîtresse.

Nous quittâmes l’appartement. Dans le garage, Véronique me fit m’installer à l’arrière, jambes écartées. Ainsi, mon sexe était visible depuis le trottoir. Nous roulâmes pendant une demi-heure après avoir quitté l’appartement, jusqu’à la ville voisine. Là, Véronique laissa la voiture dans un parking du centre-ville et m’emmena dans de petites rue jusqu’à un magasin spécialisé. La vitrine affichait en gros : tout pour le S-M.

Véronique entra et se dirigea vers la caisse où se tenaient deux femmes.

— Puis-je vous aider, madame ? demanda l’une d’elle. Un coup d’œil leur avait suffi pour voir que Véronique était la maîtresse.

— Oui, je cherche des articles pour ma soumise.

— Quels genres d’articles ? nous avons beaucoup de choses, vêtements, corsets, bâillons, masques, liens, fouets, cravaches et beaucoup d’autres…

— Commençons par les corsets.

— Si vous voulez bien me suivre.

La femme se dirigea vers une série de présentoirs où se trouvaient un grand nombre de corsets. Elle détailla les modèles, les montrant à ma maîtresse :

— Vous avez plusieurs modèles, et pour chaque modèle, plusieurs textures et couleurs. Pour commencer, il faut définir la taille, haute ou basse. La taille haute englobe, pour certains modèles, la poitrine. Mais la plupart s’arrêtent juste sous les seins et sur la taille, comme ce modèle-ci. Celui-ci permet de fixer une ceinture de chasteté. Vous voyez, ces deux anneaux en sont les attaches. La ceinture permet de fixer deux godes et de remplir la soumise. Elle se fixe avec un clef, et pas un cadenas. Vous pouvez également, grâce à ce laçage arrière, modifier le tour de taille.

— De combien ?

— Avec celui-ci ? de trois à cinq centimètres. Mais il faut le faire progressivement.

— Bien, je voudrais lui faire essayer ce modèle.

— Quelle taille fait-elle ?

— Trente-six, trente-huit !

— Bien, il lui faut une taille deux. Ah, voici. Quelle texture ?

— En tissu, d’abord ou en cuir !

— Voilà !

— Déshabille-toi, me lança Véronique.

Je quittais ma cape et apparue nue devant la femme. Professionnelle, celle-ci me présenta le corset et me le fit passer. Il remontait mes seins, et il s’arrêtait sur mes hanches. Une fois cela fait, elle commença à serrer les lacets en donnant des explications à ma maîtresse.

— Pour serrer, toujours commencer par en haut, et serre des deux côtés à la fois, le nœud final est sur les fesses. Ensuite, grâce à ce lien et ce bouton pression, vous remontez le tout et le fixez ici. Vous pouvez constater sa rigidité. Pour fixer la ceinture, c’est simple, il suffit de la fermer avec cette clef.

— Très bien, je crois que je vais prendre ce modèle, avec la ceinture. Quels genre de godes vont avec ?

— Nous avons un assortiment de six diamètres. On les propose, soit à l’unité, soit dans un coffret. La longueur dépend du diamètre, pour ce qui est du vagin. La longueur pour l’anus est de dix centimètres. Les diamètres vont de trois et demi à huit, pour les deux modèles. Je ne vous cache pas qu’au-delà de cinq centimètres, la pénétration s’avère douloureuse et très difficile, quel que soit l’orifice. Les gros diamètres, de six à huit, ne figurent pas dans le coffret, seul ceux de trois et demi à cinq sont inclus.

— D’accord, mettez-moi également un coffret de chaque. Qu’avez-vous d’autre ?

— Un modèle court, utilisable avec la ceinture. Le voici !

— Je vais en prendre un également.

— Nous avons un modèle tout-à-fait particulier. En acier. Impossible de bouger. Voulez-vous le voir ?

— Pas pour l’instant, cela suffira comme corset.

— Voulez-vous voir autre chose ?

— Oui, des colliers.

— Si vous voulez bien me suivre.

Toujours vêtue du corset, je suivis donc ma maîtresse et la vendeuse vers d’autres présentoirs. Là s’étalaient des colliers de toutes tailles et de toutes matières. La vendeuse faisait l’article. Véronique s’arrêta sur plusieurs modèles : un collier étroit, en cuir, avec des anneaux devant et derrière, un plus large, en acier recouvert à l’intérieur de néoprène chirurgical, là aussi, avec des anneaux, et enfin, un dernier, très large, qui maintenait la tête haute. Ensuite, ce fut le tour des bracelets de chevilles et de poignets. Elle les choisit tous en acier, avec un collier en métal, tous fermant avec des boulons. Nous nous dirigeâmes ensuite vers les bâillons et elle en acheta plusieurs : des simples avec des boules de différents diamètres et un composé d’un bâillon ; sur les côtés, deux lanières remontaient le long des joues, jusque derrière le crâne, où elles se fermaient avec une lanière verticale. Enfin, pour terminer, elle choisit deux cravaches, un martinet, un fouet court, et un battoir, sans oublier deux paires de menottes.

— Nous avons également des médailles pour esclaves. Cinq centimètres de diamètre. Nous vous en offrons deux, ainsi que la gravure.

— Alors, d’un côté, mettez Cybèle, et de l’autre, propriété de maîtresse Véronique.

Lorsque la femme lui remit les deux médailles, Véronique lui demanda de resserrer le corset, que je dus garder sous ma cape et je portai les paquets en partant. Ma respiration devint vite difficile, mais ma maîtresse n’en tint pas compte. Je dus porter les paquets jusqu’à la voiture et monter une nouvelle fois à l’arrière.

A peine de retour à la maison, ma maîtresse me fixa un collier et y attacha une médaille. Puis ce fut au tour de mes poignets et de mes chevilles de recevoir des bracelets.

— Tu porteras ce harnachement en permanence. Ce sera ton seul vêtement lorsque tu seras à la maison, sauf exception, compris ?

— Oui maîtresse.

— Vas me préparer à déjeuner. Après, nous ressortirons. J’ai encore des courses à faire.

— Bien maîtresse.

Je me rendis donc à la cuisine et préparai un repas léger. Après avoir servi ma maîtresse, je me mis à genoux près d’elle. Elle mangea lentement. A la fin du repas, elle me dit :

— Je trouve que la chambre d’amis est trop bien pour toi. Il va falloir trouver un autre endroit. Tiens, que dis-tu du débarras ?

Ce débarras était un placard de trois mètres sur deux, situé au fond de l’appartement. Chichement éclairé par un vasistas placé trop haut, il servait à mettre tout ce qui gênait ailleurs. Nous n’y pénétrions quasiment jamais. Et cela allait devenir ma chambre, puisque Véronique l’avait décidé.

— Tu ne dis rien, souillon ?

— Comme il vous plaira, maîtresse.

— Bien sûr, il faudra l’aménager un peu, faire du ménage, mais je pense que tu seras là à ta place.

— Bien maîtresse.

— C’est dit. Pendant que j’irai faire le reste des courses, tu videras cet endroit. Il deviendra ta chambre.

— Bien maîtresse.

Il me fallut toute l’après-midi pour évacuer les affaires. Comme me l’avait ordonné ma maîtresse, je dû descendre les affaires à la cave, harnachée. Par miracle, personne ne prit l’ascenseur en même temps que moi. J’eus fini le travail vers dix-sept heures. Je me mis en position dans le couloir en attendant Véronique. Elle arriva une heure plus tard.

— Ah, tu es là, souillon. Je pose ces achats et nous allons descendre au garage. Il y a encore plein de choses dans la voiture à remonter.

— Bien maîtresse.

Une fois de plus, je descendis au garage avec ma maîtresse. Deux femmes, que je connaissais de vue prirent l’ascenseur avec nous. Par un réflexe de pudeur, je ramenai mes mains devant mon pubis, geste qui me valut une gifle de la part de Véronique. Je ramenai mes mains dans le dos, sous l’œil goguenard d’une de femmes et le regard gêné de l’autre.

Il nous fallut trois voyage pour tout remonter. Il y avait là, un lit à barreaux, de soixante-dix centimètres de large, avec son matelas, deux couvertures, mais pas de drap, une armoire de petite largeur qui lui permettait de loger à l’entrée, une chaise. Monter le lit et l’armoire ne fut pas trop difficile et j’eus terminé vers dix-huit heures trente. Ensuite, je transférai mes vêtements dans l’armoire. Il me fallut ensuite préparer le repas du soir et une fois de plus, être à genoux devant ma maîtresse pendant qu’elle dînait. Après que j’eus dîné et fais la vaisselle, elle m’appela auprès d’elle, dans le salon.

— Voilà, tu as ta nouvelle chambre. J’ai pris plusieurs décision à ton propos. Tout d’abord, j’ai décidé de te fouetter plusieurs fois par semaine. Je veux que tu aies des traces fraîches en permanence. Nous commencerons dès demain. Je ne veux plus que tu jouisses toute seule. En conséquence, tu porteras une ceinture de chasteté. Mets-toi à quatre pattes, écartes tes fesses avec les mains et ne bouges plus.

Je fis ce qu’elle me demandait. Je l’entendis sortir de la pièce puis revenir quelques instants plus tard. Elle me fourra dans la bouche un plug anal en me demandant de bien le lubrifier. Au bout d’un moment, elle me le retira et je sentis le bout de l’objet appuyer sur mon anus. La pénétration ne fut pas facile. Malgré le fait d’avoir été enculée, je ne l’avais pas été suffisamment pour avoir la rosette souple. Je tentai de me décontracter et poussai pour aider à la pénétration. La dilatation de mon œillet se faisait petit à petit, mais pas sans douleur lors du passage du diamètre le plus important. Et dire que le plug ne fait que trois et demi de diamètre. Qu’est-ce que cela allait être pour les autres. Enfin, je sentis le talon du plug cogner contre mon cul. Il était enfin rentré. Ma maîtresse me présenta ensuite un autre godemichet, plus long, plus épais, que je dus sucer pour lubrifier. Ce qui était bien inutile, la séance précédente m’ayant déjà bien excitée. La pénétration se fit aisément, ce que ne manqua pas de constater Véronique.

— Tu es vraiment une salope. Tu es trempée.

— Oui maîtresse.

— J’ai bien raison de te boucher tous les trous pour ne pas que tu te branles.

— Oui maîtresse, merci maîtresse, d’empêcher la salope que je suis de se branler.

— Mets-toi debout et mets les mains derrière la nuque.

Je fis ce qu’elle me demandait et je la vis passer la lanière de fixation des objets entre mes cuisses et l’attacher aux points de fixation du corset. Un tour de clef, et c’était fini. Je n’avais plus accès, ni à mon cul, ni à ma chatte, ni à mon clitoris. La seule chose que je pouvais encore faire, c’était uriner.

— Demain matin, à huit heures, tu t’habilleras et tu iras chercher le pain et les croissants. Tu mettras une jupe et un chemisier sans manche sous ta cape. Ensuite, tu déjeuneras. Pas de croissant pour toi, bien sûr. Tu prépareras mon petit déjeuner et tu attendras que je t’appelle, avec ceci.

Elle fit tinter une clochette, et reprit :

— Désormais, lorsque tu entendras cette clochette, tu viendras immédiatement me voir. Tu laisseras tout ce que tu seras en train de faire, compris ?

— Oui maîtresse.

— Bon, viens me déshabiller et tu pourras aller te coucher.

Je la suivis dans la chambre, la dénudai entièrement et lui passai une chemise de nuit vaporeuse, qui mettait ses courbes en valeur.

— Bonne nuit, maîtresse, lui dis-je, sur le point de me retirer.

— Bonne nuit, Cybèle, prépare ton cul pour demain.

— Bien maîtresse.

Je me rendis dans la salle de bain de la chambre d’ami afin de me brosser les dents. C’est tout ce que je pus faire comme toilette, puisque prise par les deux trous et serrée par mon corset. J’eus beaucoup de mal à m’endormir. A chaque mouvement que je faisais, mes godes et mon corset se rappelaient à moi.

Le réveil me surprit dans mon sommeil agité. Je regardai l’heure, sept heures trente. Je me levai précautionneusement, sentant en moi les deux godes et me dirigeai vers les toilettes. Il me fut bien difficile d’uriner, malgré l’envie. Ensuite, je me passai de l’eau sur le visage, me fit un léger maquillage, m’habillai et partis faire les courses. En revenant, je me déshabillai, préparai le petit déjeuner de ma maîtresse et attendit son appel.

Vers neuf heures, j’entendis la clochette retentir. Aussitôt, je m’emparai du plateau que j’avais préparé et me rendis à la chambre de ma maîtresse.

— Bonjour maîtresse, dis-je en entrant, avez-vous bien dormi ?

— Bonjour Cybèle, très bien, merci. Ouvre les volets et mets-toi en position.

— Bien maîtresse.

Je déposai le plateau sur le lit et ouvris les volets. Puis, je vins m’agenouiller auprès du lit de Véronique. Elle déjeuna lentement, puis me rendant le plateau, sortit du lit.

— Vas déposer le plateau dans la cuisine et viens me rejoindre dans le salon.

Je fis ce qu’elle m’avait demandé et je vins vers elle. Elle me retira le corset et les deux godemichés, puis elle me regarda et me dit :

— Vas vers la table. Colle tes pieds contre les pieds de la table. Pose ton buste sur le plateau et écarte les bras vers les coins. Voilà, parfait ! Reste comme cela.

Et elle sortit. Ça y était ? J’allais recevoir ma première fouettée. J’appréhendais et je l’attendais en même temps, témoin, mon sexe qui commençait à s’humidifier. Elle revint quelques instants plus tard, posa la cravache sur la table et disposa une chaînette à chaque pied de table. Puis, elle fixa une des extrémités de la première chaînette au mousqueton de mon poignet gauche, fit trois tour autour du pied de la table et rattacha l’autre extrémité au mousqueton. Elle fit pareil aux quatre pieds et je fus bientôt immobilisée sur la table.

Elle s’empara ensuite de la cravache et se plaça derrière moi. Je ne la voyais pas, mais je savais qu’elle était là. Elle fit vibrer la cravache dans l’air à plusieurs reprises et, à chaque fois, je crispai les fesses. Lorsque le premier coup s’abattit sur mon cul, je hurlai, autant de douleur que de surprise. Elle n’y allait pas de main m o r t e. Un deuxième coup suivit, toujours aussi fort. Je criai à nouveau. Puis ce fut une grêle qui s’abattit sur mes fesses. Je n’aurais pas pu compter les coups, même si je l’avais dû. Je sentis mon cul me brûler et la douleur devenir insupportable. Pourtant, tout au fond de moi, une vague commençait à monter. Ma chatte me brûlait et coulait comme jamais. Je sentais ma mouille couler le long de mes cuisses.

Véronique s’arrêta avant que je ne puisse jouir. Elle passa un doigt sur les marques de cravache, me faisant frissonner autant de plaisir que de douleur. Un autre doigt inquisiteur me pénétra avec d’autant plus de facilité que j’étais trempée. Ma maîtresse fit quelques va et viens à l’intérieur de mon vagin, puis retirant son index, quitta la pièce. J’étais toujours nue, écartelée par les pieds de la table, immobilisée par les liens. Je l’entendis revenir peu de temps après. Elle se plaça face à moi et me dit :

— Ouvre la bouche et suce.

Sans attendre, elle m’enfonça dans la gorge son godemiché ceinture. Sans faire cas de moi, elle prit mon menton d’une main et me bourra de coups de reins. A chaque pénétration, le gland du godemiché percutait ma glotte, manquant de me faire vomir. Véronique me lima la gorge pendant un long moment puis ressortit et passa derrière moi. Je la sentis écarter les lèvres de ma chatte, coller le gland contre mon vagin et s’enfoncer d’un ample coup de rein. Elle commença à me labourer v i o l emment le conduit. M’empoignant aux hanches, elle enfonça ses ongles dans ma chair et me pilonna brutalement. Combien de temps dura cette saillie, je n’aurais su le dire. Ce que je sus par contre, c’est que j’eus deux orgasmes que je ne pus cacher à ma maîtresse, tant ils furent v i o l ents. Lorsqu’elle cessa de me baiser, j’étais une loque, incapable de bouger. Elle sortit de moi et se plaça face à mon visage.

— Nettoies tes saleté, me lança t’elle en m’enfournant le gode dans la bouche.

Pendant cinq bonnes minutes, je léchai le gode, jusqu’à ce que le goût de ma mouille disparaisse tout à fait du plastique. Satisfaite, ma maîtresse repartit vers la chambre. Lorsqu’elle revint, elle ma détacha et je restai un instant étendue sur la table, cuisses écartées, anéantie.

— J’espère que tu as apprécié, Cybèle.

— Oui, maîtresse. Merci maîtresse d’avoir fait jouir votre salope.

— Profites-en bien. Ce soir, c’est ton cul que je vais baiser. Maintenant relève-toi, je vais te remettre ton corset. Après, tu feras le ménage.

— Bien maîtresse.

Je me relevai difficilement. Véronique me passa mon corset et le resserra comme avant. La ceinture retrouva sa place et je fus rebouchée comme avant. Le bas du vêtement frottait contre les marques de ma punition et me faisait des élancements douloureux. Pourtant, il ne me vint pas à l’idée de me plaindre. Ma maîtresse s’en serait moquée et peut-être m’aurait-elle fouettée de nouveau. Faire le ménage dans ces conditions fut particulièrement difficile. Dans l’impossibilité de me baisser, je dus faire preuve d’ingéniosité afin de parvenir à tout faire. A chaque instant, les deux godes emplissant mes orifices se rappelaient à moi. Chaque mouvement les faisait bouger et m’excitait. Jamais encore je n’avais trouvé le ménage aussi agréable. D’ailleurs, je n’avais jamais fait de ménage. Consuelo se chargeait de tout.

CHAPITRE 4

Pendant que je m’activais dans le salon, j’entendais ma maîtresse aller et venir dans sa chambre. Elle attendit que j’ai fini de passer l’aspirateur avant de m’appeler. La clochette résonna et je me pressais de me rendre auprès d’elle.

— A vos ordres, maîtresse.

— Viens me laver et m’habiller. Je dois sortir.

— Bien maîtresse.

Une nouvelle fois, j’eus sous les yeux le corps magnifique de ma maîtresse. Une fois qu’elle fut nue, elle se dirigea vers la salle de bain et je la suivis. Devant moi, je voyais ses fesses bouger, des globes qui attiraient mon regard et mes mains. Pourtant je sus me retenir. Nul doute qu’elle m’aurait fouettée, si d’aventure je l’avais touchée sans sa permission. Je fis couler l’eau et la réglai à la bonne température.

— Maîtresse, votre douche est prête.

— C’est bien. Va dans la chambre et sort mon ensemble lingerie rose, le shorty et le balconnet, des bas dim-up et ma robe rose à bretelles.

— Bien maîtresse.

je me rendis dans la pièce et sortit de la commode les sous-vêtements demandés. J’ouvris ensuite la penderie et sortit la robe. Puis j’attendis le bon vouloir de ma maîtresse. J’entendais l’eau de la douche couler et j’imaginais que je la lavais, faisant glisser mes mains sur ce corps que je vénérais désormais. Sa voix impérieuse me tira de ma rêverie.

— Cybèle, viens m’essuyer. Dépêche-toi.

— J’arrive, maîtresse.

Je m’emparai de la serviette et la tendis devant moi, afin de l’accueillir et de la sécher. Je frottai doucement ses membres, son dos, et je tremblai lorsqu’il fallut passer à ses seins, ses fesses et son sexe. Avoir tous ses appâts si près de moi me rendait folle de désir. Pourtant, je savais ne pas devoir les caresser sous peine de punition. Lorsqu’elle jugea que je l’avais suffisamment séchée, elle sortit de la salle de bain. Posant la serviette, je la suivis et lui présentai le shorty en m’agenouillant devant elle. J’avais au niveau de mes yeux sa chatte glabre, bien dessinée, aux lèvres ourlées (La mienne ressemblait plutôt à un simple trait de crayon entre mes cuisses). Lorsqu’elle leva la jambe pour passer le vêtement, ses lèvres s’ouvrirent et je faillis me laisser aller. Je me retins de justesse. Je fis glisser le sous-vêtement sur ses cuisses et l’ajustai sur ses hanches et ses fesses. J’agrafai ensuite le soutien-gorge, passant mes doigts sous les bonnets pour bien mettre en place les mamelons. Véronique s’assit sur le lit et me tendit son pied. Je fis glisser le premier bas, le tendant sur la jambe. A chaque instant, la tentation était forte d’embrasser ses pieds, remonter le long de la jambe et se perdre dans la fourche de ses jambes. Pourtant je savais que toute initiative de ce genre me vaudrait une punition. En passant l’autre bas, je ne pus m’empêcher de caresser la jambe sur toute la longueur, à travers le tissu. Cela me valut un regard moqueur de la part de Véronique, qui m’intima :

— Mets-moi mes chaussures. Mes escarpins assortis, dépêche-toi.

Je me précipitai dans le dressing et revint avec les chaussures demandées. Je les lui passai, sans manquer de caresser les chevilles de ma maîtresse.

— Je te plais ? demanda-t-elle en se levant et en tournant sur elle-même, dévoilant très haut ses cuisses gainées de nylon.

— Oh maîtresse, vous êtes si belle !

— Allez, suis-moi. Je dois m’en aller et je ne veux pas te laisser déambuler dans l’appartement.

Je la suivis servilement et elle m’emmena dans ma chambre. Là, elle sortit de l’armoire une chaîne d’une longueur de trois mètres environ. Elle passa un cadenas à l’anneau de mon collier et le ferma sur le premier maillon de la chaîne. Elle passa l’autre extrémité de la chaîne autour de la barre du lit et ferma un autre cadenas. Ainsi, j’étais reliée au lit et je n’avais que trois mètres de libre. Ensuite, elle fixa les mousquetons de mes bracelets à mon corset et je fus immobilisée, les poignets au niveau de la taille. Pour terminer, elle me fit ouvrir la bouche et me mit un bâillon-boule. Elle sortit de la pièce et revint avec un seau hygiénique, qu’elle posa dans un coin.

— Voilà, tu seras bien. Si tu as envie de pisser, sers-toi du seau. A tout-à-l’heure.

Elle sortit dans un grand éclat de rire et j’entendis bientôt la porte d’entrée se fermer. Je demeurais seule, ligotée, coincée dans quelques mètres carrés. Le temps passa très lentement. Au bout d’un moment, je n’eus d’autre solution que celle de m’étendre et je finis par m’endormir. Le bruit de la clé dans la serrure et le porte qui s’ouvrait me réveilla.

Elle attendit près d’une demi-heure avant de venir me libérer. Elle me fit me pencher sur le lit et déverrouilla la ceinture. Elle eut quelques difficultés à retirer les godes enfoncés en moi. Je ne pouvais me retenir de geindre, tant la douleur était forte. Plus encore celle qui irradiait de mon anus.

— Ton trou est tout rouge, me dit-elle, je crois qu’il va falloir surseoir à cette sodomie. Ne bouges pas, je vais te soigner. Il doit bien y avoir quelque chose dans la pharmacie.

Elle revint quelques instants en plus tard avec un tube de pommade dont elle m’enduisit l’anus. Une fraîcheur bienfaisante, suivie d’une disparition de la douleur se fit bientôt.

— Je crois que ton cul a besoin de repos. De plus, il va falloir trouver autre chose. On ne peut plus te boucher en permanence. Je ne pensais pas en arriver là, mais c’est la seule solution. Je vais te faire anneler la chatte.

— Anneler, maîtresse ?

— Oui, je vais te faire poser des anneaux aux lèvres qui pourront être reliés ensembles pour empêcher toute pénétration vaginale.

— Comme il vous plaira, maîtresse.

— Bien sûr que cela me plait. N’oublie pas ton acte de soumission.

— Je ne l’oublie pas, maîtresse.

— Bien, je vais prendre contact avec un cabinet de piercing et un tatoueur. Au fait, je vais organiser une fête samedi, avec quelques personnes de ta connaissance. Tu devras leur faire honneur. Je compte sur toi.

— Bien maîtresse.

Elle quitta la pièce, me laissant attachée au lit. Pendant son absence, je me demandai qui pouvaient bien être ces connaissances. J’en avais bien peu et je ne pensais pas que Véronique les connaisse. J’avais toujours été quelque peu solitaire et ne me liait pas facilement. Si j’avais su…

Lorsqu’elle revint, elle affichait un sourire satisfait.

— Nous avons rendez-vous mardi prochain. Je vais te dire ce qui va t’arriver. Je vais te faire poser des anneaux, aux seins et à la chatte. Aux seins, ce sera des anneaux de trois centimètres de diamètre et quatre de section. Pour la chatte, ce seront quatre anneaux sur chaque lèvre qui pourront être reliés entre eux par une tige terminée par un emplacement pour un cadenas. Ainsi, je pourrai disposer de ta chatte comme il me plaira. De plus, pour que tu ne te branle pas le clito, je ferai installer une barrette juste au-dessus du capuchon. Une petite plaque, reliée à la tige de tes lèvres et la barrette occultera complètement ton clito. Qu’en penses-tu ?

— Qu’il en soit fait selon votre bon plaisir, maîtresse !

— Tu n’as rien à dire ?

— Non, maîtresse, je vous ai abandonné mon corps et mon âme. Je vous appartiens et vous pouvez user de moi comme il vous plaira.

Une nouvelle fois, elle esquissa un sourire carnassier et défit ma chaîne. Elle m’entraîna dans le salon et me fit signe de m’agenouiller devant elle, ce que je fis aussitôt. Je commençai à me douter de ce qui allait arriver. Il y avait cinq jours que j’avais été fouettée et les marques commençaient à s’estomper. Elle allait donc recommencer à me fouetter. Lorsqu’elle revint avec la cravache, je n’eus plus aucun doute.

— Mets les mains derrière la nuque, me dit-elle, désormais, je te fouetterai sans t’attacher. A moins que tu ne te rebiffes.

— Non, maîtresse, je ne me rebifferai pas.

— Aujourd’hui, je ne me contenterai pas de tes fesses. Je te fouetterai aussi les seins et le ventre.

J’attendis le premier coup. Elle passa dans mon dos et me cingla v i o l emment les fesses. Sous le choc et la douleur, je tombai à quatre pattes en soufflant. Je frottais mes fesses meurtries lorsque la voix dure de ma maîtresse me rappela à l’ordre :

— Dois-je t’attacher ? reprends la position, tout de suite.

Les larmes aux yeux, le cul brûlant, je me redressai et remis les mains derrière la nuque. Elle recommença à me cingler les fesses avec vigueur. Neuf coups succédèrent au premier et lorsqu’elle cessa, je ne sentais plus mon cul. Elle passa devant et frappa mes seins, sans toucher aux aréoles, à trois reprises. A chaque fois, je me pliai en deux, mais ne quittai pas les mains de ma nuque. Les larmes qui coulaient de mes yeux faisaient que je voyais tout trouble, et je ne distinguais que les jambes de ma maîtresse.

— Penche-toi en arrière et pose tes mains derrière toi, me dit-elle, en caressant mon ventre du bout de sa cravache.

Je pris la position demandée et attendit le premier coup sur le ventre. Lorsqu’il arriva, je hurlai de douleur, mais réussi à ne pas rompre la position. A trois autres reprises, la lanière cingla mon ventre, entre la base de mes seins et mon pubis.

— Voilà, c’est terminé. Suis-moi !

— Merci, maîtresse, d’avoir si bien fouettée la salope que je suis.

Des larmes plein les yeux, je suivis ma maîtresse. Tout mon corps me faisait mal, mais j’avançai jusqu’au canapé où elle s’assit. Là, elle retroussa sa jupe et écarta les cuisses. J’avais sous mon regard sa culotte humide d’excitation, excitation de m’avoir corrigée. Malgré moi, je déglutis et je sentis ma chatte palpiter. Dieu que cette femme m’excitait. Je me damnerais pour elle. Voir ses cuisses blanches, au-dessus de ses bas et cette culotte rose dissimulant de moins en moins sa chatte aux lèvres si bien ourlées, au fur et à mesure de la montée de son excitation, me rendait folle de désir. Pourtant, il fallait que j’attende son ordre. Elle me fit signe de m’approcher et me stoppa lorsque mon nez toucha le fin tissus qui cachait ses trésor. Je humai l’odeur poivrée de ses effluves intimes et mon ventre se crispa d’impatience et de désir. Vicieuse, Véronique se frotta la culotte contre mon visage. L’humidité de son sous-vêtement mouillait mon visage, accentuant mon désir, ma frustration. Enfin, elle me dit, en se replaçant sur le siège :

— Fais ton travail, Cybèle.

Je ne me le fis pas dire deux fois. J’écartai le tissu qui me gênait et passais la langue sur ses nymphes gonflées. Elle cambra les reins pour accentuer la caresse. Bientôt, ce ne fut plus que des gémissements de sa part. Ses coups de reins plaquaient sa chatte sur mon visage, m’empêchant parfois de respirer. Toutefois, cela ne m’empêchait pas de laper comme une jeune chienne, toute la liqueur s’échappant de son intimité. Je donnais des grands coups de langue à l’entrée de son vagin, puis, plus délicatement, je titillais son clitoris qui grossissait sous l’effet des caresses. Elle haletait de plus en plus fort, jamais encore je ne l’avais vue comme cela. Lorsque la jouissance la prit, elle hurla son plaisir et, me saisissant la nuque, me plaqua contre sa chatte. Elle donnait des coups de ventre désordonnée, me maculant le visage de son plaisir, m’étouffant contre son pubis. Pourtant, je n’aurais laissé ma place pour rien. Je n’étais pas peu fière du plaisir que je donnais à ma maîtresse.

Enfin, elle se calma et relâcha ma tête. Je sentais qu’elle me fixait d’un regard trouble. C’est d’une voix rauque qu’elle me demanda :

— Cela t’a plu, salope ?

— Oui, maîtresse, j’aime vous donner du plaisir, j’aime votre goût et votre odeur.

— Tu as envie de te branler ?

— Oui maîtresse, j’ai envie de jouir !

— Allonge-toi sur le dos, écarte les cuisses.

J’obéis aussitôt et lui offrit la vue de ma chatte trempée, de mes cuisses humides.

— Eh bien, dis donc, ma salope, tu es trempée. Vas-y, branle-toi !

Sans la regarder, je glissai mes doigts vers ma vulve et commençai ma masturbation. La savoir en train de me regarder, m’humiliait et m’excitait à la fois. Je faisais courir mes doigts sur ma fente, titillais mon clitoris, et bientôt, je sentis la jouissance monter.

— Arrête, me lança-t-elle durement.

Frustrée, je m’arrêtai, laissant mes bras retomber le long du corps. Mes cuisses écartées lui laissaient voir ma chatte trempée et mon clitoris rouge de désir. J’attendais le non vouloir de ma maîtresse pour recommencer.

— Recommence, me lança-t-elle, goguenarde.

Je recommençai à me caresser. Une nouvelle fois, elle m’arrêta juste avant la jouissance. Je me mis à pleurer de frustration. Ma maîtresse n’en eut cure, puisqu’elle me fit recommencer et cesser au moins trois fois. J’en tremblais d’envie de me libérer enfin.

— Finis-toi, me dit-elle enfin.

De peur qu’elle ne m’arrête encore, je pinçai fortement mon clitoris en enfonçant ma main le plus profondément possible dans mon vagin. Un orgasme fulgurant monta en moi et je hurlai à mon tour mon plaisir. Je sentis un liquide gicler de ma chatte et aller s’écraser sur mes pieds. Jamais encore je n’avais ressenti un tel plaisir. Il me fallut bien cinq minutes pour émerger. De mon orgasme. Ce fut la voix de ma maîtresse qui me fit revenir à la réalité.

— Eh bien, ma salope, tu t’es vraiment laissé aller. Maintenant, tu n’as plus qu’à nettoyer.

Je me redressai sur les genoux pour constater qu’une mare de mouille souillait le sol à mes pieds, et une autre, moins importante, s’étalait à une cinquantaine de centimètres de là. J’allais me diriger à quatre pattes vers la cuisine pour chercher une serpillère, lorsque Véronique m’arrêta :

— Non, non, pas de serpillère. Tu vas nettoyer tout cela avec ta langue. De toute façon, cela sort de toi, c’est normal que cela y retourne, n’est-ce-pas ?

— Oui, maîtresse.

Je m’approchai avec circonspection de la plus petite flaque. Si j’avais déjà goûté la mouille de ma maîtresse, je n’avais jamais léché la mienne. Je me penchai et humai la flaque. Une douce odeur, un peu plus forte que celle de Véronique me parvint aux narines. Je passai la langue sur le liquide et avalai. Le goût de ma cyprine était aussi plus fort, plus poivré que celui de ma maîtresse, mais pas désagréable. Je me mis à lécher avec entrain, d’abord la petite flaque, puis la grande. Il me fallut bien dix minutes pour tout nettoyer. Je ne sentais plus la brûlure des coups de cravache.

Lorsque j’eus terminé ma tâche, ma maîtresse me ramena à mon réduit, rattacha la chaîne et fixa mes bracelets de poignets près de mon cou.

— Ainsi, dit-elle, tu n’auras pas la tentation de te branler. Je veux que tu sois prête pour demain soir.

Et elle me laissa seule, fermant la porte du cagibi. Restée seule, je me mis à réfléchir. Que de changement dans ma vie depuis quelques temps. En un mois et demi, j’étais passée de bourgeoise frigide et rigide, à salope soumise et très docile. En si peu de temps, j’avais sucé un homme – Franck – avalé son sperme, je m’étais faite enculer, fouetter, attacher, j’avais sucé et fait jouir une femme, à qui j’avais donné tout pouvoir sur moi. J’avais tout perdu, mon travail, mon homme, mes vêtements, mon libre arbitre. J’allais servir de vide-couilles à d’autres personnes, j’allais être percée aux seins et à la chatte. Peut-être allait-elle me prostituer, me faire saillir par des animaux, que sais-je encore, car je me doutais qu’elle avait l’imagination très fertile à ce sujet, et pourtant, je ne m’étais jamais sentie aussi heureuse. Enfin, je sentais que j’avais un but à ma vie. Je savais que pour beaucoup de mes semblables, j’allais passer pour une folle et personne ne me comprendrais. Peu importe, j’avais trouvé ma voix. Sur cette digression, je m’endormis.

CHAPITRE 5

endredi, Véronique me conduisit en ville, afin, me disait-elle, de me faire couper les cheveux. Au salon de coiffure, je m’assis sans un mot dans le siège. La coiffeuse s’approcha de moi et me demanda :

— Comment les coiffe-t-on ?

— Rasez-lui la tête, ordonna ma maîtresse, pas plus d’un demi-centimètre de cheveux.

— Vous êtes sûre ? quel dommage, de si jolis cheveux. Qu’en pensez-vous, mademoiselle ?

— Faites ce que ma maîtresse vous demande, répondis-je d’une voix mal assurée.

En entendant le mot ‘maîtresse’, la coiffeuse comprit ce qu’il en était. Sans ajouter un mot, elle me lava les cheveux. Cela fait, elle s’empara de ciseaux et commença à tailler dans la chevelure. Ayant bien raccourci les cheveux, elle s’empara d’une tondeuse et régla le sabot à un demi centimètre. Lorsque je sentis l’appareil s’attaquer à mon crâne, j’eus envie de pleurer, mais je savais que cela ne ferait pas changer d’avis ma maîtresse et je subis l’humiliation avec stoïcisme. Lorsqu’elle eut terminé, je levai les yeux et me regardai dans la glace. Devant moi se tenait une autre femme. Je ne me reconnaissais plus. Qui était cette belle femme aux cheveux courts ? Il me fallut un long moment pour me faire à l’idée que c’était moi. Lorsque je croisai le regard de Véronique dans la glace, j’y vis un air de triomphe.

Sans ajouter un mot, elle se détourna et se rendit à la caisse pour payer. A la sortie, je sentis l’air doux caresser mon crâne quasi dénudé et je me plus à aimer cette sensation. Le retour se fit en silence. En entrant dans l’appartement, ma maîtresse me remis mes bracelets de poignets et de chevilles, ainsi que mon collier.

— Demain, me dit-elle, pour le service, tu mettras un chemisier blanc sans manche et une jupe noire, ainsi que tes ballerines. Je verrai si je te mettrai ton corset. Pas de culotte, bien entendu.

— Bien maîtresse.

J’appréhendais le port du corset sur mes marques de cravache car, même si la douleur s’était atténuée, je ressentais encore la morsure du cuir sur tout l’ensemble de ma chair. Pourtant, je prenais plaisir à contempler ces traces rouge vif qui marquaient mes seins et mon ventre. Je savais qu’il en allait de même sur celles qui marquaient mon cul.

Le soir, ma maîtresse vint m’attacher sur mon lit et me quitta en éteignant la lumière.

Le samedi matin, Véronique vint me lever à huit heures trente. Il y avait déjà bien longtemps que j’étais réveillée, et pendant l’attente, je pus cogiter. Cogiter sur ma situation d’esclave, sur cette réception du soir, ces personnes qui allaient me connaître dans ma nouvelle position, celle de moins que rien. Cela m’excitait et me terrifiais tout à la fois.

Aussitôt levée, je dus faire la toilette de ma maîtresse, puis la mienne, préparer son petit déjeuner puis faire le ménage. J’eus terminé vers onze heures du matin. Ce fut ensuite le repas. A la fin, Véronique me convoqua au salon et me donna les consignes pour la réception :

— Ce soir, nous serons cinq, deux femmes, dont moi, et trois hommes. Tu seras d’abord chargée de l’accueil. tu attendras leur arrivée dans le hall. Tu les feras entrer et tu les débarrasseras de leurs manteaux, compris ?

— Dans le hall, maîtresse ?

— Devant la porte, près de l’ascenseur et tu les conduits à l’appartement.

— Bien maîtresse.

— Tu devras les appeler uniquement monsieur ou madame, pas autrement. Ils auront les mêmes droits que moi sur toi, sauf te fouetter. Tu seras à leur disposition entière. Tu ne refuseras aucune caresse, aucune demande sexuelle de leur part, compris ?

— Oui maîtresse.

— Bien. Lorsqu’ils seront tous là, tu serviras l’apéritif au salon. Bien sûr, interdiction de plier les genoux pour te pencher. N’oublies pas que tu n’es qu’une esclave sexuelle et qu’il importe peu que les invités voient ta chatte et ton cul.

— Bien maîtresse.

— Lorsque nous passerons à table, là aussi tu feras le service. Si personne ne te demandes quelque chose, tu viendras t’agenouiller à mes pieds, bras croisés dans le dos.

— Bien maîtresse.

— Je vais te remettre ton corset. Je ne veux pas t’entendre gémir si cela te fait mal, compris ?

— Oui, maîtresse.

— Bon, allons-y.

Nous retournâmes dans mon réduit et ma maîtresse sortit le corset de l’armoire. La sensation que je ressentis lorsqu’elle me le passa, me surpris. J’avais l’impression qu’un manque venait d’être comblé. En effet, cette retenue, cette sensation d’oppression me manquaient et je ne poussai aucun gémissement lorsqu’elle ferma les crochets de maintien. J’eus beaucoup plus de mal à retenir un gémissement lorsqu’elle serra les lacets. Il me semblait qu’elle venait de réduire ma taille de plusieurs centimètres. Curieusement, je ne ressentais aucune douleur sur les marques de coups. Je respirai à petites inspirations pour me faire à cette nouvelle t o r t u r e .

— Comment ça va ? j’ai réduit ta taille d’un centimètre. Tu arrives à respirer ?

— Difficilement, maîtresse, haletai-je d’une voix éteinte, mais je vais m’y habituer.

— Je l’espère bien. Tu es superbe comme cela, ta taille est si mince, tes hanches et te fesses si rondes. Viens te voir dans la glace.

En effet, le miroir me renvoya l’image d’une femme aux cheveux courts, à la taille étonnement mince, sur des hanches évasées, et de dos, des fesses rebondies. Même mes seins semblaient avoir grossi. J’avais du mal à me reconnaître. Pourtant, c’était bien moi.

Ma maîtresse me rappela à l’ordre. Je me précipitai dans ma chambre où elle m’attacha de nouveau. Je restai ainsi jusqu’à dix-sept heures trente.

— Lève-toi et vas mettre la table.

— Bien maîtresse !

Je m’exécutai rapidement. Une fois la table mise, je préparai l’apéritif dans le salon. Cela fait, ma maîtresse me dit :

— Viens m’aider à me préparer.

Aussitôt, mon cœur s’emballa. Je le déshabillai fébrilement, faisant glisser ses vêtements, effleurant de mes doigts sa peau si douce. Je ne sais pas si elle percevait l’émoi qu’elle me procurait en me permettant de la dénuder, mais si elle s’en aperçut, elle ne me montra rien. Entièrement nue, elle s’assit à sa coiffeuse et me demanda de l’apprêter. Maquillage léger, coiffure en chignon, elle fut bientôt prête.

— Sors mon ensemble string et soutien-gorge balconnet bleu. Je mettrai mon pantalon en lin et mon tee-shirt bleu sans manche.

— Bien maîtresse.

En me baissant pour lui passer son sous-vêtement, je ne pus m’empêcher de respirer son odeur. Au niveau de son entrejambe je pouvais distinguer les lèvres roses de sa chatte, et je m’attardai un moment à les contempler.

— Tu vas rester longtemps comme cela, me demanda-t-elle d’une voix rieuse.

— Excusez-moi, maîtresse.

Et je fis remonter le string sur ses cuisses. Je passai derrière elle pour ajuster la ficelle dans la raie des fesses, puis je lui passai le soutien-gorge. Je ne pus, là aussi, m’empêcher de palper délicatement les globes, sous le prétexte d’ajuster le vêtement à sa poitrine.

— C’est étrange, me dit-elle, que tu saches aussi bien t’occuper de mes seins, toi qui n’en a pas.

Cette remarque me m o r t ifia et m’excita à la fois. Il est vrai qu’avec mon petit quatre-vingt-cinq A, je ne pouvais rivaliser avec sa fabuleuse poitrine. Lorsque j’eus fini de la vêtir, elle m’envoya dans mon réduit, afin que je m’habille également. En passant mon corsage, je ne pus m’empêcher de constater que la transparence du tissus permettait de vois mes seins, leurs marques de cravache et la présence de mon corset. Lorsque je levais les bras, mes petits seins se voyaient par l’échancrure de mes emmanchures. Je passai ensuite la jupe, toujours aussi courte, à mi-cuisses. Je savais qu’en me penchant, j’allais dévoiler la totalité de mon intimité aux invités de ma maîtresse. Tout cela m’angoissait et m’excitait en même temps, témoin, l’humidité que je sentais sourdre dans ma chatte. J’enfilai mes ballerines et vint me présenter devant ma maîtresse.

— Tu es magnifique, me dit-elle, tu vas faire sensation. N’oublie pas les consignes : ne jamais plier les genoux pour faire le service, ne jamais refuser quoi que ce soit de mes invités, compris ?

— Oui maîtresse.

— Si l’un d’eux fait une seule remarque désobligeante, tu seras aussitôt fouettée, compris ?

— Oui maîtresse, n’ayez crainte, vous serez fière de moi.

— Je l’espère. Allez, il est l’heure, va te mettre en place.

Je sortis sur le palier, laissant la porte entre-ouverte et j’attendis que l’ascenseur veuille bien déposer les invités de ma maîtresse. L’angoisse de savoir, mais aussi l’excitation d’être ainsi montrée se battait en moi. Je n’eus pas longtemps à attendre sur le palier. Au bout de cinq minutes, j’entendis l’ascenseur s’arrêter à l’étage et les portes s’ouvrirent sur une jeune femme que je reconnu immédiatement. Solène, une de mes collaboratrices. Mon cœur manqua un battement. La jeune femme avait toujours l’air timide lorsqu’elle s’approcha de moi.

— Bonsoir, madame, lui dis-je d’une voix mal assurée, bienvenue chez ma maîtresse, madame Véronique.

Je me retournai et ouvrit la porte pour la faire entrer. Je lui retirai son manteau et lui fit signe d’aller dans le salon. Si elle me reconnut, elle n’en montra aucun signe, fixa simplement mon collier avec la médaille où était inscrit ‘Cybèle’, mon nom d’esclave. Je ressortis dans le hall attendre les autres invités. Je savais à présent quels étaient les autres invités. Véronique avait convié tous mes anciens collègues, tous ceux qui faisaient partis de mon équipe. Cinq minutes plus tard, l’ascenseur s’arrêta de nouveau à l’étage et deux hommes en sortirent. Je reconnus Paul et François. Là aussi, ils ne firent pas mine de me reconnaître. Toutefois, contrairement à Solène, ce furent mes seins, bien visibles à travers le tissu qu’ils reluquèrent un long moment. Je les conduisis dans le salon et les laissai en compagnie des deux jeunes femmes. Je retournai sur le palier, attendre le dernier des invités, Gérard, le plus ancien aussi. J’attendis plus de dix minutes avant que l’ascenseur ne le dépose à l’étage. Là aussi, mes seins retinrent son attention, plus que mon visage.

Lorsque j’entrai dans le salon, toute l’équipe était réunie. Ma maîtresse me fit signe d’avancer au milieu de la pièce.

— Solène et vous, messieurs, je vous présente Cybèle, mon esclave. Pendant toute la durée de votre présence, elle o ordre de vous obéir en toutes circonstances. Elle est votre chose. La seule interdiction, c’est de l’abimer. Pas de v i o l ence. D’ailleurs, elle est d’accord pour se soumettre à toutes vos envies. Pas vrai Cybèle ?

— Oui maîtresse.

— Voilà, ceci étant dit, sers-nous l’apéritif au salon.

— Bien maîtresse.

Lorsque je revins avec le plateau, ma maîtresse devisait avec les hommes. Dans son coin, Solène ne disait rien, jetant de temps à autre des regards étranges vers moi. Je demandai :

— Que désirez-vous boire ?

— Gérard, dit ma maîtresse, à vous l’honneur !

Elle savait très bien qu’en me penchant pour le servir, j’allais dévoiler toute mon intimité aux autres hommes et à Solène.

— Un whisky, sans glace, sans eau.

Je me penchai vers lui, écartant légèrement les jambes. Le silence se fit et je sus que ma chatte était l’objet de toute leur attention. Je versai lentement le liquide dans le verre et me redressai lentement pour leur faire face. Les hommes me regardaient avec un sourire salace, mais gêné. Solène, elle, rougissait, la tête baissée, me regardant par en-dessous. Gérard leur lança un regard étonné, regard qui reçut la réponse lorsque je me retournai pour servir les autres. A son tour, il eut la vision de ma fente et de mes fesses nues, dévoilées par la jupe trop courte. Une nouvelle fois, je sentis le regard de Solène s’appesantir sur moi, sans que je puisse en deviner la raison.

Lorsque j’eus servi tout le monde, j’allai m’agenouiller auprès de ma maîtresse, main dans le dos, cuisses écartées. La plupart des invités avaient une vue imprenable sur mon pubis et ma chatte glabre. Malgré ma tête baissée, je savais quel était l’endroit où tous les yeux étaient fixés.

A ce moment, Gérard prit la parole :

— Cybèle, ce n’est pas ton vrai prénom ?

— Non monsieur, c’est le nom d’esclave que m’a choisi ma maîtresse.

— Tu n’as pas toujours été une esclave, n’est-ce pas ?

— Non monsieur, c’est tout récent, en effet. Quelques mois !

— Et cela te plait ?

— Oui monsieur, je suis faite pour cela. Je suis une esclave, une chienne, faite pour servir ma maîtresse ou toute autre personne qu’elle pourrait me désigner.

— Aurélie… vous êtes Aurélie, cria soudainement Solène, les yeux écarquillés.

A cette révélation, le silence se fit. Je vis une lueur amusée dans le regard de Véronique. Enfin, quelqu’un m’avait démasquée. En plus, c’était la personne à laquelle je m’attendais le moins. Je repris, après un instant d’hésitation :

— Oui, avant, je m’appelais Aurélie.

— Ah ben, ça alors, s’exclama Paul, qui l’aurait dit !

— Exact, renchérit François, la fière et guindée madame Segner. Devenue une esclave. Comment as-tu fait, Véronique, pour parvenir à ce résultat ?

— Beaucoup de patience. Tout d’abord, je lui ai piqué son mec. Cela s’est passé au cours d’un cocktail. Cela n’a pas été trop difficile. Le pauvre était en manque de tendresse. Ensuite, je me suis occupée de son boulot. Vous vous rappelez, le document perdu ?

— Bien sûr.

— Eh bien, il n’était pas perdu pour tout le monde. C’est moi qui l’avais retiré du dossier. Ça, c’était la première partie. Ensuite, il a fallu l’empêcher de retrouver du travail. J’ai contacté une amie afin qu’elle s’occupe de son dossier. Résultat, pas de travail, même au plus bas de l’échelle. Pour terminer, c’est son mec qui l’a soumise, au début. Puis, lorsqu’il a dû partir en Afrique, il me l’a confiée. Et voilà. Aurélie est devenue Cybèle, esclave dévouée et soumise à sa maîtresse. N’est-ce pas Cybèle ?

— Oui maîtresse !

— Dit leur ce qu’il va t’arriver bientôt. Raconte leur ta vie d’esclave docile et soumis.

— Ma maîtresse va me faire poser des anneaux et une barrette. Un anneau de trois centimètres de diamètre et quatre millimètres de section à chaque mamelon, puis à la chatte, quatre anneaux de deux centimètres de diamètre pour trois millimètres de section à chaque lèvre, une barrette sur mon pubis, juste au-dessus du capuchon du clitoris, tout ceci, afin de pouvoir fermer l’accès à mon vagin par une tige munie d’un cadenas et passant dans les anneaux. Le sommet de la tige est pourvu d’un anneau qui permettra de fixer une petite plaque, rattachée à la barrette de mon pubis, dans le but de recouvrir mon clitoris et empêcher toute masturbation. D’autre part, je suis fouettée tous les trois, quatre jours, afin d’avoir des marques toujours fraîches. Je porte en permanence, comme vous pouvez le constater, des bracelets aux poignets et aux chevilles, ainsi qu’un collier où est inscrit mon nom.

Ne voyant plus que dire d’autre, je me tais. Je jette un regard sur l’assemblée médusée, plus particulièrement vers Solène, qui me trouble. En effet, je la vois frotter discrètement les cuisses l’une contre l’autre, comme si elle cherchait à se caresser discrètement. Ma maîtresse, placée comme moi ne peut pas ne pas s’en rendre compte. D’un regard, je vois qu’elle affiche un sourire carnassier et fixe la jeune femme.

Solène est totalement différente de moi. Elle est aussi rousse que je suis brune, petite, un mètre-soixante, boulotte, avec de gros seins, sans doute du quatre-vingt-quinze D, de grosses fesses et de bonnes cuisses dodues. Elle porte des lunettes qui la vieillissent, sa coiffure, bouclée ne lui donne aucun attrait et, lorsqu’on la fixe, elle détourne rapidement le regard. Serait-elle, elle aussi, une soumise qui s’ignore ?

Je n’ai guère le temps de chercher des signes supplémentaires. Une voix, celle de Gérard retentit :

— Ainsi, ce soir, tu es à notre entière disposition ?

— Oui monsieur.

— Alors, approche.

Je m’approche de lui à quatre pattes. Je sais le spectacle que j’offre aux autres en avançant ainsi, et je sens l’excitation monter en moi. Il écarte les jambes et me fait signe de me placer entre elles. Je sais déjà ce qu’il va me demander.

— Suce-moi, me dit-il d’une voix rauque.

Je fais doucement glisser la fermeture éclair de son pantalon. Sous le tissu, je sens la dureté de son membre. Comme il porte un shorty, j’ai du mal à sortir sa queue. Je déboucle donc sa ceinture et déboutonne son pantalon, que je fais glisser, ainsi que son sous-vêtement, sue ses cuisses. Sa queue est courte, pas plus de quatorze centimètres, mais large et épaisse. Le gland est circoncis et je passe ma joue sur la douceur de sa bite. Un grognement impatient m’incite à le prendre en bouche. Il me distend presque la mâchoire mais je peux l’avaler jusqu’aux poils du pubis. Je salive sur la queue, la faisant coulisser entre mes lèvres disjointes. Je m’applique sur cette fellation. Gérard semble apprécier et donne des petits coups de reins révélateurs. Tout à coup, je le sens durcir encore, et soudain, il se crispe. Ma bouche s’emplit de sa semence, que je m’empresse d’avaler difficilement, tant il y en a. enfin, la source se tarit et il me repousse.

— Ah la vache, ça fait du bien. Putain, elle suce bien, la salope, dit-il en se rhabillant.

Sur un geste de ma maîtresse, je me dirige vers Paul et pose ma main sur sa braguette. Dessous, je sens une bosse conséquente, bien plus grosse que celle de Gérard. Là encore, je suis contrainte de retirer le pantalon et le slip. Une queue longue et fine me saute au visage, que j’embouche aussitôt. Sa bite me fait un drôle d’effet, après celle, si épaisse de Gérard. Là, je ne peux pas la prendre en entier dans ma bouche. Il reste environ trois centimètres à chaque fois que le gland heurte le fond de ma gorge. Paul ne semble pas s’en formaliser et se laisse faire. Au bout d’une dizaine de minutes, il se tend et projette au fond de ma gorge une belle quantité de sperme que je ne peux qu’avaler. C’est au tour de François de profiter de mes capacités buccales. Contrairement aux autres, il ne bande pas lorsque je le dénude. Il se laisse faire passivement et je prends en bouche sa bite molle. Il me faut quelques minutes pour parvenir à obtenir une érection qui se tienne. Quelques instants plus tard, il me lâche une grosse quantité de foutre, sans doute la plus importante des trois, dans la gorge. Là aussi, j’avale avec délice tout ce qu’il éjacule.

Je passe ensuite à Solène. Lorsque je touche ses cuisses, je la sens tressaillir. J’écarte doucement ses jambes et elle se laisse faire. Je sens son regard sur moi. Lui ayant suffisamment écarté les cuisses, je glisse ma tête vers sa culotte. Sous la robe, je devine une culotte sage, bleue, tâchée au niveau du sexe, preuve qu’elle apprécie ce à quoi elle assiste. Lentement, j’approche ma bouche du tissu et je commence à sentir son odeur de femme, une odeur forte, enivrante, poivrée. Au moment où je darde ma langue pour la passer sur la tache humide, Solène se raidit, repousse ma tête et serre les cuisses en disant d’une voix tremblante :

— Non… non, s’il vous plait, je ne veux pas. Laissez-moi.

Interloquée, je me retire et tourne mon regard vers ma maîtresse. Celle-ci me fait signe de revenir vers elle. Je n’insiste pas et reprend ma place auprès d’elle. Pourtant, j’aurais bien aimé gougnotter Solène. Son odeur me rendait folle de désir et je sentais mon con couler sur mes cuisses, plus encore qu’avec les hommes.

— Cybèle, apporte-nous le repas, dit soudain ma maîtresse.

Je me levai et me dirigeai vers la cuisine afin de rapporter le buffet froid qu’on avait livré dans l’après-midi. Je ne fis aucun effort pour rabattre la jupe qui avait remonté sur mes hanches, laissant à découvert mon ventre et mes fesses. Je sentais le regard des hommes sur elles en entrant dans la pièce. Lorsque je revins, ce fut au tour de mon sexe rasé d’être la cible des regards lubriques. Ma chatte s’excitait et je la sentais couler. Nul doute que ces pervers devaient voir l’humidité sur mes cuisses. Je jetai un œil vers Solène, mais elle ne me regardait pas. Je m’aperçus toutefois qu’elle continuait à frotter ces cuisses l’une contre l’autre, preuve que le spectacle ne devait pas lui déplaire.

Pendant qu’ils mangeaient, je me suis agenouillée aux pieds de ma maîtresse. A plusieurs reprises, la jeune femme jeta des regards vers moi, que je ne sus pas véritablement interpréter. Était-ce de l’envie, de la jalousie, de la tristesse, je n’aurais su le dire, mais elle me regardais souvent et bougeait beaucoup les fesses sur le siège. A plusieurs reprises, je surpris le regard de ma maîtresse sur Solène et j’en conçus une gêne. Elle la regardait comme elle me regardait au début de ma soumission. Était-ce cela, qu’il y avait dans le regard de la jeune femme ? De la soumission ? Qu’allait faire ma maîtresse ? Y avait-il la place pour une deuxième soumise ?

Le repas continua et lorsque j’eus fini de débarrasser la table, j’obéis aux consignes que ma maîtresse m’avait données avant de m’envoyer dehors. Lentement, je me déshabillai devant les invités et je leur déclarai :

— Je suis à vous, vous pouvez user de moi selon votre bon plaisir.

Une fois de plus, ce fut Gérard qui prit l’initiative. Il se leva du fauteuil et se déshabilla. Les deux autres suivirent son exemple, et bientôt, j’eus trois hommes nus, trois bites raides en face de moi. Je m’agenouillai en face d’eux et je commençai par les sucer alternativement. Puis Gérard, encore lui, me fit mettre à quatre pattes et me pénétra brutalement. Les autres continuaient à se faire sucer. Je sentais la bite de Gérard me défoncer la chatte et je commençais à prendre du plaisir. Il ne fallut pas longtemps avant qu’il ne se répande sur mon cul. Aussitôt, François prit sa place. Comme Gérard, il ne mit pas longtemps à jouir sur mon dos. Paul se plaça derrière moi et m’enfila. Au bout d’un moment, il se retira, enfonça ses doigts dans ma chatte et, lorsqu’ils furent bien lubrifiés, les introduisit dans mon cul. Il me le tritura quelques instants, puis je sentis son gland remplacer ses doigts. Il s’introduisit dans mon fondement et commença à me limer. Pendant ce temps, Gérard avait empoigné mes seins et les malaxait durement J’aimais tout ce qu’ils me faisaient mais je n’osais me branler, ma maîtresse ne m’ayant pas autorisée à le faire. Heureusement, François eut la bonne idée de me caresser la chatte. Je me sentais comme une chienne en chaleur sous l’assaut de mes trois mâles. Je ne résistai pas longtemps à ces caresses et je poussai un cri lorsque je jouis pour la première fois. Deux autres orgasmes m’emportèrent avant que Paul ne se lâche dans mon cul, aussitôt remplacé par François. Lorsque celui-ci eut jouit à son tour, Gérard m’encula lui aussi.

Pendant plusieurs heures, je dus sucer des bites afin de leur redonner une vigueur, puis me faire saillir comme une salope. J’eus des bites dans tous mes trous et du sperme plein le cul, le visage, les seins, le dos. Pas un seul d’entre eux ne déchargea dans ma chatte.

Tout au long de cette orgie, ma maîtresse et Solène n’avaient pas bougé. Pourtant, à plusieurs reprises, j’avais pu constater le regard de la jeune femme posé sur moi, et elle n’avait cessé de frotter ses cuisses l’une contre l’autre. J’eus même l’impression qu’elle avait pris du plaisir et avait jouis, surtout lorsque j’avais été prise par les trois trous en même temps.

Vers deux heures du matin, tous nous quittèrent, remerciant Véronique pour cette fabuleuse soirée. Incapable de tenir debout, j’étais étendue de tout mon long sur le sol. Véronique revint après avoir raccompagné les invités et resta un moment assise dans le fauteuil près de moi. Lentement, comme émergent d’un rêve, je me redressai et me tournai vers elle. Je m’approchai et déposai des baisers sur ses pieds. Puis, je défis ses chaussures et commençai à lui lécher les orteils. Elle me laissa faire, amusée.

— Tu n’en as jamais assez. Tu es vraiment une belle salope.

— Oui maîtresse, répondis-je en cessant un instant de lécher ses pieds, je suis votre salope, votre chienne.

Elle se mit debout, quitta son pantalon et son tee-shirt, puis se rassit, en string et soutien-gorge. Elle écarta les cuisses, les posa sur les accoudoirs et je pus voir l’auréole humide sur le devant de son sous-vêtement.

— Tu m’as excitée, salope. Maintenant, suce-moi la chatte, dit-elle d’une rauque de plaisir, fais-moi jouir.

Je ne me le fis pas dire deux fois. Je m’approchai de son entrejambe, respirant à plein poumon l’odeur de son excitation. Puis, d’une main, j’écartai le slip et commençai à lécher son bourgeon turgescent. Aussitôt, elle réagit en cambrant les reins. Ma langue monta et descendit tout le long de sa fente, s’arrêtant un instant, le temps de titiller le clitoris, puis repartait vers le bas. Les coups de reins de ma maîtresse en disaient long sur son appréciation et bientôt, elle se mit à haleter. Je ralentis mes caresses pour faire durer le plaisir, mais bientôt, elle ne put se retenir. Je sentis un liquide chaud, poivré se diluer sur ma langue. Je plaquai ma bouche sur sa chatte afin de ne pas en perdre une miette. Véronique jouit longuement dans ma bouche, inondant mon menton de cyprine. Lorsqu’elle se calma, je continuai un moment à la lécher. Elle finit par dire :

— Arrête, maintenant, cela suffit.

— Bien maîtresse. Je vais débarrasser la table.

Je me mis au travail. Lorsque j’eus fini, ma maîtresse, toujours assise dans le fauteuil, mais dans une position plus classique, me demanda :

— Tu as apprécié cette soirée ?

— Oui maîtresse. Beaucoup !

— Beaucoup ?

— Oui, à présent, j’aime être baisée, être une chose pour les autres, prises par tous les trous, recevoir du sperme partout ! j’aime être une salope, votre salope, maîtresse.

— Eh bien, dis donc, que de changement en si peu de temps.

— Oui maîtresse, ceci grâce à vous. Soyez-en remerciée. Je me donne à vous, corps et âme. Vous pouvez faire de moi ce que vous voulez, j’obéirai.

— Oui, nous verrons. Qu’as-tu pensé de l’attitude de Solène ?

— Je ne sais pas maîtresse. Il n’est pas de mon ressort de penser, je ne suis là que pour vous chérir et vous obéir !

— Peut-être, mais là, je te demande ton avis !

— Elle a semblé troublée par ma situation, maîtresse. On aurait dit qu’elle voulait être à ma place, ou plutôt, avec moi. J’ai vu que vous l’aviez remarqué, maîtresse.

— Ainsi, tu l’as senti.

— Oui maîtresse. Je peux vous dire que lorsque je me suis glissée entre ses cuisses pour la lécher, elle était particulièrement excitée. Sa culotte était mouillée et je sentais son odeur. D’ailleurs, elle m’a affolée et excitée comme jamais. Entre autre, elle n’a cessé de me fixer tout le temps durant lequel j’ai été le jouet des trois hommes. Elle passait son temps à frotter ses cuisses l’une contre l’autre. Peut-être s’est-elle-même laisser aller à jouir, mais cela, je ne peux en être certaine.

— Tu as donc constaté la même chose que moi. Aimerais-tu avoir une compagne ?

— Je vous ai déjà vous, maîtresse.

— Bien sûr, mais je veux dire, une compagne de soumission !

— Qu’il en soit fait selon votre désir, maîtresse !

— Je vais y réfléchir. Allons dormir, Cybèle. Il est très tard.

— Oui maîtresse, bonne nuit maîtresse.

Véronique quitta le salon et j’entendis bientôt la porte de sa chambre se fermer. Je rejoignis la mienne après avoir pris une douche. J’eus un peu de mal à retirer tout le sperme qui collait à ma peau depuis des heures. A peine couchée, je m’endormis comme une masse, sans même faire attention au fait que ma maîtresse ne m’avait pas attachée avant d’aller se coucher.

CHAPITRE 6

J e me réveillai fort tard le matin suivant et je me précipitai dans la cuisine. Ma maîtresse était déjà levée et avait préparé le petit déjeuner.

Bonjour Cybèle, bien dormi ?

  • Oui maîtresse. Je suis désolée maîtresse, de ne pas m’être occupée du petit déjeuner.

  • Ne t’inquiète pas pour cela. Je l’ai fait exprès. Tu avais bien besoin de repos après la séance d’hier soir. Après ton petit déjeuner, ce sera le moment d’être fouettée.

  • Bien maîtresse.

Je terminai de déjeuner, débarrassai la table te attendit les ordres de ma maitresse. Celle-ci m’emmena dans le salon et m’ordonna :

  • Mets-toi à genoux, penchée en arrière, en appui sur les bras, cuisses bien écartées, tête en arrière. Je reviens tout de suite.

Je pris la position, sachant pertinemment ce qui m’attendait. Ma maîtresse allait me fouetter les seins, le ventre et la chatte. Cela ne faisait aucun doute. A cette idée, je sentis mon sexe mouiller. Une nouvelle fois, je me sentis salope. Que de changements en si peu de temps. En quelques mois, j’étais passée de bourgeoise frigide et hautaine, à salope nymphomane et masochiste. Quelle progression !

Ma maîtresse revint avec sa cravache fétiche. Elle caressa ma peau avec le bout, allant de la pointe des seins à ma chatte. Je me tendis vers le cuir, cherchant un contact plus étroit encore. Ma maîtresse s’en aperçut et me lança :

  • Tu es vraiment une maso, Cybèle. Tu aimes être fouettée.

  • Oh oui, maîtresse, fouettez-moi sans pitié. Je suis une salope qui le mérite.

  • Je ne vais pas te fouetter les seins et la chatte. N’oublie pas que tu vas être annelée mardi.

  • Oh non, maîtresse, je ne l’oublie pas.

Véronique tourna autour de moi, caressant ma peau du cuir de la cravache, puis sans que je ne m’y attende, claqua le premier coup sur mon ventre. Je ne pus retenir un cri de douleur. Ma maîtresse n’en eut cure et me fouetta à quatre reprises. Je serrai les dents pour retenir mes cris.

  • Mets-toi à quatre pattes, maintenant, dit ma maîtresse.

Je me mis en position et attendis. Je savais qu’elle aimait me faire attendre, espérer et redouter le premier coup. Une nouvelle fois, la cravache caressa mes fesses, mon dos, s’insinua entre mes cuisses et flatta ma chatte. Je coulais littéralement. Véronique s’en aperçut, car, en retirant la cravache, le bout était humide de ma mouille.

  • Tu mouilles salope ! me dit-elle en riant.

  • Oui maîtresse !

Je n’avais pas plutôt répondu que la cravache s’abattit v i o l emment sur mes fesses. Je me cambrai sous la douleur et poussai un gémissement sourd. Un deuxième, puis un autre, un autre encore se suivirent à cadence rapide. Je reçu une dizaine de coups, sur les fesses et le dos. Lorsqu’elle cessa de me frapper, j’avais les cuisses trempées de désir et la chatte brûlante.

  • Ne bouge pas, je reviens, déclara ma maîtresse.

Durant son absence, je contemplai les marques de coups sur mon ventre. Elle savait y faire et les traits rouges qui marbraient mon ventre n’allaient pas s’en aller de sitôt. Je passai un doigt sur les traits légèrement boursouflés et tressaillis de plaisir. Je n’eus pas le temps de faire autre chose. Du coin de l’œil, je vis Véronique revenir. Elle s’était harnachée d’un gode ceinture de bonne taille. Elle allait me baiser, peut-être même m’enculer, comme elle le faisait habituellement, à la hussarde, sans douceur.

  • Debout, m’ordonna-t-elle, écarte les cuisses, penche-toi en avant et prend tes chevilles dans tes mains.

La position n’avait rien d’agréable et était peu stable. Mais je ne protestai pas, sachant qu’elle s’en moquait. Je sentis le gland du gode se poser contre ma chatte et d’une poussée, s’enfoncer dans mon vagin. Je faillis basculer vers l’avant et je redressai difficilement la position. Je poussai un grognement de satisfaction. Véronique me saisit aux hanches, enfonçant au passage ses ongles dans ma chair et commença à me besogner à grands coups de reins. Elle me bourrait la chatte v i o l emment et à chaque coup, je sentais le gland cogner contre mon col. Je ne tardai pas à jouir du traitement, mais cela ne la calma pas pour autant et j’eus encore deux orgasmes avant qu’elle ne cesse d me baiser. Je m’écroulai sur le sol lorsqu’elle se retira et lâcha mes hanches. Elle vint devant moi et m’ordonna :

  • Nettoie-le, salope, enlève ta cyprine de dessus.

Servilement, je m’agenouillai et embouchai la bite de latex. Lorsqu’elle jugea que c’était assez propre, elle me repoussa en arrière et je tombai, cuisses écartées. Elle jeta un regard blasé à ma chatte rouge d’avoir été besognée et quitta la pièce. Je me redressai en m’agenouillant, mains derrière la nuque. Je restai un bon quart d’heure dans cette position, avant qu’elle ne revienne.

Véronique était habillée et je sentis une grosse pointe de déception de ne pas l’avoir fait moi-même.je me gardai bien d’en faire mention, mais, à son sourire, je sus qu’elle avait deviné mes pensées.

  • Relève-toi et suis-moi.

Elle se rendit dans ma chambre, ouvrit l’armoire avec sa clé, armoire contenant des vêtements à ma taille, et sortit une robe bleue.

  • Enfile-là, m’ordonna-t-elle.

Elle était parfaitement à ma taille. Toutefois, je la trouvais plutôt courte, car elle ne descendait qu’à environ trois centimètres en dessous de la fourche de mes cuisses. Cela voulait dire que toute position assise, tout mouvement de bras levé, dégagerait aussitôt mon pubis et exhiberait ma chatte et mon cul, cul, je le rappelle, marqué à la cravache. Toutefois, je savais qu’il était inutile d’en faire la remarque à ma maîtresse, car je savais que c’était exactement l’effet qu’elle tenait à avoir. Elle compléta mon habillement par des escarpins mi- hauts, de même couleur, et m’intima l’ordre de la suivre.

Où allions-nous ? Depuis que j’étais devenue son esclave, je n’avais jamais mis le nez dehors. Elle prit les clés de sa voiture et se dirigea vers la porte de l’appartement. Quelques instants plus tard, nous quittions l’immeuble. Elle se dirigea vers la sortie de la ville, et s’arrêta dans une pharmacie ouverte tous les jours, même le dimanche. Lorsqu’elle revint, je ne sus pas ce qu’elle avait acheté, elle n’avait rien dans les mains.

Nous reprîmes la route, et, bientôt nous entrâmes dans le bois de C… Je commençais à voir où Véronique m’emmenait. Elle bifurqua sur une route forestière et s’arrêta sur un parking assez encombré. Il y avait là de nombreux joggers et quelques joggeuses. Certains d’entre eux effectuaient des étirements, d’autres semblaient s’échauffer avant de partir courir.

  • Viens, suis-moi, me dit-elle en sortant de la voiture.

Je la suivis, ne voyant pas vraiment où elle voulait en venir réellement. Elle se dirigea vers une table, dans un coin retiré du parking et me dit :

  • Assied-toi sur la table, pieds sur le banc et écarte les cuisses.

Devant mon hésitation, elle éleva la voix.

  • Qu’est-ce que j’ai dit ? Tu es sourde ? Assise sur la table, cuisses écartées, dépêche-toi !

Vaincue, je montai sur le banc, non sans dévoiler mon intimité à tous les curieux qui s’étaient tournés vers moi, et m’assis sur la table, écartant les cuisses. C’était la première fois que j’étais ainsi exhibée devant des inconnus et je sentis bientôt un trouble m’envahir. Sans même m’en rendre compte, j’écartai plus encore les cuisses, ce que ma maîtresse, elle, s’aperçut. Elle me gratifia d’un sourire et se retourna vers les gens qui commençaient à s’approcher.

Les regards lubriques des hommes m’excitaient et je sentis ma chatte se liquéfier. Je fus surprise par la présence de femmes parmi les voyeurs. Il y en avait trois, toutes en tenue de jogging, et apparemment plus intéressées par ma plastique que par l’envie d’aller courir. Il y avait également cinq hommes, dont deux au moins étaient les compagnons de joggeuses. L’un des hommes s’approcha de Véronique et demanda :

  • On peut la toucher ou c’est juste de l’exhibition ?

  • Qu’en penses-tu Cybèle ?

  • On peut me toucher, maîtresse, si vous le désirez !

  • Maîtresse ? remarqua l’homme, elle est soumise ?

  • Oui, monsieur, je suis soumise à ma maîtresse, répondis-je suite à un regard impérieux de ma maîtresse. Je suis aussi salope et masochiste, monsieur. Vous pouvez user et a b u s e r de moi.

Sans rien ajouter d’autre, l’homme s’avança. Sa main se posa sur ma cheville, pendant que ses yeux ne quittaient pas ma chatte de vue. Il n’eut aucun mal à se rendre compte que j’étais trempée.

  • Oh, la salope, elle est trempée.

La voix qui venait de s’élever n’était pas celle d’un homme, mais de la petite femme qui se serrait contre son compagnon, fixant avec intérêt mon entrecuisse luisant.

Pendant ce temps, la main de l’homme remonta le long de ma cuisse et ne tarda pas à caresser mon chaton glabre. Il insinua deux doigts dans ma chatte et lança un va et vient qui me fit haleter. J’aurais été bien incapable de dire à quoi il ressemblait. En bonne soumise, j’avais gardé la tête baissée. Par contre, de cette façon, j’avais une vision parfaite sur la bosse qui déformait son cycliste. Ses doigts enserraient maintenant mon clitoris et le titillaient en douceur. Je sentis le plaisir monter en moi, l’humiliation d’être ainsi exhibée, tripotée ajoutait encore à la caresse précise. J’entendis l’homme demander à ma maîtresse :

  • On peut la baiser ?

  • Répond, Cybèle !

  • Oui monsieur. Vous pouvez me baiser, m’enculer, me faire tailler une pipe, comme il vous plaira.

  • D’accord, je veux te baiser. Prépare-toi !

  • Retire ta robe, Cybèle, m’intima ma maîtresse.

Plusieurs personnes ne purent retenir des petits cris de surprise lorsque je me présentai, nue devant eux. Les marbrures de mon ventre, de mon dos et de mes fesses les laissaient ébahis. Je me rassis sur la table et attendit que l’homme qui voulait me baiser m’indiqua la position. Véronique lui tendit un petit sachet. Un préservatif. Voilà ce qu’elle avait acheté dans la pharmacie. L’homme baissa son cycliste et une bite de taille moyenne, assez épaisse me sauta à la vue. L’homme enfila le préservatif, s’approcha de moi et me coucha sur la table. Je grimaçai quelque peu, car le contact du bois raviva la douleur de mes coups. Il me tira pour amener mes fesses au bord de la table, positionna mes chevilles sur ses épaules, présenta le gland devant mes lèvres et m’enfila d’un seul coup de reins.

  • Oh, la salope, elle est brûlante, dit-il en commençant à me besogner.

A chaque coup de reins, ses couilles venaient heurter mes fesses et cela décupla mon excitation. Ses va et vient faisaient un clapotis dans ma chatte. Je me sentais tellement bien et en même temps tellement humiliée. Véronique savait ce qu’elle faisait en m’amenant ici et en me donnant à ces hommes. L’homme qui me baisait commença à m’insulter :

  • Oh la salope ! Sa chatte est brûlante, une vraie fontaine. Ça coule sur mes couilles. Quelle truie ! Elle aime se faire défoncer. Ah, ça vient. Je jouis. Tiens, prend ça, salope !

Quelques coups de reins désordonnés m’apprirent que l’homme jouissait dans ma chatte. Malheureusement, la capote m’empêchait de savourer pleinement l’éjaculation de celui qui me saillait. Lorsqu’il se dégagea, il fut aussitôt remplacé par un autre qui me baisa tout aussi vigoureusement, mais en silence. Au moment où il éjacula, j’eus un formidable orgasme qui me tordit les entrailles. Des mains me retournèrent et me firent me positionner à quatre pattes. L’homme me baisa en levrette, cette fois-ci.

Lorsque tout cela cessa, lorsqu’il n’y eut plus personne à me baiser, j’avais quelque peu perdu la notion du temps. La seule chose dont j’étais sûre, c’est que j’avais été saillie un certain nombre de fois. J’avais également ressentit trois ou quatre orgasmes.

A présent, il ne restait plus que le petit couple près de nous. Celui dont la femme avait commenté mon excitation. Il s’approche de ma maîtresse et l’homme demanda :

  • Je ne voudrais pas vous déranger, mais puis-je vous poser quelques questions ?

  • Bien sûr, répondit Véronique, que voulez-vous savoir ?

  • Mon épouse serait éventuellement attirée par la soumission et aimerait avoir des renseignements sur cette pratique. Et comme vous semblez vous y connaître…

  • Accepteriez-vous de venir prendre l’apéritif à la maison, demanda la femme, comme cela, nous pourrions parler plus librement.

  • D’accord, déclara ma maîtresse, nous allons loin ?

  • Non, répondit l’homme, c’est à cinq minutes d’ici.

  • Allez, rhabille-toi m’ordonna ma maîtresse.

Je repassai ma robe et nous prîmes notre voiture, suivant nos hôtes jusque chez eux. Ils habitaient un petit pavillon coquet qui respirait le bien-être. Le couple semblait à l’aise financièrement. Nous entrâmes dans le salon et ils nous invitèrent à nous asseoir. Véronique se positionna dans un fauteuil en cuir moelleux et je vins m’agenouiller à ses côtés, cuisses écartées, mains derrière la nuque, tête baissée. Le couple s’assit sur le divan, nous faisant face. Je savais qu’ils avaient un vue complète sur mon sexe découvert. Après avoir servi l’apéritif, auquel je n’avais pas droit, les questions commencèrent :

  • Comment devient-on une soumise, demanda la femme.

  • Répond, Cybèle, ordonna ma maîtresse.

  • Il n’y a pas de façon particulière, madame, répondis-je. Moi, c’est à la suite de la perte de mon travail. Je me suis sentie inutile. Il faut dire que je n’étais pas douée, que ce soit en amour ou en cuisine, par exemple. Mon compagnon a commencé à me rabaisser et m’humilier et j’ai apprécié. Je me suis soumise à lui. Ensuite, comme il a dû partir à l’étranger, il m’a laissé entre les mains de sa nouvelle compagne, qui est devenue ma maîtresse.

  • Il faut dire, renchérit ma maîtresse, qu’avant, Cybèle était ma supérieure hiérarchique. Elle me traitait de haut, ainsi que tous ses subordonnés. Par vengeance, je lui ai piqué son compagnon et j’ai fait d’elle mon esclave. N’est-ce pas, Cybèle ?

  • Oui maîtresse, c’est tout à fait exact !

  • Et vous ne le regrettez pas ? demanda la femme.

  • Non, madame.

  • Oh, vous pouvez m’appeler Elise.

  • Certainement pas, rétorqua Véronique. Une esclave n’a le droit qu’à quelques mots pour parler à quelqu’un : maître, maîtresse, monsieur ou madame. Aucun prénom, aucune familiarité. c’est indispensable. L’esclave n’est rien. Il n’a aucun droit, sinon celui de servir son maître, sa maîtresse ou quel qu’autre personne désignée par lui ou elle.

  • Et cette position ? demanda l’homme en me désignant.

  • C’est la position d’attente la plus courante. Il existe des variantes, plus ou moins dure pour l’esclave. Tout d’abord la position à genoux peut être, talons aux fesses ou bien droit, les cuisses à angle droit par rapport aux mollets. Ensuite les mains et les bras, deux possibilités, les mains derrière la nuque ou bras croisés dans le dos. Vous pouvez imaginer ce que donne une position à genoux, bien droit, les mains derrière la tête. Un esclave aura bien du mal à garder cette position longtemps.

  • Est-il nécessaire que l’esclave soit à genoux ? continua l’homme.

  • Non, bien sûr, mais quel meilleur moyen de lui faire sentir son infériorité !

  • L’épilation est-elle obligatoire ? dit à son tour la femme, je vois qu’elle est entièrement épilée.

  • En général, oui. C’est le lot des esclaves. Si c’est un esclave qui ne travaille pas à l’extérieur, vous pouvez aussi lui raser les cheveux, épiler les sourcils, comme bon vous chante.

  • Votre esclave reste toujours à la maison, ou travaille-t-elle ?

  • Elle reste à la maison. Elle est enchaînée en permanence et porte des bracelets d’immobilisation aux chevilles et aux poignets. De plus, elle vit nue et ne dispose d’aucun vêtement. Tous sont enfermés dans une armoire dont je détiens la clé.

  • Allez-vous lui faire ce que vous avez dit ?

  • Sans doute. Pour l’instant, elle n’est qu’au début de son dressage.

  • J’ai vu que vous l’aviez fouettée, reprit l’homme.

  • Oui. Il y a deux sortes d’esclave, normal et masochiste. L’esclave normal ne doit être fouetté que lorsqu’il commet une erreur. L’esclave masochiste adore être fouetté. Cybèle est de cette race. Alors, tous les quatre à cinq jours, je la fouette pour qu’elle ait des marques toujours fraîches. Ce qui n’augure en rien des punitions, si elle commet une erreur.

  • Et l’amour, demanda timidement la femme.

  • Il n’y a pas d’amour dans la relation entre un esclave et une maîtresse, sinon celui de l’esclave pour sa maîtresse. Quant à l’acte sexuel, pas de caresses pour l’esclave. On baise, on saille une esclave, on ne lui fait pas l’amour. Jamais ! l’enculer est souvent nécessaire. Cela permet de remettre l’esclave à sa place.

  • Que pouvez-vous nous dire d’autre sur la soumission, la relation entre un maître et un esclave ?

  • Pour ma part, je vais faire anneler mon esclave. Cela se fait beaucoup. Bientôt ses seins seront ornés de gros anneaux, suffisamment lourds pour distendre ses tétons et faire affaisser ses minuscules seins. A sa chatte, d’autres anneaux ayant deux fonctions. La première, distendre ses lèvres pour les faire pendre, elles aussi. Ensuite, pouvoir interdire tout accès à son vagin en cadenassant ensemble les anneaux. De plus, je vais la faire marquer. Là encore, plusieurs possibilités, les plus courantes étant le tatouage ou le marquage au fer rouge.

  • Peut-on avoir plusieurs esclaves ?

  • Bien sûr. Certains en ont une dizaine. Mais cela fait beaucoup. Je pense en avoir deux. J’ai en vue une autre collègue qui semble avoir des dispositions. Voilà, vous savez tout, à vous de voir, monsieur, si madame se sent capable de se soumettre.

Sur ces mots nous quittâmes le couple pour aller déjeuner. Pour une fois, j’eus le droit de manger assise en face de ma maîtresse. Tout au long du repas, je la sentis pensive, mais je n’osai pas lui en demander la raison. Il lui appartenait de m’en faire part si elle l’estimait nécessaire. A la fin du repas, elle m’entraîna une nouvelle fois dans un bois. Au bout d’un moment, nous parvînmes à une clairière. Ma maîtresse hésita un instant, soupira et étala à terre la couverture qu’elle avait apportée. Elle s’étendit dessus et me fit signe de venir à côté d’elle. Elle me considéra un instant, puis me demanda :

  • Tu as aimé te faire baiser tout à l’heure ?

  • Oui maîtresse.

  • Pourquoi ?

  • Je me suis sentie ravalée au rang d’objet, de trou à boucher. Rien d’autre. J’aime n’avoir aucun choix, maîtresse, vous obéir sans discussion.

  • N’as-tu aucun regret ?

  • Si, maîtresse. J’aurais aimé qu’ils me baisent sans capote, afin de me remplir de sperme, qu’ils m’enculent et m’obligent à les sucer.

  • Sans capote ? tu n’as pas peur ?

  • Un peu, maîtresse. C’est pour cela que je n’ai rien dit.

  • Tu aimerais que je te prostitue ?

  • Oh oui, maîtresse, j’adorerais.

  • Tu es sûre ?

  • Sûre et certaine, maîtresse. Devenir un réceptacle à sperme, avoir les trois trous remplis. Et recevoir de l’argent pour cela, de l’argent qui vous reviendra de droit, maîtresse.

  • Bon, d’accord. Dès que tu seras annelée, je créerai un site où je te proposerai à la location. Je te prostituerai à des hommes ou à des couples. D’accord ?

  • D’accord maîtresse.

  • Je demanderai que chaque client fournisse un test HIV de moins de trois mois. Comme cela, il pourra te baiser sans capote.

  • Oh merci maîtresse !

  • Eh bien, dis donc, que de changement en si peu de temps.

  • Vous avez su me révéler ma véritable nature, maîtresse.

  • Rentrons, nous allons faire des photos pour le site.

Nous rentrâmes rapidement à l’appartement. Véronique me fit me déshabiller et commença à prendre des photos.je dus prendre de nombreuses positions, à genoux, cuisses écartées, mains derrière la nuque, tête baissée. A quatre pattes, exposant ma chatte et mon dos zébré, de face, avec mon ventre fouetté bien visible, tête plaquée au sol, cul relevé, exposant ma chatte et mon anus, à plat ventre, jambes ouvertes, coups de cravache bien visibles. Je me demandais si l’on verrait sur les photos l’état d’excitation dans lequel je me trouvais. La séance se termina au bout d’une demi-heure et ma maîtresse mit les photos sur l’ordinateur afin de choisir celles qui figureraient sur le site.

Elle choisit une photo de face où mon visage reconnaissable et les marques bien visibles, une où j’étais à quatre pattes, une où je montrais mon cul, écartant les fesses de mes mains, ouvrant ma chatte et mon trou du cul. Cela fait, elle déclara :

  • Nous attendrons mardi pour mettre le reste, lorsque tu auras tes anneaux. Maintenant, il faudrait rédiger l’annonce. Voilà ce que l’on pourrait mettre :

Elle, Cybèle, 27 ans, mince, petits seins (85 A), annelée seins et sexe, tatouée, fouettée régulièrement, soumise, masochiste, très disponible, heureuse de servir de vide couilles par tous ses trous, véritable sac à foutre,

Est louée par sa maîtresse à homme, groupe d’hommes, couples, à l’heure, à la demi-journée, la journée.

Adore fessée, palette. Pas de fouet ni de cravache.

Certificat HIV négatif de moins de trois mois, vous permettra de la baiser sans préservatif.

Contact au 06 XX XX XX XX.

En relisant l’annonce, je sentis ma chatte se liquéfier. Je faillis jouir ainsi, sans même me toucher.

CHAPITRE 7

Le dimanche matin se traîna en longueur. A part la toilette de ma maîtresse, je n’eus pas grand-chose à faire. Désœuvrée, je m’allongeai sur mon lit et me mis à rêver, à rêver de ma situation prochaine. Je me voyais me faire prendre par beaucoup d’hommes, par tous les trous. Mon sexe s’humidifiait et j’avais une forte envie de me branler. Je me retins, sachant que cela risquait de me valoir une punition. Mes rêves m’emportaient si loin que je n’entendis pas la sonnette de ma maîtresse. Ce ne fût que lorsqu’elle cria mon nom que je repris conscience et me précipitai vers elle. Devant son regard courroucé, je me jetai à ses pieds et les lui baisai en disant :

  • Pardon, maîtresse. J’étais distraite !

  • Qu’est-ce qui pouvait bien te distraire, au point de ne pas entendre la sonnette ? dit-elle sur un ton peu amène.

  • Je rêvais que j’étais entre les mains de nombreux hommes, maîtresse !

  • Espèce de salope. Ça te fait mouiller, n’est-ce pas ?

  • Oui maîtresse !

  • Relève-toi ! Cuisses écartées, mains derrière la tête !

Je m’exécutai avec célérité. Lorsque je fus dans la position demandée, ma maîtresse passa derrière moi et je n’attendis pas longtemps avant de sentir une main flatter mon cul. Je me cambrai, offrant ma croupe à la caresse. Je sentis un doigt s’insinuer dans ma raie, flirter avec ma rondelle et jouer avec mes lèvres.

  • Tu aimes cela, petite salope, fit Véronique d’une voix rauque.

  • Oui, maîtresse, répondis-je d’une voix voilée par le plaisir.

  • Tu as envie de jouir ?

  • Oui maîtresse. Si tel est votre désir !

  • Tu es vraiment une belle putain !

  • Oui maîtresse !

  • Oui, quoi ?

  • Je suis une putain, maîtresse !

  • Qui aime se faire doigter par n’importe qui !

  • Je suis une putain, qui aime se faire doigter par n’importe qui !

  • Suis-moi, putain !

  • Oui maîtresse !

Elle abandonna mon sexe et se dirigea vers mon armoire. Elle sortit une robe et me demanda de la passer. Ainsi, nous allions sortir. Pour aller où ? Pour quoi faire ? Je n’en avais aucune idée. Lorsque je fus habillée, elle me fit signe de la suivre. Toujours à deux pas derrière elle, elle me conduisit jusqu’à la voiture où je montai à l’avant, près d’elle. Sans un mot, elle démarra et sortit du parking.

Nous roulâmes durant un bon quart d’heure avant de se ranger sur le parking d’une auberge, au bord d’une rivière. Toujours précédée de ma maîtresse, j’entrai dans une grande salle. Il ne restait que quelques tables de libre, dont une près de la verrière donnant sur l’eau. C’est celle-ci que ma maîtresse choisit. J’attendis que Véronique s’asseye avant d’en faire autant. Sans me demander mon avis, elle commanda pour nous deux.

En attendant les plats, elle darda son regard sur moi, guettant la faille. A aucun moment, je ne tournai la tête pour regarder autour de moi. Je savais qu’une telle impudence me vaudrait une punition. D’ailleurs, je me tenais bien droite, yeux baissés, les mains croisées dans le dos, à la surprise de la serveuse qui vint déposer les assiettes devant nous. J’attendis l’autorisation de ma maîtresse pour commencer à manger.

A l’issue du repas, nous sortîmes. Au lieu de se rendre à la voiture, Véronique partit vers le fond du parking, là où un chemin s’enfonçait dans la forêt.

Je la suivis en silence, les bras dans le dos, tête baissée. Au bout de quelques minutes, elle se retourna vers moi et me dit :

  • Retire ta robe et donne-la-moi !

Sans aucune hésitation, je me retrouvai nue et remis la robe à ma maîtresse. Ensuite, elle me fit signe de passer devant elle. En marchant, je sentais son regard sur mes fesses et cela commença à m’exciter.

  • Sais-tu où mène ce chemin, Cybèle ?

  • Non, maîtresse, répondis-je sans me retourner.

  • Nous sommes à l’opposé de l’endroit où tu t’es faite baiser hier !

Le frisson qui parcourut mon corps ne lui échappa pas et elle reprit :

  • Tu es vraiment une salope. Ça te plairait d’y retourner ?

  • Comme il vous plaira, maîtresse !

  • Tu parles ! ce n’est pas moi qui me fais saillir, c’est toi !

  • Oui maîtresse.

  • Tu es une véritable chienne en chaleur.

  • Oui maîtresse !

  • Bien ! puisque tu es une chienne, je t’interdis de parler. Les chiens ne parlent pas, n’est-ce pas ?

Je ne répondis pas à cette question piège, et elle continua :

  • Deux choses, Cybèle. La première, une chienne ne porte pas de chaussures. La seconde, une chienne ne marche pas sur deux pieds. Donc, tu retires tes chaussures, tu marches à quatre pattes, et tu ne parles plus. Une chienne aboit pour se faire comprendre, compris ?

  • Ouaf ! répondis-je en retirant mes chaussures et me mettant à quatre pattes.

Je vis ma maîtresse jeter ma robe et mes chaussures dans le fossé, sur le côté du chemin. Je commençai à me déplacer à quatre pattes. Ce n’était pas douloureux, vu que le sol était sablonneux et je pris bien vite mes marques.

Au bout de dix minutes de marche, je ressentis l’envie d’uriner. Je me dirigeai vers le bord du chemin, sous l’œil intrigué de Véronique. Lorsqu’elle comprit ce que je voulais, un sourire se dessina sur ses lèvres.

Bien sûr, en tant que chienne, je ne pouvais pas m’accroupir. Aussi, je me redressai sur mes bras tendus et j’écartai les cuisses, talons aux fesses. Le jet ne tarda pas à jaillir, sous l’œil ironique de ma maîtresse. Je me soulageai ainsi, éclaboussant quelque peu mes pieds, les dernières gouttes ruisselants le long de mes fesses et mouillant mon anus. Ensuite, je repartis en gambadant.

Véronique ramassa un morceau de bois et le lança devant elle, pas très loin. Je me précipitai pour le ramasser. Pour courir comme il faut, j’avais le cul plus haut que la tête, jambes tendues, ce qui fit rire ma maîtresse. J’avais conscience du ridicule de ma situation, et pourtant, ma chatte était trempée. Je ramassai le morceau de bois avec les dents, souillant mea bouche avec le sable du sentier. Je fis demi-tour et vint le déposer aux pieds de Véronique, qui riait aux éclats. A plusieurs reprises elle relança le bâton. A chaque fois, j’allai le rechercher et le déposer à ses pieds. J’avais conscience du ridicule de ma course, le cul levé, la tête baissée. Je faisais en sorte d’écarter les cuisses, dans le but, tout d’abord de stabiliser ma course, mais aussi, d’exhiber carrément ma foufoune glabre et, j’en étais persuadée, l’anneau sombre de mon anus.

En continuant ce jeu, je me rendis compte que je n’étais guère pressée de me rendre là où j’avais été baisée, hier encore. D’ailleurs, Véronique semblait avoir oublié cette perspective, puisqu’elle bifurqua vers un chemin transversal, continuant à lancer le bâton et me disant, en riant :

  • Rapporte, Cybèle ! Va chercher !

A chaque fois que je déposais le bâton devant elle, elle me caressait les cheveux, avant de ramasser le morceau de bois et le relancer.

Le jeu dura encore quelques minutes, avant que Véronique le lance avec une vigueur encore inusitée jusqu’alors. Le morceau de bois décrivit une courbe haute et retomba en dehors du chemin, derrière un bosquet. Interloquée, je me retournai vers elle.

  • Rapporte, Cybèle, vite !

Je me dirigeai avec circonspection vers le lieu probable de la chute. J’eus beau explorer le bosquet des yeux, je ne vis pas le bâton. Je regardai vers ma maîtresse qui n’avait pas bougé et qui me fit signe d’avancer. Je descendis dans le talus et m’enfonçai doucement dans le taillis. Ne voyant toujours rien, je plaquai mon buste au sol. Enfin, je le vis. Il était debout, de l’autre côté du bosquet. J’en fis le tour et avançai la bouche pour le prendre.

C’est alors que je sentis une présence derrière moi. Je tournai la tête et vis un chien qui me fixait. C’était un chien magnifique, noir et feu, trop gros à mon goût. Je voulus me redresser, mais il gronda et montra les dents. Chaque mouvement que je faisais apportait la même réponse. Alors, je me résolus à rester à quatre pattes, attendant ses réactions.

Là-bas, Véronique m’appelait :

  • Cybèle, viens ma belle !

J’allais l’appeler, de ma voix humaine, lorsque j’entendis une voix d’homme la héler. Je me fis toute petite et me tut, écoutant leur dialogue.

  • Ah, bonjour ! Vous aussi, vous chercher votre chien ?

Plusieurs secondes passèrent avant que je n’entende Véronique répondre.

  • Oui, enfin, ma chienne ! je lui ai lancé un morceau de bois mais elle n’a pas l’air de le trouver. Cybèle ?

  • Moi, c’est mon chien que je cherche, un superbe Beauceron. Voulez-vous que nous les cherchions ensemble ?

  • D’accord ! j’ai lancé le bâton par là.

Je les entendais approcher, mais je n’osais bouger à cause du chien. Soudain, il se déplaça sur ma gauche, hors de mon champ de vision. Le temps que je tourne la tête et je sentis une truffe fraîche se poser sur mes fesses. Une langue râpeuse commença à lécher ma raie, s’attardant sur ma chatte, la position écrasée que j’avais dû prendre facilitant la caresse. Je fis un mouvement pour me dégager, ce qui eut pour résultat, un grognement plus fort que les autres.

Ce chien me prenait pour une chienne. Ce qui avait commencé comme un jeu ne m’amusait plus. Il avait été attiré par l’odeur de ma chatte et ne désirait pas autre chose que me la lécher. Enfin, pour le moment. Le grognement que le chien avait poussé fit reconnaître notre position à nos maîtres respectifs. C’est alors que l’homme aperçut le genre de chienne que j’étais. Un moment surpris, il s’esclaffa, en disant :

  • Ainsi donc, voilà votre chienne. Quelle drôle de race. En tout cas, Rex a l’air de la trouver à son goût.

En effet, Rex ne cessait de me lécher le cul avec délice. si, au début, cela m’avait choquée, je me tendais de plus en plus vers sa langue râpeuse, qui me faisait mouiller comme une salope, que j’étais, d’ailleurs. Les deux personnes restèrent un long moment à nous regarder, moi, tendant mon cul sous la caresse, et Rex, me léchant ma rondelle et la chatte gloutonnement.

Enfin, l’homme rappela son chien et je pus sortir de sous le bosquet. C’est alors que je vis le bout rouge du chien, pointer hors de son fourreau. Il avait d’autres projets pour moi, sans doute. Heureusement que son maître l’avait rappelé.

  • Eh bien, dit l’homme en montrant le sexe de son chien, votre chienne a fait de l’effet à mon chien !

Je regardai ma maîtresse, ne sachant ce que je devais faire. Je restai à quatre pattes derrière elle, me blottissant contre ses cuisses, ne quittant pas des yeux le chien, et surtout, une partie de son anatomie. Un désir trouble sourdait dans mes reins. Et si… j’étais vraiment dépravée. Avoir l’envie de me faire saillir comme une chienne.

  • Trouvons un endroit tranquille, dit calmement ma maîtresse, en me flattant la tête.

Ainsi, elle avait pris la décision. Si Rex le désirait, et son sexe sorti laissait à penser qu’il était prêt, j’allais me faire saillir comme une chienne, j’allais devenir sa femelle.

  • Venez, dit l’homme, il y a, pas loin d’ici, une clairière. Rex pourra saillir sa chienne. Vous êtes sûre qu’elle va l’accepter ?

  • Oh, ne vous faites pas de soucis pour cela, répondit Véronique, n’est-ce pas, Cybèle ?

  • Ouaf ! répondis-je, en fixant celui qui allait devenir mon mâle d’ici peu.

Durant tout le trajet, que je fis à quatre pattes, comme une bonne chienne, Rex ne cessa de me tourner autour, flairant mon cul, cherchant à insinuer sa langue entre mes fesses. A plusieurs reprises, je dû m’arrêter et aboyer pour alerter ma maîtresse, le chien essayant maladroitement de me monter.

Enfin, nous parvînmes à la clairière. Pendant que ma maîtresse et l’homme s’asseyait sur un tronc couché, je me plaçai au milieu du dégagement, de profil par rapport à eux. Aussitôt, Rex reprit son manège. Sa langue fourragea entre mes cuisses, m’excitant encore plus. Au bout d’un moment, je n’y tins plus et je fis venir Rex au-dessus de moi. Je m’emparai moi-même de sa grosse tige et la guidai vers ma chatte. Le contact de sa verge et de mes lèvres faillit me faire jouir. Je m’énervai, car Rex, s’il était un bon lécheur, ne semblait pas être un bon baiseur.

En effet, il restait immobile, ne faisant aucun effort pour me saillir. Je me reculai, faisant finalement pénétrer la verge dans mon vagin. Comprit-il, à ce moment, que j’étais sa chienne ? Il commença à se remuer. Il s’affala sur moi, manquant de me faire tomber, puis commença à donner de v i o l ents coups de reins, extrêmement rapide. En même temps, sa verge grossissait, jusqu’à me remplir la chatte. Son nœud grossissait et je sentais ma chatte se liquéfier au fur et à mesure de la pénétration. Je me mis à jouir et à aboyer, pas à crier. Pendant ce temps, Rex s’était arrêté et je sentis des jets ininterrompus de liquide me remplir la chatte. Une nouvelle jouissance me fit presque perdre connaissance. Je sentais sa bite me remplir entièrement, plus longue, plus dure que celle d’un homme.

Enfin, après quelques instants, il sortit de moi. Aussitôt, je m’affalai sur le sol, épuisée de jouissance. Entre mes cuisses, je sentais le sperme du chien coule et souiller la terre. Rex, repus, alla se coucher à mes côtés, en se léchant le sexe pas encore rentré.

Il me fallut un long moment pour reprendre mes esprits. Aucun homme ne m’avait baisée ainsi. J’avais été prise par un amant infatigable, qui avait déversé des litres de sperme dans ma chatte. J’avais joui deux ou trois fois, pendant la saillie.

Je regardais amoureusement Rex, ne faisant aucunement attention à ma maîtresse et à l’homme. C’est ainsi que je ne sus pas tout de suite que Véronique et l’homme avaient échangé leurs numéros de téléphone, sans doute pour me faire saillir une autre fois.

Ma maîtresse se releva, salua l’homme et m’appela :

  • Allez, Cybèle, en route ! au revoir, Gérard !

  • Bon retour, Véronique, au revoir ! allez, Rex, on y va !

Je rejoignis ma maîtresse, après un long regard énamouré vers mon mâle et nous repartîmes en sens inverse. Du sperme de Rex coulait encore de ma chatte. A cet instant, j’aurais voulu porter ses petits, bien que je sache que cela était impossible. Ma maîtresse me caressa, et dit, d’un air dégouté :

  • Pouah ! Tu sens le chien ! Il va falloir prendre une bonne douche ce soir !

  • Ouaf ! répondis-je, en lui léchant la main.

  • Ça t’as plu, de te faire saillir, salope ?

  • Ouaf !

  • Je crois que cela veut dire oui, en langage chien. N’aie crainte, tu auras d’autres occasions, avec Rex ou un autre. Viens, suis-moi !

Véronique s’écarta du chemin, se réfugia derrière un bosquet. S’appuyant contre un tronc d’arbre, elle déboutonna et retira son pantalon. Je compris ce qu’elle désirait lorsqu’elle fit glisser sa culotte sur ses cuisses. Je pus apercevoir une large tache humide qui en garnissait le fond. Elle écarta les jambes et commanda :

  • Viens, Cybèle, viens me lécher, ma belle !

Je m’approchai de son entrecuisse, comme Rex l’avait fait et je dardai ma langue, léchant les lèvres de ma maîtresse, du haut en bas, comme l’aurait fait un chien. D’ailleurs, je me sentais chienne. Il ne fallut pas longtemps, moins de deux minutes pour que Véronique parte dans un orgasme ravageur. Lorsqu’elle reprit ses esprits, elle me flatta le crâne en disant :

  • C’est bien, ma belle, tu es une bonne chienne !

En remerciement, je lui léchai la main. Véronique s’essuya la chatte avec sa culotte et, voyant son état, la jeta par terre, renfilant son pantalon sur ses fesses nues. Je m’approchai du sous-vêtement, le reniflai, le léchai et finit par le prendre dans ma bouche, ce qui fit rire ma maîtresse.

Nous retournâmes ainsi à la voiture, elle, le cul nu dans son pantalon, moi, à quatre pattes, tenant sa culotte dans la bouche, tel un trophée.

Heureusement, nous ne rencontrâmes personne sur le chemin du retour à notre véhicule. Véronique ouvrit le coffre et me fit monter dedans. Je fis le retour ainsi. La douche, froide, que je pris en rentrant me fit un pincement au cœur. Toute cette eau effaçait toute trace et odeur de mon mâle. Je me couchai rapidement, en chien de fusil et m’endormit tout aussi vite.

Demain, ma maîtresse reprenait le travail.

CHAPITRE 8

Je me réveillai au son de la sonnerie de mon réveil. Je jetai un œil sur l’affichage 06 h 45. Je me levai, fis une toilette rapide et me précipitai dans la cuisine. Tout en déjeunant, je préparai le petit déjeuner de ma maîtresse.

Je bondis sur mes pieds et m’emparai du plateau, dès que j’entendis la clochette tinter. Après avoir frappé, j’entrai dans la chambre.

  • Bonjour, maîtresse, avez-vous bien dormi ?

  • Oui, très bien. Et toi, Cybèle ?

  • Aussi, maîtresse. Voici votre petit déjeuner. Que dois-je préparer comme vêtements, maîtresse ?

  • Sors mon ensemble pantalon bleu, un chemisier blanc, manches longues, mes escarpins noirs. Pour les sous-vêtements, mon ensemble culotte et soutien-gorge push-up bleu ciel.

  • Bien maîtresse ! bon appétit !

Pendant que Véronique dégustait son encas, je me hâtai de préparer ses vêtements. Je palpais avec délice et envie la texture de ses sous-vêtements, sous-vêtements qui m’étaient interdits. Je disposai toute la toilette demandée sur le lit puis m’agenouillai, les mains dans le dos, attendant les consignes de ma maîtresse. Sans s’occuper de moi, elle repoussa son plateau, se leva et se rendit dans la salle de bain. Restée seule, je me mis à réfléchir à ma dépravation.

En quelques semaines, j’étais passée de femme frigide et coincée à nymphomane, soumise, masochiste et z o o p h i l e . Quelle évolution. Bientôt, je serais annelée et prostituée. Un pas de plus vers la dégradation, ma dégradation. Et dire que j’aimais cela. Plus encore, je l’attendais et l’espérais, avec une impatience, comme un ultime cadeau du ciel. Pourtant, je me doutais que la pose des anneaux ne se ferait pas sans douleur, mais, rien que d’y faire allusion, je sentis que je mouillais. J’étais si pris par mes pensées que je n’entendis pas ma maîtresse m’appeler. Ce ne fût qu’au troisième appel que je répondis enfin :

  • J’arrive, maîtresse !

  • Que se passe-t-il, Cybèle, cela fait trois fois que j’appelle !

  • Pardonnez-moi maîtresse, j’étais perdue dans mes pensées !

  • Tu n’as pas autre chose à faire ?

  • Si maîtresse. Pardonnez-moi ! Je mérite une punition !

  • Pour l’instant, passe-moi ma serviette et rapporte le plateau à la cuisine. Ensuite, lorsque tu auras fait la vaisselle, tu iras dans la chambre passer tes bracelets.

  • Bien maîtresse !

  • Attend, approche, fit-elle, au moment où je faisais demi-tour.

Je m’approchai tout près d’elle. Elle se pencha un peu et frôla mon mont de Vénus, puis, sans autre forme de procès, introduisit un doigt dans mon vagin. La pénétration fut aisée, tellement j’étais trempée. Avec un sourire goguenard, elle me le fit sucer, puis m’envoya vaquer à mes occupations.

J’avais déjà placé mes bracelets lorsqu’elle arriva, toute habillée dans mon réduit.

  • Etends-toi sur le dos, salope ! Ecarte les bras et les jambes.

Elle m’attacha les poignets aux montants du lit, puis ce fut le tour des chevilles. J’étais immobilisée, bras et jambes écartées. Ensuite, elle sortit un bâillon-boule qu’elle introduisit dans ma bouche et boucla derrière ma nuque. Enfin, elle s’empara d’un bandeau et m’aveugla.

  • Ainsi, me dit-elle, tu perdras toute perception du temps. Qu’en penses-tu, Cybèle ? Que je suis bête, tu ne peux répondre. Toutefois, si tu le désires, tu pourras toujours te libérer. Au- dessus de ta main gauche, il y a un petit boitier. Touche-le ! Voilà, c’est ça. Tu sens le gros bouton ? Il te permet de libérer ta main. Tu pourras ensuite te détacher. Toutefois, sous peine de punition sévère, je te conseille fortement de ne l’utiliser qu’en cas d’urgence. Compris ?

Ne pouvant articuler un mot, je hochai la tête, en signe de compréhension. J’entendis alors Véronique quitter la pièce. Je l’entendis aller et venir dans l’appartement, puis la porte d’entrée s’ouvrir et se fermer. J’entendis la clef tourner dans la serrure et le silence se fit. J’étais seule, bâillonnée, aveugle et attachée, jusqu’au retour de ma maîtresse. A moins que j’utilise le dispositif. Dans ce cas, je serais punie et je savais que la sévérité de ma maîtresse n’était pas feinte.

Combien de temps passais-je ainsi, me posant la question ? Je ne sais. Toujours est-il, qu’au bout d’un moment, je me sentis couler. La situation m’excitait. Une fois de plus, j’avais la preuve de ma dépravation. Je décidai donc de résister et d’attendre le retour de ma maîtresse. L’immobilisation, dans le noir, dans le silence presque complet était une t o r t u r e qui m’excitait, me plaisait. Je finis par m’endormir.

Quelle heure pouvait-il bien être lorsque je m’éveillai ? Impossible de le savoir. Combien de temps avais-je dormi ? Même réponse. Je tâtai au-dessus de ma main gauche. La présence du dispositif me rassura et j’attendis. J’avais mal aux fesses, d’être ainsi, sans bouger, et je me trémoussai, afin de faire travailler mon postérieur.

Les heures s’étiraient, interminables. Sans aucun repère, je trouvais cette t o r t u r e bien plus dure qu’une fouettée. La t o r t u r e n’était pas physique, mais psychologique. En même temps, cette immobilité f o r c é e m’excitait au-delà de ce que je pensais. J’avais tout le temps de me remémorer toutes mes dépravations passées et me projeter dans le futur.

J’avais perdu toute notion de temps, lorsque j’entendis la porte s’ouvrir. je sursautai, non pas à l’ouverture mais lorsque les pas s’approchèrent. Il y avait deux personnes. Si je reconnu le pas de ma maîtresse, j’ignorais à qui appartenait l’autre. Sans doute à un homme, puisqu’il m’avait semblé plus lourd. J’entendis une ceinture se détacher, une fermeture éclair descendre, des chaussures tomber, le glissement du pantalon sur les cuisses, suivi du sous-vêtement. J’allais être baisée, cela ne faisait aucun doute, et par quelqu’un que je serais bien incapable de reconnaître, aveuglée comme je l’étais. D’autant plus que celui qui s’était déshabillé ne prononçait pas un mot.

Tout à coup, je sentis un poids monter sur le lit, se placer entre mes cuisses disjointes. Deux bras se placèrent, de chaque côté de ma poitrine, faisant affaisser le lit et je sentis un gland heurter mon pubis. Après quelques tâtonnements, la bite trouva mon trou et s’enfonça d’un seul coup de rein. Il n’eut aucun mal, tant la situation m’excitait. J’étais trempée de mouille.

Sans un mot, comme depuis son arrivée, l’homme commença à me besogner, à la hussarde, sans douceur. Il avait une queue assez conséquente, car chaque mouvement entrant, faisait cogner son gland contre le col de mon utérus. Je commençai à gémir de plaisir à travers mon bâillon, pendant que l’homme me ramonait. Il n’y avait aucune douceur dans cet accouplement, sans doute ce que ma maîtresse lui avait demandé. Pourtant, j’y prenais plaisir.

Chacun de ses coups de reins me clouait sur le lit, son ventre, qui me semblait proéminent claquait contre mon pubis, sa queue frappait mon utérus, déclenchant des ondes de plaisir et de douleur mêlés. Je sentais la jouissance monter dans mes reins et, lorsqu’elle se déclencha, je m’arquai. Les bracelets se tendirent à l’extrême, m’empêchant de désarçonner celui qui me tringlait. Je retombai sur le lit, anéantie. L’homme patienta quelques instants, puis recommença à me baiser.

Repue, anéantie de jouissance, je réfléchissais. Je me rendis soudainement compte qu’il n’avait pas mis de préservatif. Il me baisait à cru. Il allait déverser sa semence dans mon vagin. Je n’eus guère le temps de me poser de question supplémentaire. Je le sentis se tendre, grogner, et soudain, la première giclée de foutre atteignit le fond de mon vagin. A grands coups de reins désordonnés, il se vida en moi. Il ne devait pas avoir joui depuis pas mal de temps car je le sentais me remplir le vagin.

Enfin, il se retira et je sentis sa semence couler hors de moi, le long de la raie de mon cul. Je l’entendis se rhabiller et la porte se fermer. Je ne savais toujours pas qui m’avait baisée, et je ne pensais pas l’apprendre par ma maîtresse. Elle avait trouvé le moyen de m’humilier, une fois de plus. Pourtant, je ne lui en voulais pas ? J’avais joui très fort.

Elle ne m’adressa pas la parole, et se retira, me laissant la chatte pleine de sperme, avec le lit se mouillant de plus en plus. Je l’entendais aller et venir dans l’appartement, puis je la sentis venir vers moi.

  • Alors, salope, ça t’as plu, de te faire baiser ?

Je ne répondis pas, même pas un signe de tête. Elle reprit :

  • Tu te fais baiser par n’importe qui, salope, et tu jouis ! Je crois que tu mérites une punition !

J’entendis le sifflement, juste avant que la cravache s’abatte sur mon ventre. Sous la douleur, je me cambrai et gémis dans le bâillon. Elle attendit que je me détende pour asséner le deuxième coup, bientôt suivi d’autres. Lorsqu’elle cessa, j’aurais bien été en peine de lui dire le nombre de coups reçus. Par contre, j’avais joui deux fois, et je pense qu’elle s’en était rendu compte.

Enfin, elle se décida à me retirer mon bandeau. Je clignai des yeux, tâchant de me réhabituer à la lumière. Elle détacha mon bâillon et mes bracelets. Lorsque ce fut fait, elle me dit :

  • Va préparer le dîner. Sans te laver. Les salopes ne se lavent pas après avoir été baisée.

Je me rendis à la cuisine, les cuisses collantes de sperme. Tout au long de la préparation du repas, je sentis encore la semence de l’homme couler, de ma chatte à mes cuisses, jusqu’à mes chevilles. Le fait que le sperme sèche me gênait quelque peu, mais je n’aurais jamais eu l’idée de me plaindre.

  • Est-ce que le repas est prêt ? demanda soudainement ma maîtresse.

  • Oui maîtresse !

  • Alors, sers-moi tout de suite. Après, je crois que nous sortirons un peu.

Je tressaillis à ces mots. Qu’avait-elle encore inventé. Quoi qu’il en soit, je n’avais qu’à obéir. Elle mangea silencieusement, jetant de temps en temps un regard vers moi, agenouillée à ses pieds. Bien sûr, je ne la regardai pas mais je savais, je sentais lorsque son regard se posait sur moi. Lorsqu’elle eut fini de dîner, elle se rendit dans la chambre. Elle en ressortit quelques minutes plus tard. Elle avait enfiler un jeans, un pull léger un blouson de cuir elle chaussa des bottines avant de m’appeler.

  • Cybèle, viens ici !

Je m’approchai d’elle, dans l’expectative.

  • Mets les mains dans le dos.

J’obéis aussitôt et elle me passa des menottes, qu’elle serra fort. Je ne pus m’empêcher de gémir, ce qui la fit sourire. Ensuite, elle me passa un collier et une laisse. C’est dans cet équipage qu’elle me fit sortir sur le palier, fermant la porte derrière elle. Elle me fit descendre par les escaliers. A aucun moment je n’aurais pu dissimuler ma nudité, si quelqu’un était survenu. Cela m’excita, de savoir que l’on pourrait me surprendre, dans le plus simple appareil. Cela ne semblait pas perturber Véronique qui me conduisit jusqu’à la voiture et me fit monter dans le coffre. Peu de temps après, la voiture sortit du garage.

Je serais bien incapable de dire combien de temps nous roulâmes, mais je poussai un soupir soulagement lorsque le véhicule s’arrêta. Où étions-nous ? Je n’aurais su le dire. J’avais bien entendu de nombreux véhicules autour de nous, comme si nous étions sur une voie rapide. Lorsqu’elle ouvrit le coffre et me fit sortir, je me rendis compte que nous étions entourés de poids lourds. Elle me tira par la laisse et m’attacha à un banc, à quelques mètres de la voiture. Cela fait, elle posa une boite de préservatifs sur le sol et me dit :

  • Je te laisse. Je suis là-bas, dans la voiture. Je veux que tu te fasses baiser par tous les hommes qui en auront envie et qui t’approcheront. Tu ne devras refuser personne, tu entends, personne !

  • Mais maîtr…

Je n’eus pas le temps d’en dire plus. Une gifle magistrale me fit taire, et elle reprit, d’une voix pleine de colère :

  • J’ai dit personne, compris ?

  • Oui maîtresse, répondis-je, la tête basse, la joue brûlante et les larmes aux yeux.

  • N’oublie pas de leur dire de mettre une capote, s’ils veulent te baiser.

  • Oui maîtresse !

  • A tout à l’heure, salope !

Et elle me quitta. Je l’entendis réintégrer sa voiture et j’attendis le premier client, qui ne tarda pas. C’était un homme d’une cinquantaine d’années, avec un gros ventre, distendant sa chemise. Tout d’abord, il me fixa, regarda autour de lui, se demandant où était le piège. Je ne fis rien, ni pour l’attirer, ni pour le repousser. D’ailleurs, avais-je besoin de faire quelque chose, ma nudité, ainsi que mes menottes et la laisse, étaient un appel au v i o l .

L’homme s’approcha doucement, me faisant face, à me toucher. La tête baissée, je ne voyais que son bide, énorme. Il passa ses doigts sur ma joue. Mon immobilité le fit s’enhardir. Il baissa sa braguette, farfouilla par l’ouverture et sortit une queue encore à moitié molle. Je déglutis et attendis, me demandant comment j’allais pouvoir sucer cette pine, gênée par ce ventre proéminent. Ce fut lui qui trouva la solution. Il baisa son pantalon et son slip, s’assit sur le banc où était fixée la laisse, et, tirant dessus, m’obligea à me rapprocher de son membre v i o l acé, turgescent. Il n’était pas long, mais plutôt épais. Je me penchai et gobai le gland. Il sentait quelque peu la sueur et l’urine. Je m’appliquai à monter et descendre le long de la courte colonne de chair. Au bout d’un moment, il sembla apercevoir la boite de capotes. Il en sortit une, me repoussa et se releva. Je le vis passer le préservatif se positionner derrière moi. Il saisit mes hanches, puis introduisit un doigt dans ma chatte, pour vérifier la lubrification.

  • Ah, la salope, elle est trempée. Tu as envie de te faire baiser ?

Comme je ne répondais pas, il me claqua le cul et redit :

  • Alors, tu veux que je te baise, salope ?

  • Oui monsieur, répondis-je d’une voix rendue rauque par l’excitation, baisez-moi, bourrez-moi le con !

Je le sentis tâtonner pour trouver ma chatte, puis pousser son gland. Son ventre, qui gênait, ne permettait pas une pénétration profonde, à mon grand dam. Lui non plus ne devait pas aimer la situation, puisqu’il se releva, quitta son pantalon et son slip, repassa derrière moi. Je sentis qu’il appuyait sur mon dos afin de me faire m’aplatir. Je posai les épaules au sol, cambrant au maximum ma croupe. Je le sentis me pénétrer à nouveau, cette fois plus profondément. Je sentis ses couilles heurter mon mont de Vénus. S’il n’était pas très long, il me remplissait en largeur et je ne tardai pas à gémir de ses va et vient dans ma chatte.

Notre coït n’était pas particulièrement discret et, au bout de cinq minutes, plusieurs autres routiers faisaient cercle autour de nous. Tous avaient sorti leur sexe et se masturbaient, attendant probablement leur tour. Deux d’entre eux ne purent tenir longtemps et je reçus leur décharge sur le dos. Au bout d’un moment, il sortit de ma chatte, aussitôt remplacer par un autre. Lui, pendant ce temps, s’approcha de mon visage et éjacula sur mon front.

Et cela continua. A chaque fois ou presque, les hommes retiraient les capotes et m’éjaculaient dessus. Je n’étais rien pour eux, rien qu’un objet que l’on souille. On n’éjacule pas dans un objet, on jouit dessus. Et c’est ce qui se passait pour moi. Combien déchargèrent ainsi, après m’avoir baisé la chatte ou la bouche ? Je ne saurais le dire. Toujours est-il, qu’à un moment, je me retrouvai seule, affalée dans l’herbe, couverte de foutre. Plus personne, à part ma maîtresse et moi.

C’est à ce moment qu’elle sortit et se dirigea vers moi. Epuisée de ces saillies répétitives, je réussis néanmoins à me redresser pour faire bonne figure devant elle. Elle détacha la laisse, tira pour me relever et me conduisit au coffre. Elle étendit un plastique au fond, me fit entrer, coucher et referma le coffre. Nous n’avions pas quitté l’aire de repos que je dormais.

Le réveil fut beaucoup plus difficile. J’eus du mal à sortir du coffre et ma maîtresse ne m’aida en rien, me houspillant plutôt pour me faire hâter. Je remontai les marches dans un brouillard d’où je n’émergeais qu’à la fermeture de la porte d’entrée de l’appartement. Ma maîtresse me tira jusqu’à la salle de bains où je me lavais d’habitude, détacha mes menottes et me dit :

  • Tu as cinq minutes pour enlever tout ce que tu as de collé sur toi. Tu peux faire couler de l’eau chaude. A tout de suite.

Et elle quitta la pièce. Je m’empressai de me glisser sous l’eau. Elle était chaude. Véronique l’avait rétablie. Cette chaleur me fit du bien et je me hâtai de me savonner et me rincer. Alors que je coupai l’eau, je sentis celle-ci devenir froide. Juste à temps. Je me séchai et revins dans le salon. Ma maîtresse était là, dans un fauteuil, uniquement vêtue d’un déshabillé transparent qui ne cachait de ses formes harmonieuses.

  • Je suis excitée, salope, viens me sucer. Dépêche-toi !

Je me mis à genoux devant elle et approchai de son entrecuisses. Son odeur était forte, mélange subtil d’urine et de mouille. Toutefois, j’étais bien trop fatiguée pour ressentir une quelconque excitation. Lorsque j’avançai les doigts pour écarter les lèvres de sa vulve, elle me reprit :

  • Les mains dans le dos. Seulement la bouche, applique-toi.

Je lapai la chatte odorante, de haut en bas et de bas en haut, avant de dénicher le clitoris, de le happer entre mes lèvres et de le faire tourner entre elles. Ma maîtresse ne tarda pas à gémir et ses hanches furent prises d’un mouvement de houle évocateur. Il ne me fallut que quelques minutes avant qu’elle ne se laisse aller à la jouissance.

Pendant qu’elle reprenait pied dans la réalité, je restai le nez dans sa chatte, car, lorsqu’elle était partie, elle avait plaqué mon visage contre son pubis, d’une main ferme. Enfin, elle me relâcha, me repoussa et se leva, me faisant signe de la suivre, ce que je fis, à quatre pattes. Elle me mena dans ma chambre, et me fit coucher. Là, elle attacha mes poignets au collier et sortit, éteignant la lumière. Il ne me fallut que deux minutes avant de sombrer dans un profond sommeil.

CHAPITRE 9

Le réveil me tira d’un sommeil sans rêve, du moins, c’est ce qu’il me sembla. Je me sentais courbaturée. Pas étonnant, avec la sarabande d’hier. Tant bien que mal, je me levai et allai directement à la cuisine. Préparer un petit déjeuner, avec les mains liées au niveau des épaules, avec tout juste vingt centimètres de débattement, ne fut pas une sinécure. Toutefois, il n’était pas question de pouvoir servir le plateau, ainsi harnachée. Lors de l’appel de ma maîtresse, je me rendis dans la chambre afin qu’elle me délivre. Je me mis à genoux devant elle et lui demandai humblement

  • Bonjour, maîtresse ! Pouvez-vous me libérer, afin que je puisse vous servir votre petit déjeuner ?

  • Bonjour Cybèle. As-tu bien dormi ?

  • Oui, maîtresse ! Mais je suis toute courbatue.

  • Approche, je vais te libérer.

Lorsque Véronique me libéra, je retournai à la cuisine et revins avec le plateau du petit déjeuner, que je posai sur le lit. Agenouillée au pied du lit, je regardai ma maîtresse déguster les mets que j’avais apportés. J’attendais ses instructions, afin de préparer ses vêtements pour partir au travail. Elle ne semblait pas s’en soucier et n’ouvrit pas la bouche avant d’avoir terminé son petit déjeuner. Elle sortit du lit de l’autre côté, mais j’eus tout de même la merveilleuse vision de ses fesses sublimes, de son dos cambré, un peu marqués par les plis des draps. Sa nuisette formait un écran transparent et au combien érotique, à ce corps voluptueux. Elle se dirigea vers la salle de bains et, avant d’y entrer, se retourna et me jeta dédaigneusement :

  • Tu peux débarrasser, Cybèle !

  • Bien maîtresse !

Et elle s’engouffra dans la pièce. Je me relevai, retirai le plateau, aérai le lit et quittai la chambre, le plateau dans les mains.

Je me mis à penser à ce qui allait se passer, cet après-midi. J’allais être annelée. J’appréhendais cette opération, et, en même temps, je la désirais très fort. Ainsi, mon appartenance à Véronique en serait renf o r c é e. Elle m’avait déjà prévenue de ce qu’elle comptait me faire poser. Mais je n’avais aucune véritable idée de ce que cela représentait.

Sa toilette terminée, elle vint me trouver, dans la cuisine. Elle me passa une ceinture, bouclée par derrière, avec des bracelets pour les poignets sur le côté. Elle emprisonna mes mains dans les bracelets. Ainsi, je n’avais aucune mobilité de mas bras, sinon, sur quelques centimètres, autour de ma taille. Ensuite, elle attacha mes chevilles avec des bracelets, reliés à une chaîne d’une vingtaine de centimètres. Elle me fit assoir sur le lit et passa mon collier à une autre chaîne, qu’elle relia aux barreaux de la tête de lit. Une nouvelle fois, un dispositif de secours était inclus dans la fermeture. Mais je savais que toute utilisation intempestive me vaudrait une sévère punition. La chaîne était juste assez grande pour me permettre d’aller faire mes besoins. Cela fait, elle me fit ouvrir la bouche et y introduisit un bâillon-boule, qu’elle fixa derrière ma tête. Elle me fixa un moment, semblant satisfaite de mon immobilisation.

  • A ce soir, Cybèle ! Je rentrerai de bonne heure. N’oublie pas, tu vas être percée. Penses-y bien, fit-elle avant de s’en aller.

J’entendis son pas dans le couloir, puis la porte se fermer. J’étais seule, attachée, rendue muette par le bâillon, dans l’impossibilité de me toucher. De plus, la salive que je ne pouvais retenir commençait à me couler sur le menton. Au bout de dix minutes, mes seins étaient eux aussi complètement trempés. Puis ce fut au tour de mon ventre, et, en dernier lieu, ma chatte.

Pour éviter cela, je me couchai sur le côté, faisant couler ma salive sur le lit. Je finis par m’endormir. Qu’avais-je d’autre à faire ? Une v i o l ente envie d’uriner me réveilla quelques heures plus tard. Je me levai et m’accroupis au-dessus du seau hygiénique, seau que j’utilisais très peu car j’avais toujours réussi à me retenir. Pourquoi avais-je eu cette envie ? La peur ? La crainte de l’annelage ? Je n’aurais su le dire. Faire ses besoins, avec les mains aux hanches et pieds peu écartés, n’eut rien d’une sinécure et, à plusieurs reprises, la miction n’en finissant pas, je faillis perdre l’équilibre.

Lorsque j’eus terminé, je me rassis sur mon lit. C’est alors que je remarquai les gamelles posées dans un coin. L’une était remplie de nourriture, l’autre d’eau. Ma maîtresse m’avait laissée de quoi manger.

Je n’avais aucune notion de l’heure qu’il était et je n’avais pas faim. Je me recouchai et me mis à penser. Penser à tout ce qui m’était arrivé en quelques mois. J’étais ainsi passée de bourgeoise rigide et frigide, à esclave nymphomane et masochiste. J’avais été intégralement épilée, pratiquement eu le crâne rasé. J’avais reçu des fessées, avait été fouettée durement, entravée jour et nuit. J’avais été baisée et enculée par mon compagnon, et par le gode ceinture de ma maîtresse, par plusieurs inconnus, dans la nature ou sur mon lit. J’avais été saillie par un chien. Bientôt, j’allais être annelée, sans doute marquée, prostituée par ma maîtresse. Quelle humiliation allait-elle inventer, pour me soumettre plus encore ? Je

Savais que mes tétons allaient être étirés par le poids conséquent des anneaux qui y seraient fixés. Quand à ma chatte, je ne me faisais guère d’illusion. Elle allait subir le même sort. J’avais du mal à m’imaginer, les seins pendants et les lèvres de la chatte distendues, étirées de plusieurs centimètres.

Malgré cela, je sentis mon vagin s’humidifier et le désir monter. Toutefois, je n’avais aucun moyen de me soulager, les bracelets ne me permettant pas de glisser ma main sur mon pubis. Tout juste pouvais-je atteindre mon nombril.

Je me rassis sur le lit et mes pensées vagabondèrent. Cette fois-ci, ce fut vers Solène qu’elles se retrouvèrent. Solène, la douce et rousse Solène, celle que j’avais eu tant envie de caresser, de lécher, celle qui m’avait offert ses fragrances intimes, puis me les avait retirées au moment le plus fort. Je l’imaginais, nue, près de moi, entravée elle aussi.

Une nouvelle fois, je dégoulinais de la chatte, sans pouvoir me branler et me soulager. Mais combien cette excitation me plaisait. Où en était Véronique, avec elle ? Avait-elle commencé à la tester, à tester son désir de soumission ? Je l’ignorais, ma maîtresse n’ayant pas jugé utile de me tenir au courant. De plus, elle n’avait repris le travail que depuis hier et il semblait difficile d’arriver à soumettre une si prude jeune femme en si peu de temps. J’allais devoir patienter encore un peu, avant de savoir si Solène viendrait me rejoindre dans la soumission.

Lorsque j’eus faim, je me mis à genoux et me penchai vers ma gamelle. Ce fût difficile. Ne pas pouvoir s’appuyer sur ses mains était particulièrement périlleux, et je fus plusieurs fois à la limite de basculer, le nez dans la nourriture. Lorsque j’eus fini, j’avais mal au dos et j’eus quelques difficultés à me relever. Une fois de plus, je m’allongeai sur mon lit. Si cela continuait ainsi, j’allais devenir obèse ! Cette pensée me fit rire à travers mon bâillon.

Le reste de la journée se passa entre moment de sommeil et d’éveil, et je fus soulagée lorsque j’entendis la porte d’entrée s’ouvrir, puis se refermer quelques instants plus tard, trop tardivement pour qu’une seule personne soit entrée. Y avait-il quelqu’un d’autre avec ma maîtresse ? Des pas se rapprochèrent, des talons de femme, à n’en pas douter. Qui cela pouvait bien être ? Quelle ne fut pas ma surprise lorsque je vis Solène entrer à la suite de ma maîtresse. Si je l’avais pu, j’en serais restée bouche bée. Je fixais la jeune femme, les yeux écarquillés. Ainsi, elle était là.

  • Solène est venue voir ta déchéance, Cybèle ! N’est-ce pas ?

  • Oui, madame ! répondit la jolie rousse, intimidée.

  • Tu vois, je ne t’avais pas menti. Elle aime cela, elle en redemande, même. N’est-ce pas, salope ?

Dans l’incapacité de répondre, je hochai la tête, ne cessant de dévorer des yeux cette ravissante apparition, ce qui ne passa inaperçu aux yeux de ma maîtresse, car elle lança d’une voix sifflante :

  • Baisse les yeux, ou je te fouette !

J’obéis immédiatement, regardant les deux femmes par en-dessous. Je vis ainsi Véronique s’approcher de Solène, se coller à elle et lui caresser les fesses. La jeune rousse n’esquissa aucun geste de recul, au contraire. Ma maîtresse se pencha à son oreille et lui susurra :

  • Tu aimerais être à sa place, Solène ?

La jeune femme ne répondit pas et frémit. A aucun moment, elle ne tenta de se dérober à la main de Véronique qui, descendue à l’ourlet de la robe, commençait à remonter le long de la cuisse, par derrière. Je voyais le vêtement se retrousser, au fur et à mesure de la progression de la main de ma maîtresse. A un moment donné, Véronique cessa de monter et murmura :

  • Tu portes des bas, petite salope ?

  • Ou… Oui, madame, mais je… je ne suis pas une salope !

  • Ah bon, comment nommes-tu une femme qui vient se repaître de la vision d’une esclave nue et harnachée ?

  • … / … !

  • Alors ? reprit ma maîtresse, griffant la cuisse de Solène.

  • Une… une salo… une salope, madame ?

  • Exact ! Mais tu n’as pas répondu à ma question !

  • La… laquelle, madame ?

  • Aimerais-tu être à sa place ?

  • Je… je ne crois pas !

  • Alors, avec elle ?

  • Je… je ne sais pas, madame.

  • Tiens donc, tu ne dis pas non ! Pourquoi ?

  • Je…

Elle ne continua pas sa phrase, baissant la tête. Je la vis se lécher les lèvres à plusieurs reprises. La situation l’excitait, cela se voyait. La main de Véronique reprit son chemin et bientôt, effleura la culotte de Solène. Du moins, c’est ce que j’imaginai, lorsque ma maîtresse lui dit doucement :

  • Ecarte les cuisses !

  • Mais… fit la rousse, tout en obéissant docilement.

  • Tu es toute trempée, salope. Qu’est-ce qui t’excites autant ?

  • Tout, madame !

  • Tout quoi ?

  • Euh ! votre main, la situation d’Aurélie, madame !

  • Tu aimerais partager sa soumission ?

  • Oui… oh oui, madame !

  • Tu es sûre de toi ?

  • Oui madame !

  • Tu sais ce qui va lui arriver, ce soir ?

  • Oui madame !

  • Dis-le !

  • Elle… elle va être annelée !

  • Tu sais que si tu deviens soumise, tu ne t’appartiendras plus ?

  • Oui madame !

  • Bon ! Ce soir, je n’ai pas le temps de m’occuper de toi. Rentre chez toi et réfléchis. Vendredi, tu me donneras ta réponse. Si tu acceptes de devenir ma soumise, nous aurons le weekend pour te tester. Ensuite, tu me donneras une réponse définitive. D’accord ?

  • Oui madame !

  • Va-t’en maintenant, que je prépare Cybèle.

Véronique se pencha vers elle, l’embrassa doucement sur les lèvres. Ensuite, elle la prit par la main et quitta la pièce. Quelques instants plus tard, j’entendis la porte se refermer. Solène était partie. Mais ce départ était plein de promesse. Je n’allais plus être seule dans la soumission.

Ma maîtresse revint dans la pièce et me détacha, afin que je prenne une douche. Lorsque je fus prête, elle me fit passer des escarpins à hauts talons et une cape s’arrêtant à mi-cuisse. Dessous, j’étais nue. Je n’avais gardé que mon collier. Elle me fit signe de la suivre et nous partîmes chez celui qui allait me percer. Je dois dire que je n’en menais pas large, et l’angoisse ne fit que monter, au fur et à mesure du trajet. Ma maîtresse semblait s’amuser de mon angoisse et me jetait des regards railleurs.

Nous nous garâmes dans une petite rue sombre et elle me fit descendre.

  • Ce n’est plus très loin, me dit-elle, en déboutonnant ma cape jusqu’à l’avant dernier bouton, mets les mains dans le dos et marche derrière moi. Interdiction de tenir la cape, compris ?

  • Oui maîtresse.

Je la suivis dans un dédale de ruelles. Elle marchait d’un bon pas, et, pour la suivre, je devais faire de grandes enjambées qui faisaient ouvrir la cape et dévoiler ma nudité. Plusieurs hommes restèrent interloqués à la vue de mes appâts.

Enfin, après cinq minutes de marche, nous parvînmes devant la boutique du perceur. Je me rendis compte que Véronique avait fait exprès d’effectuer un détour, car il aurait été beaucoup plus facile de passer par le centre-ville.

En tremblant, je suivi ma maîtresse et je ne me sentais plus du tout excitée. Au contraire, si j’avais pu, je serai partie en courant. Mais lâchement, j’entrai à la suite de Véronique. La pièce était grande, les lumières tamisées ajoutaient un aura de mystère, mais cela n’avait rien de glauque. Ma maîtresse me fit signe d’attendre et se dirigea vers une jeune femme derrière un comptoir. Je n’entendis pas ce qui se disait, car elles chuchotaient, mais assurément, elles parlaient de moi, la réceptionniste me jetant un regard de temps à autre. Enfin, elle se dirigea vers moi et me dit :

  • Suis-moi !

Pas la moindre chaleur dans sa voix. Assurément, elle connaissait ma situation. Elle me conduisit dans une salle plus petite, où trônait, en plein centre un lit qui aurait pu être gynécologique. Au-dessus, des spots, éteints, mais qui devaient dégager une lumière intense, sans doute pour bien voir ce que le perceur faisait.

  • Accroche tes vêtements ici ! Retire tes chaussures également !

Lorsque je fus intégralement nue, elle m’ordonna de m’allonger. Ensuite, elle prit mes jambes et lia mes chevilles à des étriers, qu’elle écarta, me faisant faire un grand écart. Toute mon intimité, si je pouvais appeler ma chatte comme cela, puisque, comme on dit, il n’y avait plus que le train qui ne me soit pas passé dessus, toute mon intimité, donc était à sa merci. Ensuite, elle me fit placer les bras au-dessus de la tête et les attacha au lit.

C’est à ce moment que ma maîtresse entra. Elle jeta à peine un regard vers moi et entama une discussion avec la jeune femme :

  • Bien, fit celle-ci, elle a une jolie peau, malgré les marques. Pas de boutons, pas de problèmes. Sa chatte est belle, ses lèvres bien ourlées. Le seul bémol, concerne ses seins. Ils sont petits et des tétons, peu développés. Enfin, tout dépend de ce que vous voudrez lui mettre !

  • Eh bien, répondit ma maîtresse, je voudrais lui faire porter des anneaux très lourds et très larges, afin de distendre les tétons et faire affaisser les nichons.

  • Hum ! Il va falloir y aller progressivement, sinon, vous allez tout arracher. Puis-je vous donner un conseil ?

  • Bien sûr !

  • Utiliser un appareil pour étirer les tétons. Il existe plusieurs systèmes. Le premier se pose sur l’aréole. Il se compose d’une petite pyramide surmontée de deux encoches recevant la tige passée dans le tétons. Bien sûr, il en existe des modèles de plusieurs longueurs et c’est un modèle plutôt discret. L’autre se compose de deux tiges. L’une d’elle se place perpendiculairement, entre les seins, sur un sabot prévu à cet effet. L’autre, introduite dans la première est réglable en hauteur. A chacune de ses extrémités, deux anneaux permettent de saisir le tige du téton. Ainsi, vous pouvez régler la tension et le longueur d’élongation.

  • Très bonne idée ! Vous vendez ce type de matériel ?

  • Sur commande, pour le deuxième. Le premier, nous l’avons en stock, de différents modèles. Nous avons aussi de nombreux modèles de piercing. Ce soir, je vais me contenter de place des tiges provisoires. Ensuite, ce sera à vous de voir. Bien, passons à la chatte. Quel est votre but, en ma faisant anneler ?

  • Pouvoir interdire tout pénétration ou toute caresse sur le clitoris sans mon autorisation !

  • Alors, je vous propose des œillets.

  • Des œillets ?

  • Oui. Quatre ou cinq, répartis sur les grandes lèvres, en acier chirurgical, donc, sans risque. Ils sont teints couleur chair et restent très discrets.

  • Ensuite, vous pouvez y insérer tout ce que vous voulez, anneaux, barrettes, tiges.

  • Va pour les œillets !

  • Et pour le diamètre intérieurs ? Cela va de un à trois millimètres.

  • Alors, ce sera trois. Y compris la barrette au-dessus du clitoris.

  • Bien. Allons-y. je vais anesthésier, car c’est douloureux, surtout pour les lèvres.

  • Pouvez-vous l’aveugler ?

  • Bien sûr, je vais lui mettre un bandeau.

Et voilà, en plus d’être immobilisée, je me retrouvai aveugle. Je n’en sentis que mieux ce qu’elle me faisait. Elle pulvérisa un produit glacé sur mon téton gauche, puis je sentis qu’elle l’étirait. Ensuite, je sentis qu’on le saisissait dans une pince en métal et je sentis une piqûre qui allait crescendo, sans doute au fur et à mesure de la pénétration de l’aiguille. Je ne pus m’empêcher de gémir et de me tendre. La douleur était atténuée, mais présente, et j’appréhendais la deuxième. Je sentis à peine le passage de la tige provisoire. La même opération se répéta, avec une douleur plus intense, bien que supportable. Peut-être était-ce l’appréhension ? A moins que ce soit l’anesthésie, qui ne faisait plus effet !

Lorsqu’elle s’attaqua à mes grandes lèvres, je me crispai, et elle dût me s a n g ler la taille sur le lit, afin que je ne me fasse pas de mal. Dire que cette opération fut un calvaire est un euphémisme. Elle dût également me bâillonner pour ne pas que j’ameute tout la quartier. Lorsqu’elle eut terminé la pose des cinq œillets sur chaque lèvres, j’étais épuisée. Epuisée d’avoir souffert, épuisée d’avoir hurler dans mon bâillon, épuisée d’avoir pleuré toute les larmes de mon corps. C’est dans un brouillard que j’entendis la femme donner des instructions pour les soins de mes piercings et que je la sentis me détacher. Je serais tombée si elle ne m’avait pas retenue, bientôt supplée par ma maîtresse.

Que se passa-t-il ensuite ? J’en serais bien incapable d’en décrire la chronologie. Sans doute, ma maîtresse, ayant payé, m’avait portée jusqu’à la voiture, puis jusqu’à ma couche. J’étais anéantie de douleur et je sombrai dans un sommeil agité. Lorsque je repris conscience, il faisait grand jour et la douleur, bien que toujours présente, s’était faite plus diffuse. Après quelques instants de conscience, je sombrai à nouveau dans le sommeil.

CHAPITRE 10

Quelle heure pouvait-il bien être ? Une fois de plus, je n’aurais pas pu le dire. Toujours est-il que la pénombre dans laquelle était plongée ma chambre, indiquait que nous étions le soir, voire même la nuit. Je me sentais vaseuse, dans le brouillard. J’eus conscience d’une présence à mes côtés, puis de son départ. Je m’écroulai une fois de plus.

Lorsque j’émergeai, de meilleure forme, j’étais toujours allongée sur mon lit, avec une envie pressante d’uriner. Je me levai précautionneusement et je me rendis compte que j’étais de nouveau entravée, mains à la taille et collier relié à la chaîne du lit. Je m’accroupis au-dessus du seau, appréhendant la douleur et la brûlure de l’urine. Il n’en fut rien et je sentis à peine une gêne. Lorsque je me redressai, je regardai mes seins et j’aperçus immédiatement la petite tige qui les perçait de part en part. J’eus plus de mal à apercevoir les œillets de mes grandes lèvres.

Voilà, c’était fait. J’étais annelée. Maintenant, ma maîtresse allait passer à la deuxième partie de son plan. J’allais être prostituée à des pervers, qui allaient m’humilier, me baiser, faire de moi un objet. Je ressentis immédiatement une excitation intense. Mais hélas, aucun moyen de la satisfaire. Tout à coup, une idée me vint. Je montai sur le lit et me frottai aux barreaux. Il ne me fallut pas plus de deux minutes pour parvenir à un orgasme qui me laissa pantoise, anéantie et je m’écroulai sur le lit, au risque de m’étrangler avec la chaîne. Je restai longtemps étendue, reprenant lentement ma respiration. J’avais trouvé le moyen de me soulager, d’apaiser cette tension. Surtout, si je voulais pouvoir continuer, il ne fallait pas que Véronique l’apprenne. Je regardai autour de moi et soudain, je tressaillis. Là-haut, dans un coin éloigné de la chambre, inaccessible, un œil noir me fixait. Pas de doute, c’était l’œil d’une caméra. Et cette caméra était là pour me surveiller. Et elle m’avait vue me masturber et jouir. Aucun doute, j’allais être punie. Ma maîtresse ne pouvait pas laisser passer cela. Qu’allait-il m’arriver ?

Pendant longtemps, je fixai ce témoin de ma déchéance, de ma masturbation et de ma jouissance. Je savais que la punition allait être sévère et que plus jamais je n’aurais l’occasion de recommencer ce petit manège.

Je tentais de me remémorer depuis quand elle avait pu être installée. Aucun moyen de m’en souvenir. Alors, punie pour punie, je ré enfourchai le lit et me fit jouir, sans regarder la caméra, pour ne pas accentuer la provocation. Je sus que nous étions le soir lorsque j’entendis la porte s’ouvrir. Véronique entra dans la pièce et me toisa :

  • Comment vas-tu, Cybèle ?

  • Mieux, maîtresse !

  • Bien ! Tu sais quel jour nous sommes ?

  • Non maîtresse.

  • Jeudi soir !

  • Jeudi ? J’ai donc dormi toute une journée ?

  • Oui. Tu en avais besoin. Lève-toi et suis-moi !

Je suivis ma maîtresse jusqu’à la cuisine. Là, elle me fit assoir à la table et me servit un encas, qu’elle avait acheté sur le trajet du retour. Pendant que je dévorais ces plats, elle s’éclipsa, pour revenir habillée, plutôt déshabillée dans son kimono transparent, dévoilant tout son somptueux corps. Je vis tout de suite qu’elle savait ce que j’avais fait dans l’après-midi. Pourtant, tout le temps que je mangeai, elle n’en laissa rien paraître.

Ce ne fut que lorsque j’eus terminé de dîner, qu’elle me dit :

  • Suis-moi, j’ai quelque chose à te faire voir !

Et elle se dirigea vers le bureau. En entrant, je vis tout de suite que l’écran d’ordinateur affichait une image de ma chambre.

  • Tu reconnais ? Fit-elle, en me montrant l’écran.

  • Oui, maîtresse, répondis-je, en baissant la tête et mettant les bras dans le dos.

  • On en voit des choses, là-dessus, n’est-ce pas ?

  • Oui maîtresse !

  • Tu es vraiment une sacré salope. A peine percée, tu te branles sur les montants du lit !

Je me jetai à genoux à ses pieds et me prosternai devant elle.

  • Pardon, maîtresse ! Mais c’était plus fort que moi ! Je n’ai pas pu m’en empêcher ! Punissez-moi ! Punissez votre chienne ! fouettez votre salope ! Je le mérite, maîtresse.

  • Va te mettre à quatre pattes au milieu du salon, visage au sol, mains tendus devant toi !

  • Oui maîtresse !

Je m’exécutai rapidement. Rien qu’à l’idée que j’allais être fouettée, ma chatte se liquéfiait. Qu’étais-je devenue ? Maintenant, rien qu’à la suggestion de punition, j’approchais la jouissance. J’étais une véritable pute masochiste.

Véronique revint dans la pièce. Je devinai, plus que je ne vis, qu’elle avait en main, la cravache. Elle passa le bout dans la raie de mon cul, s’arrêtant un instant sur ma rosette, continua jusqu’ à ma fente, flattant les grandes lèvres appareillées. Puis, elle me dit :

  • Redresse-toi ! Mains sur la tête !

J’avais à peine pris la position que le premier coup cinglait mon cul. Je m’arquai, retenant de justesse un cri de douleur. Elle passa devant moi et cingla mon ventre, juste au niveau du nombril. Cette fois-ci, je me pliai en deux, le souffle coupé. Un troisième coup, asséné sur les fesses, me fit me cambrer à nouveau. Véronique continua ainsi pendant dix coups, alternant fesses et ventre. Au dixième, elle me dit :

  • Reprend la position première, et ne bouge pas. Je reviens !

Je me remis à quatre pattes, visage au sol, mains tendues devant moi. Elle revint rapidement et s’installa derrière moi. D’un geste brusque, elle m’écarta largement les cuisses et je sus qu’elle allait me baiser, avec un gode ceinture. Elle présenta le gland à l’entrée de ma grotte humide et, sans f o r c e r, s’enfonça dans ma chatte jusqu’au fond. Ensuite, elle me prit aux hanches et commença des va et vient brutaux. A chaque coup rentrant, je sentais le gland du gode heurter le col de mon utérus. Je sus qu’elle avait décidé de e faire mal, pour me punir.

Elle me baisa ainsi pendant près de dix minutes, minutes pendant lesquelles je tins bon. Ensuite, ce fut plus difficile et douloureux pour moi. Je commençai à la supplier :

  • Pitié maîtresse, assez ! J’ai mal ! s’il vous plait ! Pardon, je ne recommencerai plus, je vous le jure ! Ahhhhh ! J’ai mal ! Pitié … pitié !

  • Ça, tu peux en être sûre, que tu ne recommenceras pas, salope, putain, siffla-t-elle, que cela te serve de leçon.

Elle se retira de moi, me laissant pantelante, anéantie sur le sol. Je la sentis se relever et quitter la pièce. Lorsqu’elle revint, cinq minutes plus tard, j’étais toujours au sol. La douleur s’était atténuée, jusqu’à disparaître. Jamais je n’aurais cru pouvoir accepter une telle brusquerie. Et pourtant, je ne ressentais plus qu’une légère tension dans mon vagin.

  • Pour te faire passer l’envie de recommencer, tu vas enlever le lit. Désormais, tu dormiras sur le matelas, à même le sol ! allez, exécution !

  • Oui maîtresse !

Je me relevai, allai à la chambre. Si descendre le matelas au sol ne me fut pas difficile, il en fut tout autrement pour retirer le lourd sommier. Pendant ce temps, Véronique était sortie. Elle revint avec le concierge qui portait tout un ensemble d’outillage. Je compris très vite le pourquoi. Sur les indications de ma maîtresse, il perça des trous et enficha des anneaux. Lorsqu’il eut terminé, Véronique demanda :

  • Voulez-vous que ma petite pute vous remercie à sa façon ?

  • Ah ! … et comment peut-elle me remercier ?

  • Réponds, salope, lança ma maîtresse.

  • Je peux vous sucer à fond, monsieur. Vous pouvez aussi m’enculer. Par contre, ma maîtresse m’a ravagée la chatte et elle est trop sensible !

  • Alors, suce-moi, pour commencer !

A genoux, je m’approchai de lui, dégrafai la ceinture de son pantalon et fit glisser la fermeture éclair de sa braguette. Ensuite, je descendis le pantalon sur les cuisses. Le slip ne parvenait pas à contenir la bite qui y était cachée. Lorsque je fis glisser le sous-vêtement, une queue longue, large et épaisse me jaillit au visage. Lorsque j’approchai ma bouche du gland turgescent, une odeur fauve, d’urine et de sueur me monta au nez, odeur qui me grisa et je me jetai sur la bite dressée. Je commençai par sucer le gland, insinuant ma langue dans le méat. Ensuite, j’avalai la hampe, au plus loin possible.

A chaque fois, je sentais le membre s’enfoncer encore un peu plus profond dans ma gorge. L’homme ne faisait aucun mouvement, savourant la fellation. Au bout d’un moment, je sentis la bite se coller à ma luette, tout au fond de la gorge, et j’eus un haut le cœur. Mais je ne me déclarai pas vaincue pour autant. Alors, je décidai que j’allai avaler la bite jusqu’aux couilles et je revins sur le morceau, bien décidée à réussir cet exploit. Je recommençai, encore et encore, tentant de faire passer la hampe dans ma gorge, afin de ne plus ressentir de nausée.

Et enfin, alors que j’allais renoncer, je sentis le gland passer derrière la luette et s’engager dans ma gorge. Dans le même temps, mes lèvres parvinrent en contact avec les poils du pubis de l’homme. Je me retirai et revint, sans problème, sans difficultés à la position initiale. Je venais de réussir ma première gorge profonde. Alors, je collai ma bouche contre son pubis et contractai les muscles de ma gorge. L’homme se mit à commenter ma prestation :

  • Oh, la salope ! Elle a entièrement bouffé ma queue ! Elle se sert de sa gorge pour me sucer ! Putain, quelle bouffeuse de queue ! Je ne vais pas pouvoir tenir longtemps ! Ohhhhh ! Ca y est, je jouis ! Prend ça, salope !

Son dernier coup de rein projeta au fond de ma gorge sa jouissance. Je sentais s’écouler sa semence, sans en avoir la saveur et le texture dans la bouche. Lorsqu’il se retira, j’embouchai le gland, afin de le nettoyer complètement. Cela fait, il remercia Véronique, pas moi, prit ses outils et nous quitta.

Pendant qu’elle raccompagnait le concierge à la porte, je regardais les anneaux fixés aux murs. Il y en avait assez pour que je puisse tenir contre les murs, sans toucher par terre.

Véronique revint quelques instants plus tard, et me dit :

  • Va dans le salon, allonge-toi sur la table et attends-moi.

Lorsque je m’allongeai, je pus voir qu’elle avait étendu une toile cirée. Elle me rejoignit quelques instants plus tard, portant un petit coffret, qu’elle posa près de moi, au niveau de la taille, coffret qu’elle ouvrit ensuite. Elle en sortit deux gros anneaux, d’environ un demi-centimètre de section, pour quatre centimètres de diamètre extérieur. Elle les posa sur mon ventre et saisissant de l’alcool, me dit :

  • Je ne pensais les mettre si tôt. Mais, puisque tu n’es qu’une truie, comme tu me l’as montré tout à l’heure, en te branlant, je vais t’anneler. Regarde ! Je vais les mettre à tes tétons. Lorsque tu seras debout, ou à quatre pattes, ils les étireront, faisant pendre tes ridicules nichons. Maintenant, ne bouge pas. Je ne sais pas si cela sera facile de te les passer aux tétons.

Je la regardai dévisser et retirer les deux barrettes en place sur mes tétons, nettoyer mes seins à l’alcool puis présenter le premier anneau, devant le trou percé. Effectivement, le diamètre de l’anneau était bien plus conséquent que le trou du téton. Véronique tâtonna longtemps, avant de trouver la solution, et je ne sentais plus mon sein. Enfin, elle parvint à passer l’anneau, en l’engageant de travers. Je vis alors mon téton devenir blanc, s’écarter, grossir, au passage de l’anneau. Lorsqu’il fut en place, mon téton formait une grosse boule, complètement déformé par le diamètre de l’anneau. Elle eut plus de facilité à passer le deuxième, ayant assimilé la méthode. Ensuite, elle ferma les anneaux et les scella à froid. Lorsqu’elle relâcha les anneaux, mes tétons se tordirent, emportés par les poids qui les garnissaient. A présent, le seul moyen de les retirer était de les scier.

Elle saisit autre chose dans le coffret, et elle ressortit avec une tige roulée en ressort. Lentement, d’un mouvement tournant, elle passa la tige dans les œillets et je pouvais sentir la progression. Lorsqu’elle eut passé toute la tige, je sentis les œillets du bas remonter légèrement. Ensuite, elle glissa une petite plaque incurvée, large de trois centimètres, et longue de quatre. La partie haute fut engagée dans la barrette, au- dessus de mon capuchon de clitoris, la basse fut solidarisée avec la tige. Le tout fut cadenassé au moyen d’une clé spéciale. Ainsi, l’accès à ma chatte et à mon clitoris se trouvait interdit.

Satisfaite, Véronique referma le coffret et me dit :

  • Voilà, tu es appareillée. Tu ne pourras plus te branler. Quant à tes nichons, vas-y doucement, sinon, tu risques d’arracher les tétons.

Je savais qu’elle disait vrai, car, quand bien même ils reposaient sur mon corps, je sentais la tension que les anneaux imposaient à mes seins.

  • Lève-toi doucement, Cybèle ! je vais te faire voir tes harnachements ! Suis-moi.

Je me redressai et aussitôt, le poids des anneaux entraîna mes tétons vers le sol. Ils s’allongèrent instantanément d’un centimètre environ, étirant la masse de mon sein, l’aplatissant contre mon torse. La douleur fut instantanée, et je grimaçai. Ma maîtresse n’en tint aucun compte et m’apostropha :

  • Allez, dépêche-toi, si tu veux te voir. Après, je te rattache sur ta paillasse.

Je parvins enfin à trouver une marche qui ne faisait pas trop bouger les anneaux et je m’approchai du miroir. Si j’avais déjà une bonne idée de ce qui attendait mes seins, je fus saisie à la vue de ma chatte fermée. J’écartai les cuisses, afin de contempler les circonvolutions de la tige dans les œillets, la plaque épousant mon clitoris et m’empêchant de le solliciter. Je me sentis mouiller. J’étais vraiment une chienne, une salope.

Allez, ça suffit, lança ma maîtresse, me ramenant sur terre, sur ta paillasse, maintenant !

Je la suivis et je senti s que je commençais à m’habituer à la présence des anneaux sur mes seins. Parvenus dans mon cagibi, elle me passa une chaîne au cou, qu’elle relia à un anneau placé haut, au moyen d’un cadenas. Ensuite, elle menotta mes poignets et les relia à la chaîne, au niveau de mon cou. Puis, ce fut au tour de mes chevilles, d’être emprisonnées. Mes jambes furent tendues et attachées à un anneau. Ainsi, j’étais immobilisée sur le côté, étirée de tout mon long, dans l’impossibilité de bouger.

Véronique se releva, caressa mon flanc dénudé et dit :

  • Voilà, dors bien ! Demain soir, nous ferons des photos de toi, avec divers harnachements, et nous passerons l’annonce. Je suis sûre que tu auras du succès. Bonne nuit, salope !

  • Bonne nuit, maîtresse !

Et elle sortit, plongeant la pièce dans le noir. Seule, je restai longtemps éveillée, guettant les sensations qui irradiaient de mes seins, de ma chatte. Lorsque je réussis enfin à m’endormir, il devait être très tard.

CHAPITRE 11

Le lendemain, avant de partir, elle vint me libérer, afin que je lui prépare son petit déjeuner. J’avais peu dormi, la position étant particulièrement inconfortable. Dès que je me levai, la tension des énormes anneaux à mes tétons se fit sentir. Je les voyais, distendus, entraînant toute la masse du sein vers le bas. Mes seins ressemblaient déjà à des gants de toilette. Qu’allait-il en être lorsque le temps aurait passé. Entre mes jambes, le ressort, comme je l’appelais, me gênait quelque peu pour marcher. Je dus écarter légèrement les cuisses pour pouvoir me rendre à la cuisine, préparer le petit déjeuner de ma maîtresse.

Lorsqu’elle eut déjeuné, je débarrassai la table et attendit son bon vouloir. Je pensais qu’elle allait me rattacher sur ma paillasse, avant de partir au travail. Quelle ne fut pas ma surprise lorsqu’elle me déclara :

  • Aujourd’hui, je ne vais pas t’attacher sur ta paillasse. Tu seras libre dans l’appartement. Il y a du ménage, du repassage et du lavage. De quoi t’amuser. Pour que ce ne soit pas trop facile pour toi, je vais quand même te passer ça !

Elle sortit, de derrière son dos, des bracelets, reliés par une chaîne de vingt à vingt-cinq centimètres. Elle s’agenouilla auprès de moi et plaça le premier bracelet sur une cheville, le fermant avec une clé. Elle répéta la même opération sur l’autre cheville. Ainsi, l’amplitude de mes pas s’en trouvait fortement réduite.

Elle se releva et retourna dans la chambre. Je savais qu’elle allait ranger la clé dans le coffre, coffre dont je ne connaissais pas la combinaison, bien sûr. Elle revint peu après, et m’intima l’ordre de l’aider à passer sa veste. Tant bien que mal, je me dirigeai vers le couloir, tentant de trouver une marche qui ne sollicite pas trop la chaîne de mes chevilles. A plusieurs reprises, toutefois, je faillis chuter en avant, et les anneaux de mes seins se rappelèrent douloureusement à mon souvenir, à chaque fois.

Je parvins enfin au placard du couloir et aidai ma maîtresse à passer sa veste. Avant de me quitter, pour la première fois depuis longtemps, elle déposa un baiser sur mes lèvres et murmura :

  • A ce soir, salope ! Travaille bien !

  • Merci, maîtresse ! A ce soir, maîtresse !

Et elle s’en alla. L’oreille collée à la porte, j’entendis son pas décroitre puis cesser, l’ascenseur s’ouvrir, se fermer et le silence se fit.

Je passai la matinée à faire du ménage. Je changeai et lavai les draps de ma maîtresse, passai l’aspirateur et le chiffon à poussière dans tout l’appartement. Et tout cela, avec une mobilité réduite, due à mes chevilles entravées.

Pendant tout ce temps, je ne cessai d’être excitée. Je n’étais plus qu’une salope dépravée, une esclave, totalement soumise à sa maîtresse. Elle était en train de faire de moi une moins que rien. Elle déformait mon corps, témoins, mes seins pendants, mes tétons déformés par la grosseur de l’anneau qui les perforait. Ma chatte était désormais inaccessible à quiconque, de même que mon clitoris, que je sentais pourtant darder au sommet de mes lèvres. Seul, mon trou du cul était encore disponible. Pour combien de temps ?

Ce soir, lorsque ma maîtresse allait rentrer, elle allait faire des photos de moi, les envoyer sur le net, et me prostituer, me louer à des hommes, des femmes, des couples pervers. Et cela m’excitait. Je n’arrivais réellement pas à comprendre pourquoi.

Pourquoi ? Simplement parce que j’avais une âme de soumise, d’esclave, de salope, de pute. Je me sentais tellement inférieure à Véronique, moi qui étais, il y a encore peu, sa supérieure hiérarchique. A présent, je n’étais plus rien. Rien que son esclave, entièrement dévoué à son plaisir.

L’après-midi se déroula lentement. Je le passai étendue sur ma paillasse. De temps à autre, je me levais, me rendais devant un miroir et me contemplais, ainsi harnachée. Ensuite, je retournais m’allonger. Il m’arrivais également de manipuler les anneaux, les faisant tourner, glisser dans le trou de mes tétons, ce qui n’était guère facile. Ensuite, je tirais sur le ressort de ma chatte, distendant les lèvres, et, par la même occasion, titillant mon clitoris, mais sans pouvoir le caresser.

Comme nous étions vendredi, ma maîtresse rentra tôt, comme souvent le vendredi. Je me précipitai à sa rencontre, aussi vite que me le permettaient mes entraves, lorsque je pilai net. Il y avait quelqu’un avec elle. Quelqu’une, plutôt. Quelle ne fut pas ma surprise de voir, derrière Véronique, la silhouette ronde et rousse de Solène. Lorsque ma maîtresse s’écarta, je vis que Solène avait les yeux baissés. Son manteau était simplement posé sur ses épaules et je ne voyais pas ses mains. Je compris bien vite pourquoi, lorsque ma maîtresse m’ordonna de les débarrasser. La belle rousse avait les mains liées dans le dos, une paire de menottes la privant de liberté.

Un sentiment d’allégresse monta en moi. Solène, la belle Solène, objet de mes fantasmes avait enfin décidé de se rendre, de se laisser aller à sa nature cachée, que j’avais cru déceler, ce soir-là, à la réception où je m’étais dévoilée, en salope soumise. Depuis ce temps, plus d’une semaine, je n’avais eu aucun contact avec elle – pourquoi en aurais-je eu ? – et ma maîtresse ne m’en avait pas parlé. Et enfin, elle était là, devant moi, les poignets attachés par des menottes, tête baissée.

Derrière moi, j’entendis ma maîtresse me dire :

  • Eh bien, Cybèle, dis bonjour à ta nouvelle amie ! Tu peux l’embrasser !

Je m’approchai de Solène et déposai un baiser sur sa joue, au coin des lèvres. La belle rousse ne réagit pas. J’entendis Véronique rire et reprendre :

  • Allons, les filles, mieux que ça !

Alors, je pris Solène par les épaules, me penchai vers elle et posai mes lèvres sur les siennes. Ma langue lécha sa bouche, et elle ouvrit la sienne. Nos langues se mêlèrent en un tendre balai. Je me collai contre elle, épousant les formes de son corps, mais je n’osai la toucher, n’ayant pas reçu l’autorisation de ma maîtresse. Solène gémit dans ma bouche, signe qu’elle appréciait, elle aussi, notre baiser.

  • Ça suffit, lança Véronique, dans mon dos.

Aussitôt, je libérai Solène et me reculai. Je savais combien pouvait être cruelle Véronique, si elle jugeait que l’on n’obéissait pas assez vite. Je me glissai à côté de la jeune rousse, tout contre son bras retenu dans le dos. Nous devions former un drôle de tableau. Elle, belle rousse, ronde, habillée, et moi, totalement nue, harnachée, mince comme un fil, nichons distendus, chatte fermée.

  • Bien, fit Véronique, je me retrouve avec deux soumises. Donc, avec deux fois plus de problèmes. Sachez, mes salopes, que je n’hésiterai pas à sévir, si vous désobéissez ! Est-ce clair ?

  • Oui maîtresse ! répondis-je aussitôt.

  • Est-ce clair ? fit-elle, s’approchant de Solène et la giflant.

  • Oui maîtresse, répondit Solène, m o r t ifiée par la gifle.

  • Maintenant, reprit-elle, passant derrière la rousse et lui retirant ses menottes, à poil, salope !

La jeune femme sursauta et jeta un regard vers moi. Je l’encourageai d’un sourire. Alors, elle porta ses mains à son corsage, défaisant les boutons, un à un. Elle retira les pans du vêtement hors de sa jupe et écarta le chemisier, offrant la vision de deux magnifiques globes pâles, constellés de taches de rousseur, enserrés dans un soutien-gorge balconnet vert. Elle retira les boutons de ses manches et laissa tomber le chemisier au sol. Elle s’attaqua ensuite à la jupe, qui coulissa bientôt sur ses cuisses, jusqu’aux chevilles. Elle s’en débarrassa en l’enjambant. Elle n’était plus vêtue que d’un collant et d’une culotte, assortie au soutien-gorge cachant encore ses seins lourds. Elle hésita un moment, puis passa ses mains dans le dos, retirant les agrafes du soutien-gorge, qu’elle laissa également tomber au sol.

Fascinée, je regardai ces magnifiques globes, légèrement tombant, surmontés dune aréole rose tendre, avec, au centre, un téton, d’un rose à peine plus marqué, déjà turgescent, signe que se déshabiller, ne lui déplaisait pas tant que cela.

Elle continua son effeuillage par le collant, qui rejoignit bientôt la jupe. Elle n’était plus vêtue que de sa culotte, culotte qu’elle semblait hésiter à retirer. Un claquement de langue excédé de Véronique la décida. Je compris la raison de son hésitation lorsqu’elle baissa son dernier rempart. Comme elle restait quelque peu coincée entre ses cuisses dodues, la culotte se retourna, dévoilant son gousset. Celui-ci avait pris une teinte plus foncée, démontrant, s’il en était besoin, l’état d’excitation de la soumise. Elle fit coulisser le slip, le retira et se redressa. Par un dernier réflexe de pudeur, elle plaça un de ses bras devant son pubis, couvert d’une fourrure abondante.

  • Mains derrière le dos, salope ! Lui intima Véronique.

Comme elle n’obéissait pas assez vite, notre maîtresse lui claqua le sein droit, sur lequel s’imprima immédiatement la marque de doigts. Solène, écarlate, mit ses mais dans le dos.

  • Suivez-moi, toutes les deux, ordonna Véronique, allant s’assoir dans le salon. Cybèle, sers-moi un apéritif, un whisky !

  • Bien maîtresse ! répondis-je, me précipitant pour la servir.

Lorsqu’elle eut son verre en main, et que j’eus repris ma place aux côtés de Solène, elle regarda celle-ci et dit :

  • Bien, Solène. Commençons par toi. Nous avons un weekend pour te tester. Sache que tu seras entièrement nue, en permanence, pendant ces deux jours. Je me réserve le droit de te fesser, fouetter, te faire te gouiner, avec Cybèle. Si je te l’ordonnes, tu devras me faire jouir, exécuter tous mes ordres, sans aucune hésitation, ni refus. Tout manquement sera puni. D’ailleurs, tu vas bientôt l’être, d’avoir traîné pour te déshabiller. Compris ?

  • Oui, maîtresse, répondit-elle, aussitôt.

  • Dimanche soir, tu me donneras ta décision. Soit tu repars comme avant, et là, je pense que nous devrons prendre des dispositions, quand à ton maintien au sein de l’entreprise, soit tu acceptes de m’être totalement, tu entends bien, totalement dévouée et tu rejoindras Cybèle. Comme elle, tu seras percée. Comme elle, tu seras soumise, fouettée, baisée, prostituée, selon mon bon plaisir, par qui je voudrai ! Comme pour Cybèle, ton corps m’appartiendra, et j’en ferai ce que je voudrai. Regarde-la ! N’est-elle pas magnifique, ainsi harnachée ? A compter de ce jour, tu t’appelleras Iluni ! Fini le prénom de Solène ! L’existence même de la femme que tu étais disparaitra. Tu devras quitter ton appartement, clôturer tes comptes, me remettre tous tes papiers. Tu comprends ?

  • Oui maîtresse !

  • Tu vas d’abord être punie, pour tout à l’heure. Cybèle, installe-la !

  • Bien maîtresse ! Dois-je l’attacher ?

  • Ah oui, pourquoi pas !

  • Bien maîtresse ! Viens, Iluni !

Elle tremblait, lorsque je lui pris la main, mais elle me suivit docilement. Je m’approchai de la table du salon et la fit poser le buste dessus, lui faisant tendre les bras devant elle. Cela fait, je lui écartai les jambes, les positionnant devant chaque pied de table. Ensuite, j’allai chercher les liens pour l’attacher. Je commençai par les bras, puis m’agenouillai derrière elle. Entre ses cuisses disjointes, dans la broussaille rousse de sa toison, je voyais son coquillage rose, les lèvres bien ourlées de sa chatte, luisante de son désir.

Malgré sa crainte, Solène mouillait. En lui attachant les chevilles aux pieds de table, je sentais son odeur de femelle, forte, épicée, et je dus prendre sur moi pour ne pas y plonger ma bouche ou mes doigts. Je savais qu’une telle initiative me vaudrait une sévère correction. Tout comme moi, Solène – Iluni appartenait désormais à Véronique.

Lorsque j’eus fini, je me redressai. Notre maîtresse pénétrait dans la pièce. Comme pour moi, la première fois qu’elle m’avait fessée, elle avait une cravache en main. Comme avec moi, elle avait enfilé un gode ceinture. Elle allait donc baiser Solène, après l’avoir fouettée. Je me reculai, me plaçant sur le côté, afin de tout voir. Véronique ne me chassa pas, mais me jeta un regard carnassier. Je sus qu’elle savait ce que je voulais.

Elle s’approcha du fessier de la femme entravée, flatta les globes fessiers de sa cravache, et soudain, alors que Solène, un instant crispée, se détendait, elle frappa la chair tendre.

  • Aaaaah ! Cria la soumise.

  • Tais-toi ! siffla Véronique, je ne veux pas t’entendre !

Et elle frappa une nouvelle fois, sur l’autre fesse. Une fois de plus, Solène cria, ce qui eut le don d’agacer notre maîtresse.

  • Cybèle, ordonna-t-elle, fais-la taire. Je ne veux plus l’entendre, débrouille-toi !

J’adoptai la seule idée qui me vint à l’esprit, espérant ne pas me faire rabrouer par Véronique. Je me plaçai devant Solène, me penchai vers elle et m’emparai de sa bouche, dans un baiser torride. Ce qui ne l’empêcha pas de me mordre la langue, lorsque Véronique asséna le coup suivant. Le cri de Solène fut absorbé par ma bouche, ainsi que les cris suivants, consécutifs aux coups de cravache. C’est ainsi que je pus comptabiliser un total de dix coups, les deux premiers, n’ayant pas été comptabilisés, à cause des cris.

Lorsque j’entendis Véronique poser la cravache sur la table, je cessai d’embrasser Solène et me redressai. Ma langue me faisait mal, à l’endroit de la morsure et je sentais un goût de s a n g dans ma boche. En me mordant, elle n’avait pas fait semblant.

Sur la table, toujours immobilisée, Solène avait les yeux pleins de larmes, mais elle put tout de même articuler, sans qu’on le lui demande :

  • Merci, maîtresse, d’avoir puni votre salope comme elle le mérite !

Je vis Véronique sourire, flatter les fesses rougies et l’entendis dire :

  • C’est bien Iluni ! Maintenant, je vais te baiser !

  • Merci maîtresse !

Je la vis saisir le membre, contourner la table et présenter le gode à ma bouche. Je dus sucer quelques instants, afin de le lubrifier. Ensuite, jugeant la bite prête, elle se plaça entre les cuisses de Solène et la pénétra d’un seul coup. Solène feula, se mordit les lèvres et se laissa aller à la possession. La saillie dura un quart d’heure, pendant lequel la maîtresse et la soumise jouirent au moins deux fois chacune. Lorsque Véronique se retira, elle m’apostropha :

  • Allez, Cybèle, viens nettoyer !

Je ne me fis pas prier. Je me jetai sur le gode et j’eus la saveur poivrée, forte, entêtante de la cyprine de Solène. Lorsque ma maîtresse jugea le nettoyage suffisant, elle retira la ceinture, le gode qui la pénétrait elle aussi et me le donna à nettoyer. Sa saveur, à elle, était plus douce, moins épicée. J’eus une nouvelle possibilité de comparaison, lorsque Véronique m’ordonna de nettoyer la chatte de Solène, tâche à laquelle je m’attaquait avec ardeur. Lorsque ma maîtresse m’ordonna de cesser, Solène était au bord de la jouissance, et j’abandonnai mon ouvrage à regret. Je gardai toutefois l’odeur de la chatte de Solène dans mes narines, et le goût de sa mouille, sur ma langue et mes lèvres.

Je me redressai et Véronique m’ordonna de détacher Solène. Lorsque je l’eus fait, elle prononça la phrase que j’attendais depuis qu’elle avait franchi la porte.

  • Bien ! Maintenant, Cybèle, nous allons nous occuper de toi et du site. Regarde bien, car si tu restes, tu y auras droit, toi aussi !

CHAPITRE 12

Elle s’empara d’une caméra, qu’elle mit sur pied et me demanda de me mettre à genoux devant l’objectif. Là, elle cadra les images sur mes seins percés, en gros plans, comme en plan large. Puis, elle me fit changer de position. Je dus alors offrir ma chatte harnachée à l’objectif. Lorsqu’elle fut contente de la prise de vue, elle me fit changer de modèle. Je dus m’exhiber devant elle et la caméra, avec tous mes harnachements : anneaux, tiges et autres engins achetés, aux seins et à la chatte, en tout, six vidéos. Lorsque cette partie fut terminée, elle dit :

Maintenant, Cybèle, tu vas t’agenouiller et lire le texte qui défilera sur l’écran. Tu le vois bien ?

Oui maîtresse !

Alors, vas-y ! Lis-le d’abord, pour t’imprégner de sa teneur. Lorsque tu seras prête, dis-le-moi. Je commencerai à filmer. Ensuite, mets-y tout ton cœur !

Je lus lentement le texte. Par celui-ci, j’offrais mon corps à toute personne le désirant, moyennant finance. Je devenais une prostituée. Pas n’importe laquelle, une pute masochiste, qui plus est. En cours de lecture, je m’aperçus que je mouillais. Je devenais vraiment une salope finie. Je finis de lire le texte et déclarai :

Je suis prête, maîtresse !

Alors, allons-y ! Trois, deux, un …

Je m’appelle Cybèle, j’ai vingt-cinq ans, et je suis saine de corps et d’esprit. Je suis soumise et masochiste, ce qui explique les nombreux harnachements, sur les photos jointes à l’annonce. Pour l’amour de ma maîtresse, j’accepte qu’elle me loue, à homme, groupes d’hommes, femme, groupe de femmes, couples, afin de leur être soumise, en toute connaissance de cause. J’accepte toute pénétration, même triple. Recherche liens, immobilisation, fessée, fouet. Suis disponible en permanence. Peut être louée, à l’heure, demi-journée, journée, week-end, voire plus, si entente avec ma maîtresse. Si vous êtes intéressé, vous pouvez contacter ma maîtresse, au 07 65 23 32. A bientôt, j’espère !

Je venais de sceller mon sort. A compter de ce moment, dès que ma maîtresse appuierait sur la touche envoi, je serais une pute, soumise et masochiste, destinée à rencontrer des inconnus et à en passer par toutes leurs turpitudes. Rien qu’à cette pensée, j’en étais trempée.

Je relevai les yeux et regardai Solène, agenouillée près de moi, mains sur la tête. Serait-elle comme moi ? Véronique parviendrait-elle à en faire une prostituée comme moi ? J’en doutais un peu. Comme je doutais qu’elle reste après ce weekend. Sa première fouettée et sa première saillie semblaient l’avoir quelque peu éprouvée. Alors, le reste : l’épilation intégrale, la coupe de cheveux, la saillie par des hommes, la pose d’anneaux, la prostitution, tout cela me semblait trop pour elle. Pourtant, la suite allait me prouver le contraire et je fus heureuse d’avoir une compagne de débauche.

Pour l’instant, elle était là, près de moi, agenouillée. Ma maîtresse lui fit signe de venir à elle. Ayant compris la situation, elle avança, à quatre pattes. Je voyais son cul, rougi par la fessée, onduler sous mes yeux. Arrivée aux pieds de Véronique, elle reprit la position. Avait-elle une idée de ce que voulait notre maîtresse ? Je ne le crois pas !

Véronique retroussa doucement sa jupe, sous l’œil étonné de Solène. Lentement, elle exposa sa culotte, mouillée entre ses cuisses. Solène semblait fascinée par le pubis recouvert d’un fin tissu translucide. Ensuite, Véronique écarta largement les cuisses et fit signe à Iluna de s’approcher, ce qu’elle fit doucement, jusqu’à ce que son visage touche le sous-vêtement. Je savais ce que devait ressentir, et sentir ma compagne. L’odeur de notre maîtresse devait envahir ses narines. Cela me rendait jalouse, de prime abord, mais aussi heureuse de voir Iluna commencer son éducation de soumise.

Lentement, notre maîtresse fit glisser son slip sur le côté, dévoilant sa chatte imberbe. Puis, elle ordonna :

  • Lèche-moi, salope ! Fais-moi jouir !

Sans hésiter, Solène se pencha et sortit la langue, commençant à lécher sa maîtresse. Jamais je n’avais pensé qu’elle se laisserait aller aussi facilement. Comme moi, elle avait des talents de lesbienne refoulée. Bien vite, je vis notre maîtresse se tendre, puis quitter sa culotte. Il ne fallut guère que cinq minutes pour amener sa maîtresse à la jouissance.

Lorsqu’elle eut fait jouir Véronique, Iluna, comme j’allais devoir l’appeler désormais, se redressa, reprenant sa position initiale. Notre maîtresse la fixa un instant, puis dit, d’une voix altérée par le plaisir :

  • Tu m’as bien fait jouir. Je suis sûre que tu seras une aussi bonne salope que Cybèle !

  • Merci maîtresse, répondit-elle, en rougissant.

  • Maintenant, rejoint Cybèle !

Toujours à quatre pattes, elle vint se placer à côté de moi. Notre maîtresse nous fixa un instant, puis déclara :

Bien ! Maintenant, j’ai deux esclaves à ma disposition ! Enfin, au moins jusqu’à dimanche soir, pour l’une d’entre elles. Sachez que je ne tolérerai aucun écart. Toute faute sera punie. Est-ce clair ?

Oui maîtresse !

Maintenant, je vais appeler quelqu’un. Il va falloir aménager la pièce. Vous y serez à deux ! attendez-moi là !

Et elle sortit. Nous entendîmes la porte se fermer et ce fut le silence. Solène tourna son regard vers moi et me demanda :

Où notre maîtresse est-elle partie ?

Chez le concierge. C’est lui qui a aménagé mon local. Mais …

Mais ?

Il ne le fait pas gratuitement !

Qu’est-ce que tu veux dire ?

A chaque fois qu’il a fait quelque chose dans mon local, il s’est fait sucer ou m’a baisée. Es-tu prête à cela ?

Je … Je ne sais pas !

Tu n’as jamais été prise ? Par un homme, je veux dire !

Si ! Mais si peu souvent !

Là, tu n’auras pas le choix ! Ce sera à lui de choisir. Et tu devras obéir ! A moins qu’il ne me choisisse, moi !

Le bruit de la clé dans la serrure nous fit faire silence. Notre maîtresse entra, suivie du pas lourd du concierge. Il s’arrêta un instant derrière nous, évaluant nos appâts, enfin, plus particulièrement ceux de Solène, car il connaissait les miens, puis ils se rendirent dans notre local. Nous les entendîmes discuter quelques instants, puis l’homme repartit, ce qui ne manqua pas de m’étonner. A chaque fois qu’il était venu, j’étais passée à la casserole. Et là, rien !

Notre maîtresse revint vers nous, après avoir raccompagné l’homme. Elle s’assit devant nous et demanda :

Iluna, acceptes-tu de te soumettre à mes désirs, durant tout ce weekend ?

Oui maîtresse !

Es-tu vierge ?

Non, maîtresse ! Peu expérimentée !

Comment cela ?

Je … Je n’ai connu qu’un homme !

Ah ! Qu’as-tu fait, avec ?

Il m’a juste dépucelée !

C’est tout ? Jamais sucer ?

Non, maîtresse !

Pas de sodomie ?

Non maîtresse !

Tu es consciente, que je peux t’imposer ces épreuves ?

Oui maîtresse !

Et alors ?

J’obéirai, maîtresse.

Tu en es sûre ?

Oui maîtresse !

Bien ! Nous allons voir ça ! suis-moi, Cybèle !

Elle me conduisit à mon local et m’y entrava. Avant de quitter la pièce, elle me dit :

Je vais m’occuper d’Iluna. A tout à l’heure. Lorsque nous rentrerons, je pense qu’elle saura si elle reste ou part.

Sur ses paroles, elle me quitta et j’entendis bientôt la porte d’entrée se fermer.

CHAPITRE 13

La soirée s’étirait en longueur. Il y avait maintenant près de trois heures que ma maîtresse et Iluna étaient parties. Je remarquai ainsi que je n’appelais plus Solène par son prénom, mais par sa nouvelle appellation, Iluna. Comme si j’étais sûre, que déjà, elle allait partager mon sort et devenir la nouvelle soumise de Véronique.

Désœuvrée, je finis par m’assoupir, pour finalement, être réveillée en sursaut, quand la porte d’entrée s’ouvrit. Je ne tardai pas à voir ma maîtresse et sa nouvelle soumise entrer dans la pièce. Solène, habillée, était couverte de sperme, sur tout le visage. Une partie était déjà sèche, mais le reste coulait le long de ses joues, de son nez, de son menton, allant souiller son corsage. Je demeurai coite. Je n’avais pas le souvenir d’avoir été traitée comme ça. Bien sûr, j’avais été baisée, de multiples façons, mais jamais je n’avais été souillée ainsi.

Véronique la fit mettre à genoux devant moi et m’ordonna :

  • Lèche-la ! Nettoie-lui le visage !

Je m’approchai du visage souillé et sentis aussitôt l’odeur fade du sperme. Sortant la langue, je commençai à nettoyer le visage de Solène. Je recueillais la semence des hommes sur le bout de la langue, puis l’avalais sans dégoût. Au début, ce fut facile, le sperme étant plutôt liquide. Ensuite, cela se compliqua, le foutre séché étant plus dur à décoller. Sur chaque coulure, je devais repasser plusieurs fois, la première, afin d’humidifier le sperme, la seconde me permettait de l’avaler. La position que j’avais adoptée ne me facilitait guère la tâche et je commençais à avoir des crampes. Mais pas question de décevoir quiconque. Pas plus Iluna que ma maîtresse. De temps à autre, jetant un regard vers Véronique, je voyais son regard ironique posé sur nous deux. Elle se réjouissait de notre humiliation. Mais y avait-il humiliation, tant je sentais l’excitation me gagner ? Du côté d’Iluna, je la sentais, elle aussi, dans un état d’excitation pareil au mien. A plusieurs reprises, discrètement, elle m’avait léché les lèvres, alors que je m’approchais de son visage. Notre maîtresse nous laissa faire encore un moment, puis ordonna :

  • Assez, toutes les deux ! Cybèle, étends-toi sur le dos, cuisses ouvertes !

J’obéis immédiatement. Lorsque j’eus les cuisses largement écartées, Véronique ne put ignorer mon excitation. Mes lèvres étaient luisantes de mouille. Lentement, elle se leva, s’approcha d’Iluna et, la saisissant par les cheveux, la courba entre mes cuisses. Elle frotta un moment son visage sur ma chatte puis lui dit :

  • Bouffe-lui la chatte ! Fais-la jouir ! … Sans les mains !

Je sentis Solène s’allonger entre mes cuisses et bientôt, sa langue s’insinua entre mes lèvres. Elle commença par donner des coups de langue, de bas en haut, en durcissant son muscle. Puis elle se cantonna sur mon clitoris, qu’elle venait de dénicher. Bientôt, je me mis à gémir, donnant des coups de bassin, collant ma chatte à la bouche de Solène, cherchant mon plaisir. Je sentais ma jouissance monter inexorablement. Mon orgasme allait être dévastateur. Cela montait, montait …

  • Stop ! Commanda note maîtresse, au moment même où j’allais jouir.

Iluna se retira immédiatement et je ne pus retenir un gémissement de dépit. Je regrettai aussitôt cet acte, mais c’était trop tard. Véronique eut une moue coléreuse et je crus bon de m’excuser.

  • Pardon, maîtresse ! Je ne sais pas ce qui m’a pris !

  • Trop tard, salope ! Tu as déjà oublié où est ta place ?

  • Non, maîtresse ! Je vous en supplie ! Pardonnez-moi ! Punissez-moi, je le mérite !

  • Iluna, va te mettre à quatre pattes sur la table du salon !

  • Oui maîtresse !

  • Quant à toi, Cybèle, tu vas te mettre derrière elle et lui bouffer le cul ! Et uniquement le cul !

  • Oui maîtresse !

Je me plaçai derrière Solène, dès qu’elle fut en position. Ses fesses larges m’attiraient et je plongeai mon visage, avec délice, entre ses deux globes laiteux. Je ne comprenais pas la punition que voulait m’infliger ma maîtresse. En fait de punition, c’était plutôt une récompense, tant le cul de Solène était soyeux.

Je ne compris que lorsque le premier coup de cravache s’abattit sur mes fesses. Surprise, je criai ma douleur.

  • Silence, salope, lança Véronique, je ne veux pas t’entendre ! Contente-toi de bouffer le cul d’Iluna ! Si je t’entends encore, tu passeras la nuit sur le balcon !

Je redoublai d’ardeur sur le petit trou de Solène. De temps à autre, je raidissais ma langue et l’introduisait dans l’anus, cherchant à distendre le sphincter. Je sentais, à ses coups de cul, qu’elle appréciait les caresses prodiguées. Et dire que ce matin encore, elle n’était qu’une oie blanche. J’en arrivais presque à oublier les coups de cravache que me donnait ma maîtresse. Je ne m’aperçus même pas qu’elle avait cessé, tant j’étais accaparée par le désir de faire jouir Iluna. Mon dos, mes fesses me cuisaient, mais je n’en avais cure.

Soudain, je me sentis tirée en arrière.

  • Assez, siffla notre maîtresse ! Il est temps d’aller se coucher !

Frustrée, je faillis lâcher un cri de déception, que je retins à temps. A quatre pattes, elle nous conduisit à notre réduit. Je me demandai comment nous allions pouvoir dormir. Le lit ne faisait que quatre-vingt centimètres de large. Maîtresse me fit étendre, face vers le mur, puis Iluna se plaça, tête-bêche, dos à moi. Ensuite, Véronique nous attacha, moi, les poignets reliés aux chevilles d’Iluna, et inversement pour Iluna. Puis elle relia les deux liens aux montants du lit. Nous étions proches l’une de l’autre, collées dos à dos, sans pouvoir nous toucher. Ensuite, elle nous fourra un bâillon-boule, en bouche, à chacune d’entre nous et nous quitta, après nous avoir flatté les fesses. La lumière s’éteignit bientôt et le silence se fit dans la maison.

FIN

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